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La Villa Fridhem des parents de la reine Astrid

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Fridhem?  C'est le nom de la maison construite par le roi Baudouin et la reine Fabiola à Opgrimbie dans la province du Limbourg. Ce nom n'a pas été choisi au hasard :  c'est le nom de la résidence secondaire du prince Carl et de la princesse Ingeborg de Suède, où Joséphine-Charlotte, Baudouin et Albert ont passé plusieurs vacances durant leur enfance (voir photo ci-dessus).








Dans son livre "La reine Astrid : mon année à moi", Anna Sparre raconte un séjour à Fridhem en 1926 :   "La princesse Astrid et moi ne nous sommes pas rencontrées au cours de cet été plein d'événements. Nous nous donnions un petit coup de fil de temps en temps, limité à quelques propos secrets et réservés. Nous n'avions pas le temps : ni elle pour venir me voir, ni moi pour me rendre à Fridhem. Et puis, un jour d'août, elle m'invita. Ahlstedt me conduisit à Fridhem où je resterais quelques jours. La princesse Margaretha s'y trouvait avec ses fils et la princesse Martha. Rien n'avait changé : l'ambiance était gaie, joyeuse et amicale. Nous bavardions de toutes sortes de choses, cueillions les groseilles à maquereau, bâtissions avec les enfants des châteaux, creusions des souterrains dans le bac à sable et passions notre temps sur le banc près de la cabane. Quant les petits garçons allaient se coucher, nous les accompagnions à leur chambre et les écoutions réciter leur prière du soir. Nous restions longtemps à table après le dîner. La princesse Ingeborg nous préparait toujours du café dans une cruche en verre au-dessus d'un réchaud à alcool ; cela faisait partie des rituels de la maison. Elle mesurait soigneusement le café et l'eau, et remuait le mélange jusqu'au moment où le café n'adhérait plus à la cuiller d'argent : alors seulement, il était prêt à être servi. La petite flamme de l'alcool, l'odeur du café et des cigarettes mélangée au vague parfum de Molyneux Numéro 5, c'est ainsi que je me rappelle la salle à manger de Fridhem et de la Hovslagargata. Ainsi, lentement, venait le moment de nous retirer dans nos chambres".











Dans les années 20 et 30, le prince Carl et la princesse Ingeborg accueilleront leurs petits-enfants en vacances à Fridhem, comme le montre cette photo où on peut voir de gauche à droite la princesse Joséphine-Charlotte, le prince Baudouin, le comte Folke Bernadotte et les princesses Raghnild et Astrid de Norvège.                      









Ces retrouvailles familiales l'été à Fridhem seront interrompues par la deuxième guerre mondiale. Après le décès de la princesse Ingeborg, la Villa Fridhem est vendue et transformée en centre de convalescence, puis en hôtel.






Lors de leur voyage d'Etat en Suède en 1994, le roi Albert II et la reine Paola, accompagnés des souverains suédois, se sont rendus à la Villa Fridhem et ont posé devant un tableau représentant la reine Astrid (mère d'Albert II) avec ses sœurs Martha et Margaretha.
                                               






                                          

Activités royales en avril 2014

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9 audiences pour le Roi :  le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 2 fois), audience collective pour la prestation de serment de plusieurs magistrats, l'asbl des Commerçants et Artisans du Quartier des Abattoirs d'Anderlecht, la championne de boxe Delfine Persoon, ainsi que les ambassadeurs d'Algérie, Arabie Saoudite, Costa Rica et Nouvelle Guinée.   




16 activités officielles pour le Roi :  visite de l'usine Volvo à Gand, déjeuner à Bruges en l'honneur du président chinois, dîner avec le secrétaire-général des Nations-Unies et son épouse, réception au palais royal pour les chefs de délégation du sommet UE-Afrique, 20ème anniversaire du Comité Permanent R, spectacle musical "14-18"à Malines, départ de la course cycliste Liège-Bastogne-Liège, déjeuner au palais royal de Stockholm, visite du Parlement suédois, rencontre avec le premier ministre suédois, réception à l'ambassade de Belgique à Stockholm, visite au Parlement norvégien, rencontre avec la première ministre norvégienne, visite de l'exposition sur les 200 ans de la Constitution norvégienne, déjeuner au palais royal d'Oslo, réception à l'ambassade de Belgique à Oslo.                                             
                                                                                                       
15 activités officielles pour la Reine :  visite de l'usine Volvo à Gand, déjeuner à Bruges en l'honneur du président chinois, dîner avec le secrétaire-général des Nations-Unies et son épouse, réception au palais royal pour les chefs de délégation du sommet UE-Afrique, remise du Prix Inbev-Baillet Latour de la Santé 2014, spectacle musical "14-18"à Malines, déjeuner au palais royal de Stockholm, visite du Parlement suédois, rencontre avec le premier ministre suédois, réception à l'ambassade de Belgique à Sotckholm, visite au Parlement norvégien, rencontre avec la première ministre norvégienne, visite de l'exposition sur les 200 ans de la Constitution norvégienne, déjeuner au palais royal d'Oslo, réception à l'ambassade de Belgique à Oslo.












3 activités officielles pour le roi Albert et la reine Paola :  film sur l'exploitation sexuelle des enfants, audience avec le pape François au Vatican, canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II.







0 activité officielle pour la reine Fabiola.










1 activité officielle pour la princesse Astrid :  audience avec le pape François au Vatican.










0 activité officielle pour le prince Lorenz.










0 activité officielle pour le prince Laurent.










2 activités officielles pour la princesse Claire :   inauguration de l'exposition d'amaryllis au château de Beloeil, réception à l'ambassade de Grande-Bretagne pour l'anniversaire d'Elisabeth II.








Récapitulatif des activités officielles de janvier à avril 2014 :




Roi :  61 activités officielles + 56 audiences


Reine :  55 activités officielles


Princesse Astrid :  48 activités officielles


Prince Laurent :   13 activités officielles


Roi Albert II et Reine Paola :  10 activités officielles


Princesse Claire :   5 activités officielles


Prince Lorenz :   4 activités officielles


Reine Fabiola :  0 activité officielle



Le combat de la princesse Astrid contre la malaria

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En août 2007, Astrid devient représentante spéciale du Roll Back Malaria Partnership, créé par l'Organisation Mondiale de la Santé, le programme des Nations-Unies pour le Développement et l'Unicef, afin de lutter contre la malaria. Chaque année, 1 à 2 million(s) de personnes décédaient dans le monde des suites de la malaria. La princesse effectue un voyage en Tanzanie en octobre 2007 pour se rendre compte des ravages de cette maladie. Elle confie à la journaliste Françoise Gilson pour les quotidiens du groupe Sud Presse :


"Je suis heureuse de m'être engagée dans ce combat. La malaria est une maladie horrible dont les conséquences sont dramatiques. Comme le sida, c'est une maladie de la pauvreté. Mais on peut la soigner et la guérir. Pour cela, je me mettrai à disposition du Roll Back Malaria Partnership. Franchement, moi, je me sens une petite chose. Mais je suis très contente car c'est un combat qui me correspond. J'aime cette idée de travail d'équipe : le monde est un "global village" et on doit tous faire quelque chose. Mon rôle?  Notamment médiatiser cette problématique, vous parler à vous, la presse. Naturellement, çà ne m'est pas facile mais je suis décidée à le faire. On ne peut pas s'endurcir quand on voit ces femmes tristes et résignées face à la maladie, ces enfants qui souffrent. Les enfants, c'est ce qu'il y a de plus vulnérable. En tant que maman de cinq enfants, ce que je vois me touche encore plus".


De retour en Belgique, elle visite l'entreprise pharmaceutique Glaxo Smith Kline Biologicals à Rixensart afin d'être informée des derniers développements dans la recherche de vaccins contre la malaria.


En avril 2008, la princesse Astrid se rend en Zambie, un pays où 73% des 10 millions d'habitants vivent sous le seuil de la pauvreté. Sa visite coïncide avec la première journée mondiale de lutte contre la malaria (25 avril) qui est célébrée à Livingstone en présence de 14 ministres de la Santé africains et du vice-président zambien.


Dans le village de Katambora, Astrid rencontre les membres de l'expédition "Faire du Zambèze un fleuve de vie" qui a pour objectif de toucher les villages les plus reculés et inaccessibles par une autre voie que fluviale et distribuer des moustiquaires. Entre le 26 avril et le 10 mai 2008, cette expédition parcourt 2.500 km le long du Zambèze et traverse six pays (Angola, Zambie, Namibie, Botswana, Zimbabwe et Mozambique). Elle est coordonnée depuis Genève par le Belge Hervé Verhoosel, qui propose à la princesse de monter à bord d'un Zodiac de l'équipe.


En compagnie du Docteur Awa Marie Coll-Seck, directrice du programme RBM, et de la chanteuse sud-africaine Yvonne Chaka Chaka, Astrid assiste dans le village de Katambora à une distribution de moustiquaires qui restent, à ce jour, le moyen le plus sûr de lutter contre le paludisme. Elles se rendent ensuite à l'hôpital de Livingstone et à la cérémonie officielle organisée pour la journée mondiale. Son voyage reçoit beaucoup d'échos positifs, notamment auprès des journalistes belges qui l'accompagnent en Zambie et ont pu l'interviewer :


"On a trop longtemps laissé tomber cette terrible maladie, comme si c'était une fatalité. Savez-vous qu'un enfant peut en mourir en à peine six heures? J'aime pouvoir aider mais je ne suis pas une superwoman. Mon rôle est en quelque sorte d'attirer l'attention, faire en sorte que vous veniez avec moi, vous les médias. Moi, je peux aider à promouvoir des actions comme celles-ci. Si ma venue en Zambie a permis de sauver la vie d'une seule personne, ce voyage aura déjà été une réussite. Je suis une fille très terre à terre. Pour moi, l'objectif à atteindre est le plus important.


Mme Awa Marie Coll-Seck est venue me voir à Bruxelles. Elle a notamment été ministre de la Santé au Sénégal et a travaillé pour l'Organisation Mondiale de la Santé. Le courant est passé immédiatement. Elle a dû se dire que je pouvais faire l'affaire!  Il y a urgence et ce combat me tient à cœur. Un vaccin pourrait voir le jour d'ici 2012. Il est essentiel que les Africains y aient accès, d'un point de vue économique notamment. Quand je vois ces malheureux qui n'ont rien, qui fuient leur pays pour tenter leur chance en Europe, quand je vois ces réfugiés à Gibraltar, aux Canaries, on ne peut pas rester les bras croisés. Pour nous Européens, il est important que ces gens puissent rester chez eux mais avec un vrai avenir. Celui-ci passe notamment par la santé. Mon discours n'a rien de politique".


La Malaria Foundation International - dont le siège est basé à Atlanta aux Etats-Unis - a désigné fin 2008 la princesse Astrid comme le membre de toutes les familles royales du monde qui s'engage le plus contre la malaria.


Au cours d'une conférence de presse à Bruxelles en mars 2009, elle annonce qu'elle accepte de prolonger de deux ans son mandat de représentante spéciale du Roll Back Malaria Partnership, et qu'elle effectuera à ce titre un voyage dans le Golfe (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis et Qatar) du 27 mars au 3 avril. En novembre, la princesse, le Docteur Awa Coll-Seck et le ministre belge de la Coopération au Développement Charles Michel assistent à Bruxelles à la présentation d'United Against Malaria qui veut profiter de la Coupe du Monde de football 2010 en Afrique du Sud pour attirer l'attention sur la malaria.


Après avoir effectué des voyages en Tanzanie (2007), Zambie (2008) et dans les pays du Golfe (2009), la princesse Astrid se rend en Amérique du Nord du 15 au 21 avril 2010 dans le cadre de la Semaine Mondiale contre la Malaria aux côtés du Docteur Awa Marie Coll-Seck et d'Hervé Verhoosel, respectivement directrice et porte-parole du RBM. A Ottawa, ils incitent les organisateurs du G8 à mettre le sujet du paludisme à l'agenda de la réunion des chefs d'Etat en juin. A New York, ils se rendent au siège de l'Unicef et à la Bourse afin de sensibiliser les secteurs privés à la lutte contre la malaria. Ils rencontrent également le président tanzanien pour le féliciter de la création de l'Alliance des dirigeants africains contre le paludisme. A Washington, ils sont allés à la Fondation des Nations Unies, à la librairie du Congrès et au bureau régional de l'OMS où la princesse Astrid a demandé à obtenir un bilan de la maladie en Amérique du Sud et en Haïti. De retour à Bruxelles, elle assiste au Parlement Européen à la présentation du nouveau rapport "Malaria and Children", co-écrit par Roll Back Malaria et l'Unicef.


Le 30 septembre 2010, la princesse est présente à l'avant-première du documentaire "The Motherland Tour : a Journey of African Woman", suivi d'une discussion sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement, notamment la lutte contre la malaria.


Un an plus tard, Astrid est à New York pour participer au dixième anniversaire du Roll Back Malaria Partnership dont elle est la représentante spéciale. Elle reçoit au palais royal l'ancien président américain Jimmy Carter afin de parler de la malaria. Et en novembre, elle se rend aux Emirats Arabes Unis, au Koweït et au Qatar avec le directeur exécutif du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la malaria et la tuberculose afin d'inciter ces trois pays à accroître leurs efforts pour lutter contre la malaria.


Lors de son voyage en Indonésie du 12 au 15 avril 2012, Astrid rencontre la presse :
"Pourquoi avez-vous souhaité que l'Indonésie entre dans le Roll Back Malaria Partnership?
- Il est vrai que 90% de cette pandémie touche l'Afrique, contre 10% pour l'Asie. Mais l'Indonésie est un acteur clef, membre du G20, de l'Organisation des Pays de la Coopération Islamique et de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est. Elle a le pouvoir de mettre la question de la malaria à l'ordre du jour au plan international. D'ailleurs, les réunions que j'ai pu avoir avec la Première Dame, le vice-président, le ministre des Affaires étrangères et le secrétaire général de l'ANASE ont donné lieu à des avancées prometteuses.


- Quelles sont les rencontres qui vous ont le plus impressionnée ici à Sumatra?
- Les enfants médecins!  Ces tout jeunes garçons et filles qui servent de relais dans les communautés, les villages, pour rappeler à chacun avec une fraîcheur, une conviction extraordinaire, les mesures de prévention et les comportements qui permettent de limiter la prolifération de la pandémie. C'est une initiative très belle. Une approche éducationnelle qui contribuera à rompre le cercle vicieux de la maladie pour entrer dans un cercle vertueux. A l'hôpital Abdul Moeloek, j'ai rencontré plusieurs patients atteints de malaria. Le troisième était atteint d'une forme cérébrale sévère. Il a 22 ans, comme mes enfants, il a attendu un peu trop longtemps pour aller à l'hôpital, mais il va s'en sortir. On va le suivre et on va aussi procéder à une distribution de moustiquaires dans son village.


- Vous êtes représentante spéciale du Roll Back Malaria Partnership depuis 2007. Qu'est-ce qui vous a incité à épouser cette cause?
- Le fait que cette maladie frappe d'abord les plus vulnérables, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Et puis, il s'agit, avec la tuberculose et le sida, d'une des trois maladies globales constituant un frein au développement économique et social des populations. La perte de productivité engendrée par la malaria en Afrique est de douze milliards de dollars par an. Il en faudrait à peine plus de trois pour éradiquer ce fléau sur l'ensemble du continent. Vous ne croyez pas que ce serait une bonne affaire de se soucier des hommes?


- Pourquoi avez-vous toujours choisi d'axer votre action sur les questions de santé?
- J'aurais aimé être médecin, essayer de comprendre les maladies, de soulager les gens au mieux. Ce qui me motive, c'est l'espoir d'apporter ma petite contribution pour que les choses s'améliorent.


- Comment concevez-vous votre rôle de princesse?
- Ce titre correspond à une forme de hasard. Je le vois comme un service au profit de la population, de mon pays, comme beaucoup de personnes servent leur pays. Au-delà, je crois aussi en une responsabilité universelle. Quand on se dit développé, et même s'il y a une pauvreté grandissante dans nos pays occidentaux, on doit rester ouverts à l'extrême-pauvreté. Surtout de nos jours. Le global rejaillit sur le national.


- Que représente à vos yeux le prix que va vous remettre le secrétaire-général de l'ONU Ban-Ki Moon au nom de votre lutte contre la malaria?
- Je suis infiniment honorée. C'est extrêmement prestigieux. Je ne le mérite pas, j'effectue des visites éclair. Ce sont les gens sur le terrain qui font un travail exceptionnel. En tant que Belge, je suis fière de pouvoir ainsi représenter mon pays. Cette récompense est une façon de mettre en avant la Belgique et Roll Back Malaria".


A l'occasion des 50 ans de la faculté de médecine des Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur en novembre 2012, la princesse assiste à l'exposé "La découverte du vaccin de la malaria : une aventure humaine et scientifique" du Docteur Joe Cohen, vice-président de GSK Biologicals, co-inventeur du vaccin, à qui sera remis le titre de docteur honoris causa. Le même mois, Astrid visite l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers avec le Docteur Fatoumata Nafo-Traoré, la nouvelle directrice du Roll Back Malaria Partnership.


En janvier 2013, elle se rend en Suisse au forum économique de Davos et au siège de la FIFA à Zürich pour mobiliser les personnalités présentes à la lutte contre la malaria. Après avoir rencontré le président de la FIFA Joseph S. Blatter, la princesse a répondu aux questions du site Internet FIFA.com :


"Quel est l'objet de votre visite à Zürich?
- En tant que représentante spéciale du Roll Back Malaria Partnership (RBM), je suis très honorée d'avoir eu l'occasion de me rendre dans les bureaux de la FIFA à Zürich. J'y ai rencontré le président Blatter pour discuter de l'engagement de la FIFA dans le domaine de la santé et plus particulièrement de la lutte contre la malaria. Ces dernières années, la FIFA a apporté un soutien précieux à RBM. J'étais très heureuse de pouvoir exprimer personnellement ma gratitude à Mr Blatter. Nous avons également évoqué d'autres collaborations possibles entre la FIFA et RBM, notamment à travers les campagnes que nous proposons.


- Quel rapport entretenez-vous avec le football? Comment voyez-vous ce sport?
- J'aime regarder le football à la télévision. Je suis contente que mes deux fils pratiquent ce sport. Le football est bien plus qu'un jeu. Il développe l'esprit critique, il influence les comportements et il a le pouvoir de provoquer de grands changements dans nos sociétés, partout dans le monde. Des personnes d'origines sociales ou géographiques très diverses se trouvent des points communs sur le terrain. Ils oublient ainsi leurs différences. Indépendamment des opinions de chacun, le football est capable de rapprocher les communautés. Notre objectif est donc de canaliser cette énergie pour encourager le changement social et faire passer un message d'espoir.


- Qu'espérez-vous accomplir en tant que représentante spéciale de RBM?
- A travers mon action au sein du RBM, j'espère être en mesure d'inscrire cette maladie sur l'agenda international. Je suis la voix de tous ceux et celles qui luttent contre la malaria. Je souhaite encourager les pouvoirs publics à agir dans ce domaine. Grâce à l'action conjuguée des partenaires de RBM, nous avons accompli des choses extraordinaires en l'espace de quelques années. J'espère contribuer à faire avancer cette cause. Il faut que le nombre de malades diminue, jusqu'à ce que ce fléau appartienne définitivement au passé.


- Où en est-on dans la lutte contre la malaria au niveau mondial?
- Ces dernières années, nous avons réalisé des progrès importants dans la lutte contre la malaria. Le nombre de décès causés par cette maladie a reculé de 25% depuis 2001. Au cours de cette période, 43 pays à travers le monde ont vu leur nombre de cas diminuer d'au moins 50%. A la fin de l'année 2010, nous avions distribué suffisamment de moustiquaires traitées aux insecticides pour couvrir les besoins de 80% de la population à risque en Afrique. Néanmoins, ces succès restent fragiles. Près de la moitié de la population mondiale reste menacée par la malaria. En dépit de nos avancées dans le domaine de la prévention, du diagnostic et du traitement,  219 millions de personnes contractent la maladie chaque année. On dénombre encore plus de 650.000 décès annuels. Nous devons travailler dans toutes les régions où sévit la malaria. Nous devons également œuvrer pour des solutions durables, afin que la malaria ne soit pas en mesure de faire son retour dans les zones où elle avait été éradiquée.


- En quoi la FIFA peut-elle vous aider à résoudre ce grave problème de santé?
- En tant qu'instance dirigeante d'un sport pratiqué par des millions de personnes, je crois que la FIFA a la responsabilité et l'opportunité de mettre le pouvoir du football au service de la promotion de messages positifs et du changement social. J'ai été très impressionnée par les programmes Football for Health et 11 pour la Santé mis en place par la FIFA. Ces initiatives s'appuient sur le football pour encourager des comportements sains et transmettre un message d'espoir aux communautés confrontées à des maladies comme la malaria ou le sida. J'espère que la FIFA et RBM seront en mesure de collaborer sur de nouveaux projets, qui contribueront à améliorer la santé de chacun.


- Le président de la FIFA rappelle souvent que le football joue un rôle social et culturel. Etes-vous de ceux qui pensent que le football est plus qu'un jeu?
- Tout à fait! Je crois que le football a le pouvoir de rapprocher les communautés, de faire passer des messages d'espoir et de contribuer au changement social. La campagne Unis contre la Malaria lancée par les partenaires de RBM s'est appuyée sur la popularité du football pour toucher plus d'un milliard d'individus, grâce à des annonces et des publicités diffusées pendant la Coupe du Monde 2010. Pendant la Coupe d'Afrique des Nations, des joueurs comme Samuel Eto'o ou Didier Drogba relaient le message dans plus de dix pays africains. A travers cet engagement, le football s'adresse à des passionnés qui vivent au sein de communautés vulnérables. Ces messages vont sauver des vies.


- Pourquoi avez-vous choisi de vous engager auprès du RBM?
- J'ai décidé de devenir la représentante spéciale du RBM parce que je trouvais inacceptable que tant de gens souffrent et meurent à cause d'une maladie que l'on sait prévenir et traiter, comme la malaria. Dans le cadre des mes fonctions, j'ai eu l'occasion de me rendre en Zambie, en Tanzanie et en Indonésie. J'ai pu voir par moi-même les dégâts que cause la malaria :  des mères marchent pendant des heures, accompagnées de leurs enfants malades, en quête d'un traitement indisponible ou trop cher ; des classes se retrouvent désertées ; des pères enterrent leurs enfants bien trop jeunes. Mais j'ai également pu constater que des solutions simples et peu coûteuses pouvaient être porteuses d'espoir :  des moustiquaires traitées, des insecticides, des diagnostics fiables et des traitements appropriés. Ces outils ont fait leurs preuves. Ils sont efficaces, ils ne coûtent pas cher et ils peuvent changer le cours de l'histoire pour des générations. Plus que jamais, nous devons travailler ensemble pour protéger ces outils.


- Pour quelle raison vous passionnez-vous pour cette cause?
- La malaria revêt une importance particulière à mes yeux car elle s'attaque aux personnes les plus vulnérables : les femmes enceintes et les enfants. Malgré les formidables progrès de la médecine, cette maladie tue encore aujourd'hui un enfant à chaque minute. Je ne vous parle pas de statistiques. Il s'agit de vies humaines et de destins qui ne s'accompliront jamais. Ces décès ont un impact économique significatif dans des régions souvent déjà durement éprouvées. En Afrique, qui concentre 90% des décès liés à la malaria, on estime que cette maladie entraîne une perte de productivité de 12 milliards de dollars par an. La malaria est une maladie que l'on sait traiter et prévenir. Pourtant, elle plonge des pays entiers dans la pauvreté. Je veux voir des mères donner naissance à des enfants en bonne santé, qui fêteront leur cinquième anniversaire et dont els études ne seront pas perturbées par la malaria. Ce n'est pas une utopie, mais pour réaliser cet objectif, nous aurons besoin de l'aide et de l'engagement de nombreuses personnes. Je crois qu'il est de notre devoir de trouver toutes les ressources nécessaires pour que tout le monde puisse vivre une vie saine et productive, sans craindre la malaria".


Quelques mois plus tard, la princesse se rend au Japon et au Cambodge en tant que représentante spéciale du Roll Back Malaria Partnership, et y est reçue notamment par les deux familles royales. Au Japon, elle lance un appel pour accroître les investissements asiatiques dans la lutte contre la malaria en vue de la future Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique.


Astrid en profite aussi pour rencontrer les journalistes belges qui l'accompagnent :
"Alors que la malaria n'est plus tellement une maladie médiatique, pourquoi cette visite au Japon et au Cambodge?
- Je me suis rendue au Japon pour plaider le maintien de la problématique de la malaria à l'agenda des priorités de ce pays donateur, comme des autres pays donateurs dans le monde entier. Malgré les succès obtenus (un quart de décès en moins dans le monde depuis le début de l'action de Roll Back Malaria), ce fléau reste encore actif dans le monde, avec 90% de cas qui touchent l'Afrique et près de 10% l'Asie. Il faut donc plus que jamais reconscientiser au plus haut niveau sur l'intérêt de cette lutte. Je suis aussi venue au Cambodge non seulement pour féliciter les autorités des succès déjà obtenus dans cette lutte contre la maladie. Leur plan de lutte national est un exemple à montrer au monde entier. Mais je suis aussi venue ici pour attirer l'attention sur une nouvelle problématique :  dans la région du Mékong, le parasite devient résistant aux meilleurs traitements. Il faut donc plus que jamais maintenir les efforts pour éradiquer la maladie, mais aussi encourager comme ils le font ici un dépistage systématique dans les villages au cœur même des régions endémiques. Ce qui permet un meilleur diagnostic et donc l'application d'un traitement approprié. Car l'application de traitements préventifs parfois à mauvais escient a permis malheureusement au parasite de trouver la parade aux médicaments.


- Pourquoi avoir accepté de soutenir la lutte contre la malaria? Qu'est-ce qui vous motive encore six ans plus tard?
- La malaria, la tuberculose et le sida touchent particulièrement les personnes les plus vulnérables de la société :  les enfants, les femmes enceintes et les pauvres en général. Il y a une pauvreté extrême dans le monde. En 2000, le secrétaire général de l'ONU de l'époque, Kofi Annan, s'est dit que cela ne pouvait plus durer et a initié des actions précises en ce sens. Moi, vous le savez peut-être, j'ai beaucoup de mal à voir la pauvreté qui règne dans notre pays et dans le monde. Nous avons tout intérêt, tous, à ce que le monde aille mieux. C'est ma principale motivation. Chaque fois que j'en parle, cela me touche, excusez-moi.


- Comment concevez-vous votre rôle de princesse? Attirer l'attention sur des causes et ouvrir des portes par votre titre ou votre notoriété?
- Vous savez, je me sens non seulement une citoyenne belge, mais aussi une citoyenne mondiale. Et face à des thématiques comme la pauvreté et des maladies, la Belgique est peut-être un petit pays, mais elle s'implique! Elle est présente à tous les niveaux. On peut tous aider, chacun à notre place, à notre niveau. Moi, je ne suis qu'un instrument. Mais je pense que je peux exercer un plaidoyer que ce soit auprès des autorités ou directement sur le terrain en visitant des projets. Je peux peut-être aussi apporter des contacts et une certaine médiatisation. Mais vous savez, on m'a proposé de faire ce travail et c'est à vous de juger de l'efficacité de mon implication. Je n'oserais pas en parler moi-même. Si on me dit que je ne suis plus utile, je me retirerai. Je ne veux surtout pas m'imposer".


En mai 2014, la princesse Astrid, le prince Lorenz, le Docteur Fatoumata Nafo-Traoré et Hervé Verhoosel se rendent à Abu Dhabi pour rencontrer la sheikha Lubna bint Khalid bin Sultan Al Qasini (ministre de la Coopération internationale et du développement des Emirats Arabes Unis) et inaugurer l'exposition "Malaria :  Blood, Sweat and Tears".

Le rôle du Roi après les élections législatives

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Dimanche 25 mai 2014 :  les Belges étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés au Parlement Européen, à la Chambre et aux parlements régionaux. Comme le veut la coutume, les souverains régnants ne vont pas voter, mais par contre, le roi Albert et la reine Paola ont refait usage de leur droit de vote dans un bureau de Laeken. A la Chambre, la NVA est le parti le plus important mais si on regroupe par famille politique, c'est la famille politique socialiste (PS + SPA) qui possède le plus de sièges. On note aussi une baisse importante du Vlaams Belang et d'Ecolo, ainsi que l'arrivée du PTB qui est le seul parti national et bilingue du Parlement.


Lundi 26 mai 2014 :  Comme le veut la tradition, le premier ministre Elio Di Rupo est allé présenter la démission de son gouvernement au Roi qui lui a demandé de gérer les affaires courantes. Ce dernier a ensuite commencé ses consultations politiques au palais royal en rencontrant le président de la Chambre André Flahaut et la présidente du Sénat Sabine de Béthune. Il a ensuite reçu en audience les présidents des partis politiques représentés à la Chambre :  Bart de Wever (NVA), Elio Di Rupo et Paul Magnette (PS), Charles Michel (MR), Benoît Lutgen (CDH), Gwendolyn Rutten (VLD), Bruno Tobback (SPA) et Wouter Beke (CD&V).


Mardi 27 mai 2014 :  Le roi Philippe a poursuivi ses audiences en recevant les présidents des plus petits partis politiques de la Chambre :  Olivier Deleuze et Emily Hoyos (Ecolo), Wouter Van Besien (Groen), Olivier Maingain (FDF), Peter Mertens (PTB) et Mischaël Modrikamen (PP). Comme son oncle et son père, il n'a pas convié le parti d'extrême-droite Vlaams Belang qui est persona non grata au Palais depuis des années.  Au terme de ces consultations, le Roi a confié une mission d'information à Bart De Wever, le président de la NVA, le parti possédant le plus de sièges à la Chambre. Ils ont prévu de se revoir le 3 juin.


Pour l'anecdote, signalons cette sympathique initiative du service presse du Palais qui a apporté du café aux journalistes qui attendent devant les grilles.
                                         
                              Photo : Sympa ... le service de presse du Palais Royal apporte du café aux photographes, journalistes et cameramen qui font leur travail devant les grilles du Palais en cette première journée de consultations.


Suite au prochain épisode...

Activités royales en mai 2014

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28 audiences pour le Roi :  le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 4 fois), le premier ministre japonais Shinzo Abe, le musicien Toots Thielemans, le métropolite de Belgique Mgr Athënagoras, les présidents de la Chambre et du Sénat (reçus ensemble), la présidente du parlement bruxellois Françoise Dupuis, le chef du conseil exécutif de Hong-Kong Leung Chun-Ying, le procureur général Johan Delmulle, le président de Hongrie Janos Ader, la présidente de la FEB Michèle Sioen, le président de la Chambre André Flahaut, la présidente du Sénat Sabine de Béthune, le président de la NVA Bart De Wever (reçu 2 fois), le président ff du PS Paul Magnette, le président du MR Charles Michel, le président du CDH Benoît Lutgen, la présidente du VLD Gwendolyn Rutten, le président du SPA Bruno Tobback, le président du CD&V Wouter Beke, les co-présidents d'Ecolo Olivier Deleuze et Emily Hoyos, le président de Groen Wouter Van Besien, le président du FDF Olivier Maingain, le président du PTB Peter Mertens, le président du PP Michaël Modrikamen.




10 activités officielles pour le Roi :  réunion de travail avec le président et les gouverneurs de la Banque Centrale Européenne, réunion de travail sur les nouvelles technologies, visite à l'Ecole Royale Militaire, rencontre avec les comités de soutien de la Fondation Roi Baudouin, hommage au ministre d'Etat Jean-Luc Dehaene, réception pour les nouveaux ambassadeurs accrédités en Belgique, visite du Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire, réunion de travail avec le groupe de réflexion Entreprise et Société, déjeuner avec le jury du Concours Musical Reine Elisabeth, finale du Concours Musical Reine Elisabeth.




13 activités officielles pour la Reine :  audience avec le musicien Toots Thielemans, remise du prix 2014 du Fonds Reine Mathilde, rencontre avec les comités de soutien de la Fondation Roi Baudouin, réception pour les nouveaux ambassadeurs accrédités en Belgique, visite de l'exposition de Michaël Borremans, 25ème anniversaire de Kom op tegen Kanker à Landen, déjeuner avec le jury du Concours Musical Reine Elisabeth, session de la première épreuve, deux demi-finales et trois finales du Concours Musical Reine Elisabeth.




1 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola :  hommage au ministre d'Etat Jean-Luc Dehaene.




0 activité officielle pour la reine Fabiola




7 activités officielles pour la princesse Astrid :  rencontre avec la ministre de la Coopération Internationale et du Développement des Emirats Arabes Unis, inauguration de l'exposition "Malaria : Blood, Sweat and Tears", remise des prix 2014 de la Fondation Médicale Reine Elisabeth, spectacle équestre Cavalia, visite de l'école Heilig Hart à Sint-Niklaas, remise du Prix International Charlemagne à Herman Van Rompuy, finale du Concours Musical Reine Elisabeth.




5 activités officielles pour le prince Lorenz :  rencontre avec la ministre de la Coopération Internationale et du Développement des Emirats Arabes Unis, inauguration de l'exposition "Malaria : Blood, Sweat and Tears", spectacle équestre Cavalia, remise du Prix International Charlemagne à Herman Van Rompuy, finale du Concours Musical Reine Elisabeth.




0 activité officielle pour le prince Laurent et la princesse Claire


Récapitulatif des activités officielles de janvier à mai 2014 (source : www.monarchie.be) :


Roi :   71 activités officielles + 84 audiences


Reine :   68 activités officielles


Princesse Astrid :   55 activités officielles


Prince Laurent :   13 activités officielles


Roi Albert II et Reine Paola :   11 activités officielles


Prince Lorenz :  9 activités officielles


Princesse Claire :   5 activités officielles


Reine Fabiola :   0 activité officielle

Remise des Prix Reine Paola pour l'Enseignement 2014

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La Fondation Princesse Paola (rebaptisée ensuite Fondation Reine Paola) a été créée en décembre 1992 pour aider les jeunes. Le comte Bernard de Traux de Wardin (à la droite de la souveraine sur la photo ci-dessus) en est le président, et la reine Paola la présidente d'honneur. Plus d'infos sur le travail de cette fondation :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2012/09/les-20-ans-de-la-fondation-reine-paola.html


Depuis 1996, la Fondation remet chaque année des Prix Reine Paola pour l'Enseignement à des projets novateurs de l'enseignement, alternativement du primaire et du secondaire. Le premier prix s'élève à 6.500 euros, le 2ème prix à 4.000 euros et le 3ème prix à 2.500 euros. C'est un jury indépendant qui désigne les lauréats ; la souveraine n'intervenant pas dans le choix. Les prix 2014 ont été remis il y a quelques jours par la reine Paola dans les serres du château de Laeken. Le thème de cette année était "Sciences, Maths et Techno : une clé pour notre avenir!".


En communauté française :
- 1er lauréat : l'équipe éducative de l'école communale d'Awan-Aywaille
- 2ème lauréat : Laurent Fourny de l'Institut Bischoffsheim
- 3ème lauréat : Nora Ben Ayad du Collège Saint-François à Bruxelles


En communauté flamande :
- 1er lauréat :  l'équipe éducative du 1er degré du WICO Campus TIO à Overpelt
- 2ème lauréat :  l'équipe éducative d'Onze Lieve Vrouw à Zepperen
- 3ème lauréat :  Michael Verbeeck du Stedelijk Lyceum Meir à Anvers


Des prix ont également été remis à des associations qui apportent un soutien extrascolaire aux jeunes et à leur école :


En communauté française :
- 1er lauréat :  l'asbl Entr'aide à Jemappes
- 2ème lauréat :  l'asbl Odyssée à Bruxelles
- 3ème lauréat : la Fondation Dyslexie à Bruxelles


En communauté flamande :
- 1er lauréat :  asbl Toekomstatelierdelavenir à Bruxelles
- 2ème lauréat :  asbl Bednet à Louvain
- 3ème lauréat : asbl De Katrol à Ostende

Les 52 ans de la princesse Astrid de Belgique

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A l'occasion des 52 ans de la princesse Astrid (née le 5 juin 1962 au château du Belvédère), je vous propose de (re)lire les articles que je lui ai consacré :


Confidences de la princesse :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2011/03/confidences-de-la-princesse-astrid-en.html


Le combat de la princesse pour les handicapés :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2011/05/le-combat-dastrid-pour-les-handicapes.html


Le combat de la princesse contre la pauvreté :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2012/11/le-combat-de-la-princesse-contre.html


Le soutien de la princesse à la recherche médicale :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2013/05/la-princesse-astrid-et-la-recherche.html


Sénatrice de droit de 1996 à 2013 :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2013/12/astrid-senatrice-de-droit-de-1996-2013.html


Le combat de la princesse contre la malaria :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/05/le-combat-de-la-princesse-astrid-contre.html


Depuis l'accession au trône de son frère le 21 juillet 2013, la princesse Astrid a été chargée d'emmener trois missions économiques à l'étranger, à la satisfaction générale. Elle est désormais le troisième membre de la famille royale le plus actif après le roi Philippe et la reine Mathilde (90 activités officielles en 2011, 63 en 2012 et 133 en 2013). Par contre, depuis l'interview accordée à "De Zevende Dag" au printemps 2013 et très critiquée en Flandre, la princesse Astrid est devenue très méfiante et ne se confie plus comme elle le faisait il y a quelques années.


Sur le plan privé, cette année 2014 est marquée par les fiançailles et le mariage de son fils aîné le prince Amedeo :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/02/les-fiancailles-du-prince-amedeo-de.html . Peut-être deviendra-t-elle bientôt grand-mère?

Le voyage d'Albert Ier et Elisabeth au Brésil en 1920

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Lors de leur week-end au Brésil, le roi Philippe et la reine Mathilde ont dévoilé la nouvelle plaque de l'avenue dédiée à la reine Elisabeth, et déposé des fleurs devant le buste du roi Albert Ier. Ces deux hommages du Brésil aux souverains belges rappellent leur voyage dans ce pays en 1920. En voici le compte-rendu que j'ai trouvé dans le livre "Elisabeth de Belgique : les défis d'une reine" de l'historien Georges-Henri Dumont :


"Pour de multiples raisons, les souverains belges avaient accepté l'invitation officielle que leur avait faite le président brésilien Epitacao Pessoa. Le Brésil était entré dans la guerre aux côtés des Alliés en 1917. Assez modestement sur le plan militaire (il s'était contenté d'envoyé une petite flotille dans les mers septentrionales), mais c'est en grandes quantités qu'il avait expédié des médicaments et des vivres. La Belgique ne l'avait pas oublié. Et puis Elisabeth n'était-elle pas une Bragance par sa mère, une "fille des enfants de lumière", selon les mots de Camoëns?  République depuis 1889, le Brésil se souvenait néanmoins du roi Joao VI et surtout de don Pedro qui avait proclamé l'indépendance en 1822 et pris le titre d'empereur. Les Brésiliens considéraient Elisabeth presque comme des leurs. Enfin, les souverains belges, qui avaient l'intention de se rendre bientôt au Congo, étaient heureux de l'occasion qui leur était offerte de parcourir une région tropicale. La Reine avait d'ailleurs demandé au docteur Nolf de l'accompagner afin d'enquêter sur place sur le diagnostic et le traitement des maladies tropicales.


L'embarquement eut lieu le mercredi 1er septembre 1920 au port de Zeebrugge, où avait accosté le cuirassé brésilien "Sao Paulo". Avant de franchir la passerelle et de faire ses adieux à ses trois enfants, la Reine s'entretint pendant quelques instants avec les orphelins de marins et de pêcheurs, élèves de l'école Ibis, venus lui offrir des fleurs. Puis ce furent la montée à bord, les traditionnelles acclamations de la foule massée sur le môle ou les toits des hangars, les hymnes nationaux, les ancres levées, les amarres lâchées.


La traversée fut presque sans histoire. La Reine qui aimait la chaleur et en éprouvait le besoin physique se dorait volontiers au soleil, un livre à la main. L'équipage était surpris par sa jovialité et son apparente simplicité. Elle se mêlait aux habituels jeux de bord qu'elle connaissait bien depuis son voyage aux Etats-Unis. Et le soir, elle prenait souvent sa place parmi les violonistes de l'orchestre. Comme c'était la première fois qu'elle franchissait la ligne de l'équateur, il lui fallut subir l'épreuve du baptême par le roi Neptune. En souvenir de quoi les marins lui offrirent un poudrier en cristal et bronze.


Escorté de dix torpilleurs, le "Sao Paulo" pénétra majestueusement dans la baie de Rio au début de l'après-midi du dimanche 19 septembre 1920. Pendant que, sous un soleil éclatant, les forteresses de Santa Cruz, Sao Joao et Imbuhy saluaient le cuirassé de leurs canons, soixante-quatre rameurs conduisaient vers le Roi et la Reine une galiote toute blanc et or. C'était l'historique "Dom Joao VI", construite en 1808, venue du Portugal lorsque l'arrière-grand-père maternel d'Elisabeth, fuyant l'occupation napoléonienne, s'était exilé en terre brésilienne.


Albert et Elisabeth, accueillis par le président Epitacao Pessoa, sa femme et sa fille, descendirent dans la galiote qui les mena au débarcadère. Discours, cortège triomphal jusqu'au palais de Guanabara, apparitions au balcon : la visite officielle commençait. Trop, beaucoup trop officielle au gré de la Reine. Les autorités brésiliennes avaient cru bien faire en montrant à leurs hôtes combien leur pays était européanisé. Réception au parlement, soirées de gala au théâtre, parades militaires, garden-parties, concours hippique, match de football : rien ne leur fut épargné alors qu'ils souhaitaient essentiellement rencontrer ceux qui luttaient difficilement pour le développement, les dirigeants d'établissements industriels, les responsables de l'urbanisme aux prises avec l'extension des favellas, etc.


Le mardi 27 septembre, après une semaine de cérémonies aussi lassantes que brillantes, la Reine, accompagnée du docteur Nolf et de la comtesse de Caraman-Chimay, put enfin visiter l'Institut de Médecine Tropicale Oswaldo-Cruz situé dans un faubourg de Rio. Elle s'y fit notamment expliquer comment, en quelques années, le docteur Oswaldo-Cruz, un élève de Pasteur, avait réussi à éradiquer la fièvre jaune apportée en 1849 par des navires venant d'Amérique centrale. Nommé directeur de la Santé publique par le président Rodriguez Alvoz, il avait constitué une brigade de 1.500 hommes qui procédèrent systématiquement à l'assèchement ou à la pétrolisation des marais, au nettoyage régulier des petites rivières et à l'examen quotidien des égouts de la capitale. Les résultats ne s'étaient guère fait attendre :   dès 1903, la mortalité due à la fièvre jaune était tombée à 584 décès. En 1908, on n'en enregistrait plus que 4 et l'année suivante, plus du tout. Le docteur Chagaz, successeur de Cruz, étendit le domaine des recherches de l'Institut de Médecine Tropicale aux épidémies qui décimaient le bétail. Après avoir entendu les paroles élogieuses de la Reine, Chagaz et ses collaborateurs signalèrent à celle-ci qu'ils connaissaient et appréciaient les travaux de plusieurs médecins belges, notamment le docteur Jules Bordet.


La flore brésilienne fascinait la Reine. Aussi voulut-elle passer de longues heures au jardin botanique où on lui fit admirer le premier palmier que son arrière-grand-père, le roi Joao du Portugal, planta en 1808. Albert Ier, qui semblait soucieux depuis qu'il savait son gouvernement menacé par les démissions successives du ministre de la Défense Nationale et du ministre des Colonies, planta, lui aussi, un arbre pour commémorer sa visite :  un metrodora. Pour compenser les effets débilitants de la chaleur humide de Rio de Janeiro, les souverains furent conviés à passer un jour et une nuit dans une plantation de café établie dans la montagne. La Reine en profita pour chevaucher dans la région, tantôt au trot, tantôt au galop. A un moment donné, elle piqua des deux à la poursuite d'un immense papillon bleu. Epuisés par son rythme, transpirant, la plupart des membres de sa suite abandonnèrent, l'un après l'autre, la randonnée. Elle, elle continuait, joyeuse et fougueuse comme aux beaux jours de Possenhofen.


Le périple brésilien conduisit Albert et Elisabeth à la ville résidentielle de Petrópolis, à Theresopolis peuplée de colons allemands et suisses, à Belo Horizonte, la nouvelle capitale de l'Etat de Minas Gerais, construite de toutes pièces en quelques années sur l'emplacement d'un village perdu, à Sao Paulo où le prince Léopold vint rejoindre ses parents. A nouveau, trop de cérémonies officielles, mais aussi un enthousiasme populaire délirant, ponctué à chaque gare de salves de fusil et de coups de revolver. Le roi Albert prononça une nouvelle série de discours de remerciement dans le style banal qui convenait. Toutefois, lors de la réception à la Cour de Justice de Belo Horizonte, il glissa une petite phrase qui ne passa pas inaperçue :  "Plus un pays avance dans la civilisation, plus le pouvoir judiciaire y occupe une situation indépendante et respectée".


Quant à la Reine, elle visita à Sao Paulo le couvent de l'ordre belge de Saint-Vincent dont l'école était fréquentée par les enfants de la classe ouvrière. Et pour ne pas faire de discrimination, elle s'arrêta aussi chez les sœurs de Saint-Augustin, un autre ordre belge, qui réservaient leur enseignement aux enfants de ce qu'on appelait la "bonne société".


Le vendredi 8 octobre, le Roi, la Reine et le prince Léopold partirent pour la plaine de Campinas, le plus ancien centre de plantations de café de la région. A cheval, ils montèrent jusqu'à l'important institut zootechnique. Puis ce fut la visite des différents centres agricoles de la Fazenda de Guatapara, suivies de celle du port de Santos aux entrepôts bourrés de sacs de café.


Le voyage se termina comme il avait commencé : à bord du "Sao Paulo". A l'escale de Lisbonne, Elisabeth retrouva le souvenir de ses ancêtres : pour elle, les Portugais tirèrent les carrosses royaux exposés au musée près de la tour de Belem".


(extrait de "Elisabeth de Belgique : les défis d'une reine" de Georges-Henri Dumont)   

Activités officielles en juin 2014

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16 audiences pour le Roi :  le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 4 fois), le président de la NVA Bart De Wever (reçu 4 fois), le président des Etats-Unis Barack Obama, le président du MR Charles Michel (reçu 2 fois), le président du CD&V Wouter Beke, le président f.f. du PS Paul Magnette, le président du CDH Benoît Lutgen, la présidente du VLD Gwendolyn Rutten et le président du SPA Bruno Tobback.


19 activités officielles pour le Roi :  messe pour la Liberté en la cathédrale de Varsovie, cérémonie officielle pour les 25 ans des élections libres polonaises, déjeuner au palais présidentiel de Varsovie, clôture du Forum des Entrepreneurs Chinois à Bruxelles, déjeuner offert par le président français au château de Bénouville, 70ème anniversaire du Débarquement de Normandie, inauguration de la nouvelle salle Albert II du musée Bellevue, dernier entraînement des Diables Rouges avant leur départ, concert de clôture du Concours Musical Reine Elisabeth, remise du Prix Francqui 2014, table ronde avec des entreprises belges ayant eu des contrats à la Coupe du Monde au Brésil, prestation de serment du secrétaire d'Etat John Crombez, prestation de serment du secrétaire d'Etat Philippe Courard, dépôt de fleurs devant le buste du roi Albert Ier à Rio, inauguration de la nouvelle plaque de l'avenue reine Elisabeth à Rio, rencontre à Rio avec des entreprises belges, visite du Pain de Sucre à Rio, match de football Belgique/Russie, prestation de serment du ministre-président de la communauté germanophone Olivier Paasch.


20 activités officielles pour la Reine :  remise des prix du Concours Musical Reine Elisabeth, messe pour la Liberté en la cathédrale de Varsovie, cérémonie officielle pour les 25 ans des élections libres polonaises, déjeuner au palais présidentiel de Varsovie, symposium European Fashion Summit, déjeuner offert par le président français au château de Bénouville, 70ème anniversaire du Débarquement de Normandie, inauguration de la nouvelle salle Albert II du musée Bellevue, dernier entraînement des Diables Rouges avant leur départ, concert de clôture du Concours Musical Reine Elisabeth, visite du service de psychiatrie pour personnes âgées de la KUL, dépôt de fleurs devant le buste du roi Albert Ier à Rio, inauguration de la nouvelle plaque de l'avenue reine Elisabeth à Rio, rencontre à Rio avec des entreprises belges, visite du Pain de Sucre à Rio, visite de SOS Villages d'Enfants à Rio, visite du projet "Eyes of the World" soutenu par les Diables Rouges à Rio, match de football Belgique/Russie, déjeuner de travail sur la Global Education First Initiative, remise du Prix Fédéral de Lutte contre la Pauvreté 2014.


2 activités officielles pour le roi Albert II :  inauguration de la nouvelle salle Albert II du musée Bellevue, séance académique de l'asbl Quartier des Arts (dont il est le président d'honneur).


3 activités officielles pour la reine Paola :  remise des Prix Reine Paola pour l'Enseignement 2014, inauguration de la nouvelle salle Albert II du musée Bellevue, séance académique de l'asbl Quartier des Arts.


0 activité officielle pour la reine Fabiola.


6 activités officielles pour la princesse Astrid :  inauguration de la nouvelle salle Albert II du musée Bellevue, 3ème conférence de suivi de la convention d'Ottawa sur les mines antipersonnels, rencontre avec la Première Dame du Mozambique, visite d'un projet d'Handicap International, visite d'un projet d'aide aux victimes des mines antipersonnels soutenu par l'Union Européenne, fête nationale du Mozambique.


2 activités officielles pour le prince Lorenz :  inauguration de la nouvelle salle Albert II du musée Bellevue, visite de l'exposition "Petites Histoires d'un Grand Trésor"à Namur.


6 activités officielles pour le prince Laurent :  inauguration de la nouvelle salle Albert II du musée Bellevue, inauguration d'un nouveau commissariat en région bruxelloise, visite du centre neurologique William Lennox à Ottignies, concert au profit de la Fondation Prince Laurent, rencontre à Rome avec le directeur général de la FAO, session plénière à Rome de la commission des forêts de la FAO.


5 activités officielles pour la princesse Claire :  concert de clôture du Concours Musical Reine Elisabeth, cérémonie franco-belge à Deauville pour les 70 ans du Débarquement, inauguration de la nouvelle salle Albert II du musée Bellevue, concert au profit de la Fondation Prince Laurent, baptême de la Rose Edouard Vermeulen au château d'Hex.


Récapitulatif des activités officielles de janvier à juin (source :  www.monarchie.be) :


Roi :   90 activités officielles + 100 audiences


Reine :   88 activités officielles


Princesse Astrid :   61 activités officielles


Prince Laurent :   19 activités officielles


Reine Paola :   14 activités officielles


Roi Albert II :   13 activités officielles


Prince Lorenz :  11 activités officielles


Princesse Claire :   10 activités officielles


Reine Fabiola :   0 activité officielle

"Philippe, comte de Flandre, frère de Léopold II" (Damien Bilteryst)

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                                               9782873868949              


Né en 1837, le prince Philippe de Belgique est le fils cadet du roi Léopold Ier et de la reine Louise-Marie, et est titré comte de Flandre. Il reçoit des cours particuliers jusqu'à l'âge de 18 ans, mais son instruction manque de structure et souffre de rivalités et de clivages d'âge entre les professeurs. En 1846, il est nommé sous-lieutenant au régiment des guides, mais cette désignation est surtout symbolique. Le décès de sa mère et le départ de sa sœur Charlotte dont il est proche, l'attristent beaucoup. L'ambiance à Laeken devient morose.


C'est Auguste Scheler (bibliothécaire du Roi) qui transmet sa passion des livres à Philippe dont les premiers achats remontent aux années 50. Ses deux autres grandes passions sont la chasse et les antiquités. Il achète le domaine de Campine de plus de 2.000 ha. A partir de 21 ans, il commence à devenir sourd. Son père et sa grand-mère la reine Marie-Amélie déplorent son oisiveté. Léopold Ier lui demande de le représenter en Scandinavie et en Russie en 1860, puis deux fois en 1861 en Prusse. En 1863, il se rend à Paris qu'il n'avait plus revu depuis l'abdication de son grand-père en 1848, et est reçu chaleureusement par Napoléon III.


Le comte de Flandre refuse les trônes de Grèce et Roumanie, un mariage avec la princesse héritière du Brésil, et s'en explique dans une lettre :   "Je n'aurai jamais ici qu'un rôle très effacé et je ne m'en plains pas. Je n'ambitionne pas la périlleuse et difficile mission de diriger un peuple".  Il dit de sa sœur Charlotte, éphémère impératrice du Mexique :   "Toujours la même folie : l'ambition. Si je deviens un jour fou, ce ne sera pas de cela".  Sur le plan privé, à part un coup de cœur pour la princesse Alice de Grande-Bretagne (fille de la reine Victoria), il rejette toutes les suggestions de mariage.


Le prince est avantagé dans le testament de son père (décédé en 1865) dont la fortune totale est estimée à un milliard d'euros actuels. Il reçoit notamment la bibliothèque, plusieurs tableaux (dont 4 Breughel l'Ancien), la villa Giulia en Italie (qu'il vendra en 1871), 2.500 ha en Moravie et 7.000 ha en Slovaquie (qu'il vendra en 1889). Son frère Léopold II devenu roi, Philippe prend son indépendance :  il achète un palais dans la rue de la Régence à Bruxelles et le château des Amerois près de Bouillon, et il fait un mariage arrangé en 1867 avec la princesse Marie de Hohenzollern qui lui permet de jouer les intermédiaires entre Léopold II et la Prusse.


Le comte et la comtesse de Flandre auront cinq enfants :   Baudouin, Joséphine (morte en bas âge), Henriette, Joséphine et Albert. Si leur foyer est nettement plus chaleureux que celui des souverains, l'auteur nous livre un grand scoop dont les historiens n'avaient jamais parlé :  une relation extra-conjugale d'une dizaine d'années entre Philippe et Marie Bastin, une femme de chambre engagée en 1884. Le prince voyage également souvent seul à Paris et en Italie.


En 1891, c'est le drame :   "La mort inopinée de Baudouin change à jamais la vie des Flandre. Si Marie parvient peu à peu à trouver, dans le secours de la religion et dans la pratique de ses activités artistiques, une relative sérénité, Philippe sombre dans de véritables accès de dépression qui dureront jusqu'à son dernier jour. Jadis flegmatique et désinvolte, il devient maussade, perpétuellement anxieux et tracassé. Ses railleries d'autrefois prennent maintenant un tour plus sarcastique. Elles masquent mal ses blessures personnelles et surtout le deuil si brutal de son fils qu'il ne parviendra jamais à faire. A 53 ans, il s'est déjà désinvesti depuis longtemps des rôles qu'il aurait dû jouer :  successeur peu impliqué du Roi son frère, père parfois lointain de ses trois enfants survivants, époux amical mais devenu volage de Marie, paroissien zélé en apparence, mais sans réelle ferveur religieuse, Philippe, souvent sous l'emprise d'un chagrin chronique, ne songe plus qu'à s'affranchir des dernières contraintes qui pèsent sur son existence".


Suite à l'élection de députés socialistes au Parlement en 1894, le vote de la dotation du comte de Flandre donne lieu chaque année à des débats houleux. Devenu malgré lui le symbole du capitalisme, Philippe veut y renoncer mais Léopold II refuse. Il est également opposé aux projets africains de son frère.


Ses deux sœurs mariées (Henriette avec le prince Emmanuel d'Orléans, Joséphine avec le prince Charles de Hohenzollern), Albert reste le seul célibataire avec ses parents au palais de la rue de la Régence où il étouffe. Les comtes de Flandre ne comprennent pas leur fils, un homme bien de son temps, ouvert aux idées neuves et soucieux des questions sociales. Mais ils soutiennent Albert dans son projet de mariage avec la princesse Isabelle d'Orléans ; Léopold II refuse. Finalement, il épouse Elisabeth de Bavière.


Devenu grand-père, le prince Philippe achète la villa Halishorn près de Lucerne en 1899, et démissionne du commandement supérieur de la cavalerie en 1902 suite à un désaccord avec Léopold II sur une nomination. Les deux frères ne se verront plus beaucoup. Victime d'une congestion cérébrale en 1902, il se rapproche de son épouse et s'éteint en 1905. Son fils, le futur Albert Ier, devient le nouvel héritier du trône.


Bien que prince cadet, le comte de Flandre aura assuré l'avenir de la dynastie suite au décès du fils unique de Léopold II, et c'est aujourd'hui son arrière-arrière-petit-fils (qui porte son prénom) qui est le septième roi des Belges. Son palais de la rue de la Régence est actuellement occupé par la Cour des Comptes, et son château des Amerois appartient à la famille Solvay. Et bravo à Damien Bilteryst pour cette biographie intéressante, bien documentée, objective et agréable à lire!


Du même auteur :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2013/08/le-prince-baudouin-frere-du-roi.html

Interview de l'historien Damien Bilteryst

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9782873868949      


"D'où vous vient votre intérêt pour les têtes couronnées, et en particulier celles du XIXème siècle?
- A vrai dire, cet intérêt est tellement ancré en moi qu'il m'est impossible d'expliquer ses origines ; c'est une évidence, elle est là. La période que je préfère va de la fin du XVIIIème siècle jusqu'à 1914. Cet intérêt n'est pas seulement lié aux royautés, il concerne plusieurs aspects, et notamment l'architecture. Tout ce qui a été bâti entre disons 1760 et 1880 est séduisant et les personnes, les princes qui vivaient dans ces demeures suscitent l'intérêt.


- Comment avez-vous procédé pour les recherches? Lequel des deux livres a été le plus facile à écrire?
- Les recherches ont naturellement débuté aux archives du palais royal de Bruxelles. Là sont conservés deux fonds justement dénommés "Comte de Flandre" et "Comtesse de Flandre". Ils incluent une grande variété de documents qui permettent de côtoyer au plus près l'univers des Flandre :  des milliers de lettres privées, des cahiers scolaires, des photographies,... Bien entendu, j'ai aussi consulté d'autres fonds d'archives au palais :  le célèbre fonds Goffinet, les archives du Grand Maréchalat de la Cour, des dossiers du cabinet du roi Léopold II, du secrétariat du prince Albert, les fonds Conway, d'Hulst, Mexique, les archives de la reine Louise, ... Ensuite, au Musée de l'Armée, il y a l'incontournable fonds Wilmet :  6.660 pages de documents retranscrits comprenant de la correspondance privée aujourd'hui détruite ou dispersée suite à des ventes et des témoignages recueillis dans les années 30 auprès des princesses Henriette et Joséphine, de serviteurs, de proches des Flandre. Je m'en voudrais d'oublier les dossiers d'officiers, les archives de l'Ecole Militaire et les lettres en mains privées. Des documents inédits constituant autant de sources premières passionnantes à analyser. Je n'ai pas trouvé l'un des deux livres plus difficile à écrire, j'ai pris autant de plaisir lors de l'écriture des deux biographies!


- On a souvent décrit le foyer des comtes de Flandre comme plus bourgeois que royal, mais vous démontrez dans vos livres que ce n'était pas tout à fait la réalité?
- Oui, cette épithète "bourgeoise" est une erreur d'appréciation due à la plume de Martin Schweisthal, le dernier bibliothécaire du comte de Flandre. Depuis elle a fait flores, sans tenir aucun compte de la réalité. Le comte de Flandre est l'une des premières fortunes du royaume, il possède nombre de domaines à l'étranger, vit dans le luxe le plus absolu et voyage dans l'Europe entière. Ses goûts sont ceux d'un aristocrate de très haute naissance. Je ne vois donc rien de comparable avec la bourgeoisie de l'époque...


- Autre légende :  les comtes de Flandre étaient présentés comme un couple très uni par opposition aux souverains qui vivaient séparés. Or, vous dévoilez un grand scoop à ce sujet. Comment est-ce possible que cette relation extraconjugale ait pu rester secrète pendant plus d'un siècle?
- Philippe mène exactement le même genre de vie que celui de son frère Léopold II. Son entourage ne peut l'ignorer, les milieux proches des Flandre non plus. Cependant, au moment où la presse antimonarchique commence à s'intéresser à la vie sentimentale des princes, vers 1902-1903, le comte de Flandre est à la fin de sa vie et a retrouvé une existence moins sujette aux commérages.


- S'il était connu que Maximilien et Charlotte ne formaient pas un couple uni, vous avez trouvé une lettre du prince Philippe qui donne clairement son point de vue sur le mariage de sa sœur. N'est-ce pas la première fois qu'on en parle de façon si directe?
- Nous n'allons bien sûr pas dévoiler le contenu de cette lettre de Philippe (intégralement reproduite dans la biographie) que j'ai lue avec la stupéfaction que vous imaginez. Ce témoignage de première main apporte en effet un nouvel éclairage sans ambiguïté sur la situation conjugale de Maximilien et Charlotte....


- Dans votre biographie du prince Baudouin, vous démontez les nombreuses thèses fantaisistes qui ont circulé sur sa mort. Tout cela aurait pu être évité avec une meilleure communication de la famille royale, et on ne peut s'empêcher de penser que c'est toujours d'actualité plus d'un siècle plus tard?
- On connaît Léopold II comme bâtisseur, colonisateur, visionnaire mais il est également un excellent "communiquant" si toutefois on se permet cet anachronisme. Or, dans les jours qui ont précédé la mort de Baudouin, le Roi n'a pas mesuré l'impact que le manque d'informations aurait auprès du public... Pour ce qui est de l'époque actuelle, je dirais simplement que tout en reconnaissant le rôle nécessaire de la communication, je trouve qu'il est surestimé en règle générale. Si ce qui est mis en scène ne correspond pas à la réalité, on tombe dans la fausseté, éphémère par essence.


- On pourrait aussi rapprocher le débat sur la dotation et le rôle du comte de Flandre avec deux autres cadets (le prince-régent Charles et le prince Laurent)?
- On pourrait parler de situation récurrente au sein de la dynastie et aborder le thème de la place peu enviable du second fils. Or, à y voir de plus près, les situations sont très différentes. Le comte de Flandre bataillait pour ne plus recevoir de dotation et second fils, il était le préféré de son père, vous voyez que les données diffèrent... Pour ce qui est de la relation entre le roi Albert II et son frère aîné le roi Baudouin, elle est exemplaire comme l'était d'ailleurs celle entre le futur roi Albert I et son frère le prince Baudouin.... Le roi Albert II a d'ailleurs évoqué récemment cette coïncidence entre les deux prénoms. C'est plutôt cette répétition qui me frappe.


- Autre thème toujours d'actualité :  les problèmes linguistiques. Vous en parlez beaucoup dans votre livre sur le prince Baudouin et son premier discours en néerlandais, mais quelle était la position de son père le comte de Flandre à ce sujet?
- Le discours prononcé par le prince Baudouin en néerlandais lors des fêtes de Bruges en 1887 est un excellent exemple de la communication intelligente du roi Léopold II dont je parlais tout à l'heure. Quant à l'opinion du comte de Flandre, elle était voisine d'un désintérêt total sur la question linguistique...


- Qu'est devenue la bibliothèque réputée du prince Philippe? Si ses diverses propriétés ont été vendues par ses héritiers, seule la villa d'Halishorn est restée dans la famille royale?
- Cette bibliothèque était une propriété privée :  elle a subi un sort similaire à celui des héritages privés : partages, ventes,...  La villa de Halishorn, achetée quelques années avant la mort du comte de Flandre, devait permettre d'offrir un lieu de villégiature qui remplacerait les séjours aux Amerois où Philippe ne se plaisait guère. Elle a en effet été conservée par la famille royale belge durant plusieurs décennies.


- On a souvent écrit que la comtesse de Flandre avait voulu privilégier son petit-fils Charles, le nouveau comte de Flandre, mais il s'avère que ce ne fut pas le cas après son décès. Était-ce une rumeur ou avez-vous trouvé des informations à ce sujet?
- J'ai, en effet, lu dans le fonds Wilmet que la comtesse de Flandre souhaitait qu'un jour, les Amerois deviennent la propriété de son petit-fils Charles. Pour le reste de l'héritage, elle n'a exprimé, à ma connaissance, aucun souhait de privilégier quiconque.


- Lors de vos recherches dans les archives, quels sont les personnages, les sujets, les périodes de l'histoire de notre dynastie qui ont été oubliés par les historiens et mériteraient de futures recherches? Avez-vous des projets personnels?
- Il y a encore beaucoup à dire sur la dynastie belge. J'ai à l'esprit plusieurs idées, mais aucune d'elle ne s'impose encore de manière évidente. Je sais en revanche que le prochain livre sera dans la lignée des premiers et me permettra de faire découvrir des aspects méconnus de la famille royale.


- Dans quelques jours, il y aura un an que le roi Philippe (qui porte le prénom de son arrière-arrière-grand-père) est monté sur le trône. Quel regard portez-vous sur cette première année de règne?
- Je porte un regard très positif sur cette première année de règne. Au moment où le prince Philippe a prêté le serment constitutionnel, il est devenu le Roi dans toute l'acceptation du terme. Cela ne m'a d'ailleurs guère surpris!".

Activités royales en juillet 2014

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15 audiences pour le Roi :   le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 2 fois), l'informateur Charles Michel (reçu 3 fois), les co-formateurs Charles Michel et Kris Peeters (reçus ensemble), le général-major Jean-Paul De Coninck, le général-major d'aviation Michel Ocula, le général-major Marc Thys, le président du parlement flamand Jan Peumans, ainsi que les ambassadeurs du Kirghistan, Caraïbe orientale, Libye, Mauritanie et Togo.


13 activités officielles pour le Roi :  rencontre avec les Diables Rouges au palais royal, départ à Ypres de la 5ème étape du Tour de France, prestation de serment du ministre-président de la région bruxelloise Rudi Vervoort, prestation de serment du ministre-président de la communauté française Rudy Demotte, prestation de serment du ministre-président de la région wallonne Paul Magnette, prestation de serment de la secrétaire d'Etat Catherine Fonck, prestation de serment du ministre-président de la région flamande Geert Bourgeois, concert de l'Orchestre National de Belgique, bal populaire dans le quartier des Marolles, Te Deum à Bruxelles, défilé militaire sur la place des Palais, fête au parc royal, feu d'artifice.


10 activités officielles pour la Reine :  visite de l'Institut Huis aan Zee au Coq, rencontre avec les Diables Rouges au palais royal, baptême du patrouilleur Castor à Zeebrugge, 20ème anniversaire des Ciniclowns à Anvers, concert de l'Orchestre National de Belgique, bal populaire dans le quartier des Marolles, Te Deum à Bruxelles, défilé militaire sur la place des Palais, fête au parc royal, feu d'artifice.


0 activité officielle pour le roi Albert II, la reine Paola et la reine Fabiola.


4 activités officielles pour la princesse Astrid :  concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Bruges, défilé militaire sur la place des Palais, fête au parc royal.


5 activités officielles pour le prince Lorenz :  concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Bruges, défilé militaire sur la place des Palais, fête au parc royal, messe à Laeken à la mémoire du roi Baudouin.


8 activités officielles pour le prince Laurent :  cérémonie au Cénotaphe à Londres, concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Namur, défilé militaire sur la place des Palais, fête au parc royal, hommage aux victimes du vol de Malaysia Airlines, foire agricole de Libramont, festival Tomorowland.


4 activités officielles pour la princesse Claire :  concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Namur, défilé militaire sur la place des Palais, fête au parc royal.




Récapitulatif des activités officielles de janvier à juillet 2014 :


Roi :   103 activités officielles + 115 audiences


Reine :  98 activités officielles


Princesse Astrid :   65 activités officielles


Prince Laurent :  27 activités officielles


Prince Lorenz :   16 activités officielles


Princesse Claire :  14 activités officielles


Reine Paola :  14 activités officielles


Roi Albert II :  13 activités officielles


Reine Fabiola :   0 activité officielle    

"Albert et Elisabeth : le film de la vie d'un couple royal" (éditions Mardaga)

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Ecrit par 12 auteurs du nord et du sud du pays,  cet ouvrage collectif prolonge l'exposition organisée en hommage au roi Albert Ier et à la reine Elisabeth durant l'été 2014 au palais royal. Ils ont bénéficié de l'aide de la Cinémathèque Royale de Belgique, du Centre d'étude Guerres et Sociétés, et de l'Association Dynastie et Patrimoine Culturel.


C'est le roi Philippe en personne qui a écrit l'avant-propos de ce livre et fait remarquer plusieurs choses :
"Lorsqu'Albert Ier a succédé à son oncle, la monarchie avait pour plusieurs raisons perdu de sa popularité. A son décès tragique, 25 ans et une guerre mondiale plus tard, le Roi avait réussi à gagner le cœur de son peuple et à donner un nouvel élan à la Belgique, tant au niveau national qu'international".
-  "Pendant cette guerre, Albert Ier ne s'est pas seulement comporté en chef d'Etat responsable. Il a également senti que le monde était en train de changer. Et que la souffrance du soldat dans la boue des tranchées et l'oppression pesant sur le pays occupé étaient portées par tous les Belges, solidaires et unis".
-  "Mon arrière-grand-père avait aussi compris que le cinéma permettait de communiquer d'une tout autre façon avec le monde extérieur, mieux encore, que cela rendait cette communication nécessaire. Comme dans tout ce qu'il faisait ou presque, il n'a donc rien laissé au hasard dans ce domaine".
-  "J'ai aussi été frappé par l'enthousiasme du Roi et de la Reine à parcourir le monde. Albert et Elisabeth ont régné dans un monde globalisé avant la lettre".
-  "Le roi Albert Ier a été le premier roi des Belges à ne pas se présenter seul au monde extérieur, mais à le faire, dès le début, avec la Reine à ses côtés".


Le roi Philippe résume assez bien les différents aspects mis en avant par les spécialistes de cet ouvrage, qui n'est pas une biographie mais donne déjà un bel aperçu de leur règne, tant par les textes que par les photos. Durant la guerre, Albert Ier a parfois agi sans l'accord de ses ministres et jusqu'en septembre 1918, il maintient ses troupes dans des positions défensives et ne veut pas participer aux combats des Britanniques et des Français. Il impose ensuite le suffrage universel qui change le système parlementaire belge :  des gouvernements de coalition sont désormais nécessaires, ce qui renforce le rôle de médiateur du Roi. Quelques fois, il utilise des lettres ouvertes rendues publiques pour soutenir certaines réformes ou projets de lois. Cet ouvrage explique aussi l'intérêt du couple royal pour le Congo, les sciences et le cinéma (qu'il a abondamment utilisé pour sa communication).

La villa Astrida de la reine Fabiola à Motril

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         Villa Astrida de Motril: la Reine Fabiola   
Après leur mariage, le couple royal prend l'habitude de passer ses vacances en Espagne afin de revoir la famille de la reine Fabiola. En 1970, ils décident de construire une résidence de vacances à Motril en Andalousie. Situé au bord de la Méditerranée, Motril se trouve non loin de Grenade. Le terrain, qui appartenait aux autorités locales et à des dirigeants d'une sucrerie, leur est offert. Nommée "Villa Astrida" (en hommage à la quatrième reine des Belges), la demeure comporte un bâtiment principal (voir photo ci-dessus) avec piscine, et deux bâtiments annexes plus petits. La propriété est entourée d'un haut muret, et est ceinturée d'un côté par une route (en haut de la photo ci-dessus) et de l'autre par une plage accessible à tous.    


Pendant 23 ans, Baudouin et Fabiola vont se rendre à Motril pour leurs vacances d'été, et aussi à d'autres moments de l'année comme Noël ou Pâques. Ils y recevront plusieurs fois la visite du roi Juan Carlos et de la reine Sophie d'Espagne. Et c'est sur une des terrasses que le roi Baudouin décède le 31 juillet 1993....  Le lendemain, le premier ministre belge Jean-Luc Dehaene s'y rend, avec le ministre de la Justice, pour constater le décès, et confiera plus tard que l'intérieur était très simple, sans aucun luxe. Un festival de musique sacrée sera organisé par les autorités locales en la mémoire de leur plus célèbre résident.


Après les funérailles de son époux et la prestation de serment du nouveau roi Albert II, la reine Fabiola retourne à la Villa Astrida en compagnie de la princesse Nori du Japon, fille du couple impérial, qui passe ses vacances avec elle. Par contre, elle renonce à leur bateau "Avila" qui était amarré non loin de là, et va désormais rejoindre le Musée de l'Armée à Bruxelles.


La Villa Astrida appartient toujours à la reine Fabiola mais sa santé ne lui permet plus de s'y rendre. Selon certains échos, sa dernière visite remonte à 2011. La propriété est cependant occupée de temps en temps par ses neveux espagnols, et les princes Philippe et Laurent y auraient également passé des vacances. En 2013, les autorités locales ont exproprié une petite bande du terrain :  368 mètres carrés longeant le littoral, afin d'y construire un chemin public. Les touristes et les habitants se plaignaient de devoir se garer d'un côté de la propriété de la Reine, et de devoir en faire le tour pour profiter de la plage. Le chemin leur permet désormais de relier plus facilement la plage et le parking. Et un muret garantit toujours la tranquilité des locataires de la "Villa Astrida".


Que va devenir la Villa Astrida après le décès de la reine Fabiola?  Impossible à dire à l'heure actuelle. Contrairement à son domaine d'Opgrimbie légué à la fondation privée Astrida (qui n'a rien à voir avec la propriété de Motril), la Villa Astrida lui appartient toujours en pleine propriété.

Activités royales en août 2014

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                             Photo


1 audience pour le Roi :  les co-formateurs Kris Peeters et Charles Michel (reçus ensemble).


8 activités officielles pour le Roi :  hommage à Thimister au cavalier Fonck, hommage aux victimes du fort Loncin, commémoration de la première guerre mondiale à Liège, déjeuner au palais provincial de Liège avec les chefs d'Etat et de gouvernement, commémoration de la première guerre mondiale à Louvain, commémoration de la première guerre mondiale au cimetière militaire de Saint-Symphorien, commémoration de la première guerre mondiale à Dinant, 200ème anniversaire du royaume des Pays-Bas à Maastricht.


5 activités officielles pour la Reine :  commémoration de la première guerre mondiale à Liège, déjeuner au palais provincial de Liège avec les chefs d'Etat et de gouvernement, commémoration de la première guerre mondiale à Louvain, commémoration de la première guerre mondiale au cimetière militaire de Saint-Symphorien, 200ème anniversaire du royaume des Pays-Bas à Maastricht.


1 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola :  inauguration de l'exposition sur le peintre italien Carlo Carra à Forte dei Marmi.


0 activité officielle pour la reine Fabiola, la princesse Astrid, le prince Lorenz, le prince Laurent et la princesse Claire.


Récapitulatif des activités officielles de janvier à août 2014 (source : www.monarchie.be) :


Roi :  111 activités officielles + 116 audiences


Reine :   103 activités officielles


Princesse Astrid :   65 activités officielles


Prince Laurent :   27 activités officielles


Prince Lorenz :   16 activités officielles


Reine Paola :   15 activités officielles


Roi Albert II :   14 activités officielles


Princesse Claire :   14 activités officielles


Reine Fabiola :   0 activité officielle

La princesse Marie-Esméralda et la delphinothérapie

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                              Photo : A la fin du mois d'août, la princesse Esméralda était à Benidorm en Espagne avec l'association Delphus qui a envoyé le 100ème enfant autiste belge suivre la delphinothérapie a la Fundacion Aqualandia Mundomar. La Princesse est Président d'Honneur de Delphus dont elle assume également la vice-présidence.   © S.A.R. la Princesse Esméralda de Belgique/tous droits réservés
                   
Voici une photo récente de la princesse Marie-Esméralda (tante du Roi) lors de son voyage avec l'association Delphus à l'occasion de l'envoi du 100ème enfant belge autiste à Benidorm en Espagne pour y suivre de la delphinothérapie. La princesse est la présidente d'honneur de Delphus (www.delphus.be), et avait d'ailleurs reçu, en octobre 2013, le soutien de sa belle-soeur la princesse Léa et de son neveu le prince Laurent venus au Musée Bellevue pour le dîner au profit de l'association. 


Voici une carte blanche que la princesse Marie-Esméralda avait écrite à ce sujet en 2007 pour "Paris Match Belgique" :


Le dauphin glisse à la surface de l'eau, plongeant et émergeant tour à tour dans une sorte de ballet silencieux. Assis sur les marches du bassin, un enfant au visage hermétique, isolé dans son propre monde, observe l'animal. Il s'accroche à l'épaule de Branko, le thérapeute, qui ne le quitte pas. Le dauphin s'approche doucement. On dirait qu'il veut rassurer l'enfant. Puis, il s'éloigne. Le petit garçon agite la tête comme s'il voulait appeler l'animal. Et celui-ci revient. Soudain, il donne un gros coup de queue qui éclabousse l'enfant. Surpris, le garçon hésite une seconde puis, d'un grand geste de la main, à son tour, il envoie une gerbe d'eau vers le dauphin. Le premier enfant est établi. Un sourire éclaire les visages du patient et du thérapeute.


Comme à chaque fois qu'il m'a été donné d'assister à une séance de delphinothérapie, l'émotion me serre la gorge. Il se passe décidément quelque chose de très fort entre l'enfant et l'animal, avec la complicité essentielle du thérapeute. Comment me suis-je retrouvée au bord de cette piscine, par une belle journée de septembre sur la côte espagnole? Par l'entremise des dauphins, tout naturellement. Le Fonds Léopold III pour la protection et l'exploration de la nature que je préside depuis la mort de mon père, a financé une mission de Thierry Bouveroux, un jeune chercheur qui étudie les cétacés dans leur milieu naturel au large de la Floride. Il était soutenu par l'association Delphus et j'ai ainsi rencontré le comte Baudouin de Grunne, son enthousiaste et infatigable président. Il m'a offert la présidence d'honneur. Avant d'accepter, j'ai voulu me rendre en Espagne et assister à une séance de delphinothérapie. Pour comprendre en quoi elle consiste. C'est ainsi que j'ai découvert le dévouement et le professionnalisme du personnel soignant et la joie des enfants et de leur famille. Depuis, investie dans l'action de Delphus, je suis revenue à Mundomar où nous avons tenu, au mois de mai dernier, un colloque scientifique sur la delphinothérapie.


En 2007, Delphus a envoyé onze enfants belges suivre le traitement offert par la fondation Aqualandia à Benidorm en Espagne. Cette fondation permet chaque année à plus de 300 enfants souffrant de différents troubles physiques et mentaux tels que l'autisme, la trisomie, la mucoviscidose, les lésions de la moëlle épinière, de bénéficier gratuitement d'une semaine de delphinothérapie.


"Les séances durent de 30 à 45 minutes", explique Branko Weitzmann, un Allemand athlétique aux yeux clairs. Psychologue et kinésithérapeute, il travaille depuis de longues années en Espagne. Il a rejoint l'équipe d'Aqualandia après avoir visité plusieurs centres de thérapie aux Etats-Unis et en Israël. "Chaque enfant est différent et j'étudie avec soin son dossier médical", précise Branko.


Parfois, deux ou trois séances sont nécessaires avant que l'enfant se sente à l'aise et établisse le contact avec le dauphin. Nous ne forçons jamais l'animal et nous ne le récompensons pas par de la nourriture, à l'inverse de ce qui se passe pendant le dressage ou le spectacle. Pendant le traitement, le contact avec les patients est entièrement spontané. Selon moi, toutes les thérapies utilisant des animaux, tels que les chevaux, les chiens ou les dauphins, obtiennent des résultats positifs. La delphinothérapie présente toutefois deux avantages :  l'élément aquatique propice à la relaxation du patient et la fascination qu'exerce ce mammifère si ludique.


Dès que l'enfant se sent en confiance dans la piscine avec le dauphin, nous commençons la thérapie proprement dite. Des mouvements, bien sûr, mais aussi des exercices de coordination, de concentration, de reconnaissance de couleurs et de formes. L'animal agit comme un catalyseur dans la relation d'aide. Il est, à la fois, source de motivation et de récompense pour l'enfant qui tente d'atteindre un objectif ou de réaliser une tâche bien précise. Je suis toujours émerveillée d'observer comment le dauphin, un animal puissant et parfois agressif, perçoit immédiatement la fragilité d'un enfant handicapé et le traite différemment d'un enfant sain ou d'un adulte.


Les thérapies assistées par l'animal sont aujourd'hui utilisées, un peu partout dans le monde, comme auxiliaires aux thérapies conventionnelles. Elles ne les remplacent pas, et, en aucun cas, elles ne guérissent le malade. Mais elles permettent souvent d'instaurer une communication et d'améliorer la qualité de vie des patients ainsi que l'ont remarqué de nombreux parents d'enfants traités à Mundomar. Elles complètent et renforcent les résultats obtenus avec des méthodes traditionnelles de soins. La semaine de traitement à Benidorm est précédée et suivie par une visite médicale afin d'enregistrer les éventuelles améliorations. Un questionnaire exhaustif a été mis au point par l'association "Le Chat Botté", un centre d'accueil et de stimulation précoce pour enfants de 2 à 6 ans dans le Brabant wallon. Il est soumis aux parents et à une personne étrangère, et se veut une véritable échelle d'évaluation du développement de chaque enfant.


Cette année, en outre, deux doctorantes, Lieve Meers de l'Université de Gand et Marie Maurer de l'Université de Paris V, ont entrepris une étude scientifique sur la relation enfant/dauphin. Ces jeunes femmes analysent le produit de 150 heures de tournage à Mundomar. Cinq caméras ont, en effet, été placés à différents endroits stratégiques au bord du bassin afin de suivre, en continu, les séances de delphinothérapie. Un programme informatique permet à Marie Meunier de coder les comportements des enfants, leurs gestes, leurs expressions, leurs regards vers l'animal, et d'établir ainsi le profil comportemental de chacun. Lieve Meers, quant à elle, s'intéresse à l'éventuel impact de la thérapie sur les dauphins. Cette double étude, basée sur un matériel vidéo exceptionnel, devrait apporter des informations très intéressantes et représente une première européenne. La direction générale de la santé de la Commission Européenne a d'ailleurs marqué son intérêt et nous a demandé de venir exposer notre action à l'occasion du lancement d'une stratégie communautaire sur la santé mentale.


Le succès croissant de la delphinothérapie ne va pas sans susciter des critiques. Des associations de protection des animaux s'élèvent contre l'utilisation des dauphins en captivité. Ce débat nous tient à cœur. Delphus étant une association d'étude et de protection des dauphins, et moi-même étant une farouche avocate de la protection de l'environnement, nous avons pris toutes nos précautions et nous avons voulu vérifier les conditions de vie des dauphins de Mundomar. Nous avons constaté que ceux-ci sont en excellente santé et qu'il y a eu plusieurs naissances ces dernières années. Les bassins sont spacieux et bien entretenus. D'autre part, la réinsertion en mer de dauphins captifs n'étant pas réalisable, pourquoi ne pas les utiliser pour soigner gratuitement les enfants?


Il est également important de souligner que les enfants ne sont pas les seuls bénéficiaires de cette semaine de traitement en Espagne. Les parents en ressentent les bienfaits grâce à la rencontre avec d'autres parents vivant des difficultés semblables. Ils parviennent à partager avec eux leurs angoisses, leurs doutes et aussi ces moments d'émotion et de bonheur. Cela représente souvent pour ces familles une plage de repos dans un quotidien difficile.


Un message d'espoir. Un sourire. C'est ce que nous souhaitons apporter à ces enfants et ces familles désemparées auxquels notre société accorde peu d'écoute et de compassion.


Princesse Marie-Esméralda de Belgique, 2007.






"Guide de la Belgique royale" (Patrick Weber)

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Né à Bruxelles en 1966, Patrick Weber est licencié en histoire de l'art et archéologie. Outre son intérêt pour les familles royales, il est aussi journaliste, scénariste et romancier. En 1997, Patrick Weber a écrit un guide très bien documenté et facile à consulter sur les traces laissées par les membres de la famille royale aux quatre coins du royaume.


Bruxelles, notre capitale, doit beaucoup à Léopold II, le roi bâtisseur, qui transforme le palais royal, agrandit le château de Laeken, crée l'avenue de Tervuren et de nombreux parcs publics, et fait construire, entre autres, la Tour Japonaise, le Pavillon Chinois, les arcades du Cinquantenaire, le palais de justice, le Mont des Arts et les serres de Laeken. Son père le roi Léopold Ier est, lui, à l'origine de l'église Notre-Dame de Laeken en hommage à son épouse la reine Louise-Marie. C'est dans cette église que se trouve la crypte de la famille royale. Quant à la Cour des Comptes (rue de la Régence), elle évoque le souvenir de leurs anciens propriétaires Philippe et Marie, comte et comtesse de Flandre, et de leur fils le roi Albert Ier qui est né dans ce palais.


Plus d'infos sur le palais royal :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/01/le-palais-royal-de-bruxelles.html


Plus d'infos sur la crypte royale :   www.noblesseetroyautes.com/nr01/2010/07/la-crypte-royale


Plus d'infos sur l'église St-Jacques-sur-Coudenberg :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/08/leglise-saint-jacques-sur-coudenberg.html


Plus d'infos sur le château du Belvédère :  http://royalementblog.blogspot.be/2012/02/le-chateau-du-belvedere.html


Dans le Brabant wallon , la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Waterloo rappelle l'amour de la souveraine pour la musique. Non loin de là, le roi Léopold III, la princesse Lilian et leurs enfants se sont installés en 1960 au domaine royal d'Argenteuil, vendu par l'Etat belge en 2004.


Plus d'infos sur le domaine royal d'Argenteuil :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2007/01/le-domaine-royal-dargenteuil.html


Plus d'infos sur le bureau du roi Léopold III à Waterloo :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2011/01/le-bureau-de-leopold-iii-waterloo.html


La province de Namur  abrite plusieurs sites liés à la famille royale :  les statues des rois Léopold Ier, Léopold II et Albert Ier à Namur, les châteaux de Ciergnon, Fenffe et Villers-sur-Lesse, mais aussi le rocher de Marche-les-Dames où le roi Albert Ier est décédé le 17 février 1934.


Plus d'infos sur le château de Ciergnon :  http://royalementblog.blogspot.be/2011/08/le-chateau-de-ciergnon.html


Plus d'infos sur le château de Villers-sur-Lesse :  http://royalementblog.blogspot.be/2011/08/le-chateau-de-villers-sur-lesse.html


Plus d'infos sur le château de Fenffe :  http://royalementblog.blogspot.be/2011/09/le-chateau-de-fenffe.html


Plus d'infos sur l'ancien presbytère de Villers-sur-Lesse :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/01/lancien-presbytere-de-villers-sur-lesse.html


Plus d'infos sur la Chapelle Reine Astrid de Briquemont :   http://royalementblog.blogspot.be/2014/01/la-chapelle-reine-astrid-de-briquemont.html


La ville de Spa est associée à la reine Marie-Henriette qui y a passé les dernières années de sa vie, loin de son époux volage et du protocole de la Cour.


A la côte belge , la statue de Léopold Ier sur la digue de La Panne rappelle son arrivée d'Angleterre en juillet 1831, le Mémorial du roi Albert à Nieuport a été construit en hommage à son comportement durant la première guerre mondiale, tandis que le monument du roi Léopold II sur la digue d'Ostende a été construit pour remercier le roi bâtisseur de ses travaux d'embellissement en faveur de cette station balnéaire. Le Mémorial Prince Charles à Raversijde raconte la vie du prince Charles, oncle d'Albert II et régent du royaume de 1944 à 1950, et permet de visiter la maison de pêcheurs où il a vécu de 1950 à son décès en 1983.


Plus d'infos sur la Villa Royale d'Ostende :  http://royalementblog.blogspot.be/2011/10/la-villa-royale-dostende.html


Plus d'infos sur le Mémorial Prince Charles :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2010/12/domaine-provincial-de-raversijde-13-le.html


Plus d'infos sur la dernière demeure de la reine Louise-Marie à Ostende :   www.noblesseetroyautes.com/2013/12/langestraat-69-a-ostende-la-derniere-demeure-de-la-reine-louise-marie


Plus d'infos sur l'hôpital de l'Océan à La Panne :  www.noblesseetroyautes.com/2014/07/lhopital-de-locean-a-la-panne


Plus d'infos sur Ostende, station balnéaire royale :   www.noblesseetroyautes.com/2010/11/ostende-station-balneaire


Source :  "Guide de la Belgique royale" de Patrick Weber, éditions J-M Collet, 1997.



Activités royales en septembre 2014

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22 audiences pour le Roi :  le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 4 fois), le ministre d'Etat André Flahaut, les co-formateurs Kris Peeters et Charles Michel (reçus ensemble), le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, le chef de la Défense Gérard Van Caelenberge, le ministre-président flamand Geert Bourgeois, le ministre-président francophone Rudy Demotte, le commissaire au Plan Philippe Donnay, le président des Philippines Benigno Aquino, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, le secrétaire-général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, le ministre-président germanophone Olivier Paasch, le président du parlement francophone Jean-Charles Luperto, ainsi que les ambassadeurs du Japon, Djibouti, Gambie, Argentine, Salomon et Erythrée.


8 activités officielles pour le Roi :  passage de la flamme olympique des Special Olympics European Summer Games sur la place des Palais, réunion du comité de gestion du Fonds Prince Philippe, 75ème anniversaire de l'Academia Belgica, visite à l'Office Régional Bruxellois de l'Emploi, rencontre des chefs d'Etat de pays germanophones, visite de l'exposition "Lieux sacrés, livres sacrés", 70ème pèlerinage national du fort de Breendonk, visite au S.H.A.P.E. à Casteau.


9 activités officielles pour la Reine :  28ème Rencontre Internationale Hommes et Religions à Anvers, cérémonie d'ouverture des Special Olympics European Summer Games, visite du Relais Social du Pays de Liège, rencontre avec des athlètes des Special Olympics European Summer Games, visite de l'asbl Borgerstein, rencontre de chefs d'Etat de pays germanophones, visite de l'exposition "Lieux sacrés, livres sacrés", compétition internationale de ballet, visite au S.H.A.P.E. à Casteau.


0 activité officielle pour le roi Albert II, la reine Paola et la reine Fabiola.


2 activités officielles pour la princesse Astrid :   inauguration du Belgian Chocolate Village, cérémonie de clôture des Special Olympics European Summer Games.


1 activité officielle pour le prince Lorenz :  cérémonie de clôture des Special Olympics European Summer Games.


9 activités officielles pour le prince Laurent :   70ème anniversaire de la libération de Rumes, 70ème anniversaire de la libération d'Anvers, inauguration des Journées du Patrimoine Wallon à Bastogne, inauguration de l'exposition sur Constantin Meunier à Bruxelles, répétition de l'Orchestre National de Belgique, activité à Tongres au profit de la lutte contre le cancer, remise du 100ème chien offert par le Centre Belge pour Chiens-Guides, dîner du comité de soutien de Flandre Occidentale de la Fondation Roi Baudouin, inauguration à Anderlecht du 100ème immeuble rénové par la Fondation Pro Renovassistance.


4 activités officielles pour la princesse Claire :   inauguration des Journées du Patrimoine Wallon à Bastogne, activité à Tongres au profit de la lutte contre le cancer, dîner du comité de soutien de Flandre Occidentale de la Fondation Roi Baudouin, inauguration à Anderlecht du 100ème immeuble rénové par la Fondatrion Pro Renovassistance.


Récapitulatif des activités officielles de janvier à septembre (source :  www.monarchie.be) :


Roi :  119 activités officielles + 138 audiences


Reine :  112 activités officielles


Princesse Astrid :   67 activités officielles


Prince Laurent :   36 activités officielles


Princesse Claire :   18 activités officielles


Prince Lorenz :   17 activités officielles


Reine Paola :   15 activités officielles


Roi Albert II :   14 activités officielles


Reine Fabiola :   0 activité officielle

Les 13 ans de la princesse héritière Elisabeth

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A quelques jours de son 13ème anniversaire, je vous invite à relire cet article très bien documenté de Royalement Blog sur sa naissance et ses dix premières années :  http://royalementblog.blogspot.be/2011/10/les-10-ans-de-la-princesse-elisabeth.html


La princesse Elisabeth est actuellement en 2ème secondaire au collège Sint-Jan Berchmans de Bruxelles, un établissement scolaire néerlandophone déjà fréquenté par les enfants de la princesse Astrid et du prince Lorenz. La sécurité y a été renforcée suite aux menaces de mort proférées fin 2013 à l'égard d'Elisabeth. Son frère Gabriel et sa sœur Eléonore étudient dans la section primaire de ce collège. Souvent, c'est leur père le Roi qui les conduit le matin avant d'aller à son bureau du palais royal.


Au cours de sa première année secondaire, la presse a révélé que la princesse avait fait partie de la chorale du collège qui avait chanté lors d'un concert de Noël donné en présence des souverains. Ensuite, 63 enfants de la chorale sont partis du 5 au 11 avril 2014 dans une tournée sur le thème du centenaire de la première guerre mondiale. Ils ont chanté à Beauvais, Verdun, Koksijde et Langemark-Poelkappelle. Cette tournée leur a permis aussi de découvrir les falaises de Mers-les-Bains, le centre Nausicaa de Boulogne-sur-Mer, les tranchées de l'Yser ou l'Aquafun d'Oostduinkerke. Contrairement aux autres élèves qui logeaient dans des familles, la princesse héritière a logé, pour des raisons de sécurité, dans des hôtels avec ses deux gardes du corps.


Suite à l'accession au trône de son père le 21 juillet 2013, Elisabeth a reçu le titre de duchesse de Brabant et est devenue officiellement princesse héritière. On l'a vue une vingtaine de fois depuis lors :  Te Deum et défilé militaire de la fête nationale, événements familiaux (communion de ses cousins Nicolas et Aymeric, 80 ans de son grand-père Albert II, mariage de son parrain Amedeo), rentrée scolaire en présence de la presse, journées sans voitures à Bruxelles, prises de photos en famille (sur l'île d'Yeu, aux sports d'hiver et au Sea Life Center de Blankenberghe), événements culturels (demi-finale et finale du Concours Musical Reine Elisabeth, compétition internationale de ballet), sportifs (20kms de Bruxelles, dernier entraînement des Diables Rouges) et patriotiques (spectacle musical 14-18 à Malines, commémoration à Ploegsteert).


Lors de la récente commémoration du centenaire de la première guerre mondiale à Ploegsteert  en province du Hainaut (voir photo ci-dessus), la princesse Elisabeth a prononcé, avec beaucoup d'aisance, un message en français, en néerlandais et en allemand. C'était sa troisième intervention publique, après un court message bilingue d'encouragement au personnel de la Station Polaire Princesse Elisabeth et un discours en néerlandais lors de l'inauguration de l'Hôpital Princesse Elisabeth. Bref, comme en Espagne ou aux Pays-Bas, la préparation de la princesse héritière se poursuit petit à petit... Bon anniversaire!

Activités royales en octobre 2014

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23 audiences pour le Roi :   le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 2 fois), le CEO de BPost Koen Van Gerven, le sous-lieutenant Anthony Leduc (Epée du Roi 2014), la secrétaire d'Etat bruxelloise Cécile Jodogne, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw, le président du Kazakhstan Nursultan Nazarbaïev, les co-formateurs Kris Peeters et Charles Michel, le vice-premier ministre Jan Jambon, le vice-premier ministre Alexander De Croo, le ministre-président de la Région wallonne Paul Magnette, ainsi que les ambassadeurs de Chine, Islande, Saint-Marin, Grande-Bretagne, Sri Lanka, Tchéquie, Danemark, Arménie, Togo, Australie et Japon.


19 activités officielles pour le Roi :   inauguration à Anvers de la réplique du pont flottant sur l'Escaut, cérémonie commémorative à Saint-Adresse, visite du centre de tri de la Poste à Fleurus, 9ème édition du Young Executive Stay Programme, 75ème anniversaire du Canal Albert, Conseil de Physique Solvay, prestation de serment du nouveau gouvernement, visite d'Audi Brussels, remise du Prix Entreprise de l'Année 2014, concert d'automne au palais royal, cérémonie commémorative à Ploegsteert, réception à Laeken pour les athlètes de haut niveau, 10ème anniversaire d'Erasmus Belgica, première de Shellshock, 80ème anniversaire de l'Ordre de Léopold, dîner avec le gouverneur-général du Canada, cérémonie commémorative à Nieuport, cérémonie commémorative à Ypres, concert de Wim Mertens.


15 activités officielles pour la Reine :   visite de l'exposition "Rubens et son héritage", congrès "Challenge in Visual Rehabilitation"à Anvers, concert d'automne au palais royal, cérémonie commémorative à Ploegsteert, déjeuner à Hasselt avec les femmes de l'asbl Markant, table ronde de Child Focus sur la pornographie enfantine, visite de l'exposition sur 25 designers belges, visite de l'asbl Pag-Asa à Bruxelles, visite de l'asbl Music Fund à Marche-en-Famenne, réception à Laeken pour les athlètes de haut niveau, première de Shellshock, dîner avec le gouverneur-général du Canada, cérémonie commémorative à Nieuport, cérémonie commémorative à Ypres, concert de Wim Mertens.


1 activité officielle pour le roi Albert II :  conférence du professeur Benoît Lengelé dans le cadre des Grandes Conférences Catholiques.




2 activités officielles pour la reine Paola :  conférence du professeur Benoît Lengelé dans le cadre des Grandes Conférences Catholiques, visite de l'exposition "Ce tant curieux musée du monde" au Grand-Hornu.




0 activité officielle pour la reine Fabiola.




44 activités officielles pour la princesse Astrid :   breefing général à Woluwe-Saint-Lambert pour les participants à la mission économique, dîner de gala à Monaco au profit de l'EORTC   + 23 activités officielles lors de la mission économique en Colombie (session informative d'accueil, visite du Musée d'Art Moderne de Bogota, visite du Musée de l'Or de la Banque de la République, rencontre avec la ministre colombienne du Commerce, ouverture d'un séminaire avec l'Association Nationale des Entrepreneur, ouverture du séminaire "Océans Opportunities", rencontre avec le président de la République, rencontre avec le maire de Bogota, déjeuner d'affaire sur le thème des énergies, rencontre avec la vice-ministre des Mines, inauguration du Lighting Experience Center, visite d'Ecopetrol, cérémonie de signature de contrats entre Exnor et Pacific Rubiales Energy, rencontre avec le ministre colombien de la Santé, présentation de la coopération belgo-colombienne sur le cancer du cerveau, rencontre avec la vice-ministre colombienne de l'Information, table ronde sur le thème "E-Government Solutions", dîner offert par le ministre des Affaires étrangères, rencontre avec le ministre colombien de l'Agriculture, présentation des contrôles de résidus de pesticides, séminaire sur le commerce et les investissements Belgique/Colombie, cérémonie de signature de contrats académiques et économiques, réception officielle belge)  + 19 activités officielles lors de la mission économique au Pérou (rencontre avec le ministre péruvien des Transports, ouverture du séminaire "La route vers notre marché européen", rencontre avec la ministre péruvienne du Commerce Extérieur, remise d'une décoration belge à Salomon Lerner Febres, rencontre avec l'adjoint au maire de Lima, rencontre avec le président péruvien et son épouse, dîner offert par le couple présidentiel, cérémonie pour le don d'un équipement de surveillance de l'eau, rencontre avec le ministre péruvien du Logement, rencontre avec le ministre péruvien de la Santé, séminaire "Un effort commun pour une vaccination durable",visite de l'Institut National des Maladies Néoplasiques, réception officielle belge, visite de l'International Potato Center, visite de l'Université Nationale Agraire, rencontre avec le ministre péruvien de l'Agriculture, présentation du projet One Stevia, visite du plan Prodac, visite du complexe archéologique de Pachacénac).




1 activité officielle pour le prince Lorenz :  dîner de gala à Monaco au profit de l'EORTC.




10 activités officielles pour le prince Laurent :  inauguration à Anderlecht du 100ème logement rénové par Renovassistance, 30ème anniversaire de la pédiatrie du Centre Hospitalier de la Citadelle à Liège, rencontre annuelle des agents de renseignement et d'action de la deuxième guerre mondiale, 50ème anniversaire de l'Institut d'Aéronomie Spatiale de Belgique à Uccle, cérémonie commémorative à Dixmude, première mondiale du film "The Loft", concert d'automne au palais royal, concours du plus beau zinneke organisé par la Fondation Prince Laurent, remise des World Soundtrack Awards, visite de l'exposition "Caricaturistes : fantassins de la démocratie".


6 activités officielles pour la princesse Claire :   inauguration à Anderlecht du 100ème logement rénové par Renovassistance, 30ème anniversaire de la pédiatrie du Centre Hospitalier de la Citadelle à Liège, 50ème anniversaire du centre culturel de Chaumont-Gistoux, remise du Prix Terre d'Avenir de la Fondation Reine Paola, concert d'automne au palais royal, concours du plus beau zinneke organisé par la Fondation Prince Laurent.


Récapitulatif des activités officielles de janvier à octobre (source : www.monarchie.be) :


Roi :   138 activités officielles + 161 audiences


Reine :   127 activités officielles


Princesse Astrid :   111 activités officielles


Prince Laurent :   46 activités officielles


Princesse Claire :   24 activités officielles


Prince Lorenz :   18 activités officielles


Reine Paola :  17 activités officielles


Roi Albert II :   15 activités officielles


Reine Fabiola :   0 activité officielle
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