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Bilan positif des 5 premières années de règne

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1° Changement de roi

Le 21 juillet 2013,  Albert II, sixième roi des Belges, abdique au profit de son fils aîné le prince héritier Philippe. Sa prestation de serment se passe sans aucun incident (ce qui ne fut pas le cas de ses deux prédécesseurs) et dans une bonne ambiance populaire. Même le soleil était de la partie. L'organisation de ce 21 juillet 2013 fut une réussite.  Pour revoir les principales photos de cette journée :   http://probelgica-hainaut.blogspot.com/2013/07/21-juillet-2013-les-temps-forts-d.html

Grâce à son arrière-grand-mère belge Laure Mosselman du Chenoy,  le roi Philippe a bien plus d'ancêtres belges que ses prédécesseurs sur le trône. Plus d'infos à ce sujet :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2013/07/les-origines-belges-du-nouveau-roi.html

Le roi Albert II a-t-il eu raison d'abdiquer en 2013?  S'il y avait à l'époque beaucoup de doutes, de rumeurs et d'interrogations sur les capacités du prince héritier,  on peut répondre oui, sans hésitation, cinq ans plus tard. Tout en gardant sa propre personnalité, le roi Philippe exerce correctement ses fonctions de monarque constitutionnel, en bonne collaboration avec le monde politique. Plus personne ne remet en doute ses compétences.

2° Ses conseillers

Le roi Philippe a-t-il été bien conseillé durant ses cinq premières années de règne?  La réponse est oui, car il n'y a eu aucun problème sur son rôle politique (en particulier en 2014 lorsqu'il a dû s'occuper de la formation du gouvernement fédéral) d'une part, et car la communication du Palais s'est modernisée par rapport à la fin du règne précédent d'autre part.

En 2013, le nouveau souverain avait choisi une équipe hétérogène constituée d'anciens collaborateurs de son père, de ses anciens conseillers lorsqu'il était prince héritier, et de nouveaux venus à la Cour (en particulier Rafike Yilmaz, première conseillère d'origine étrangère à travailler au Palais). Le départ de Jacques van Ypersele de Strihou (chef de cabinet des rois Baudouin et Albert II pendant trente ans) marquait un grand changement.

Cinq ans plus tard, l'entourage du roi Philippe a-t-il changé?  Oui, car il y a eu des départs à la retraite et certains conseillers sont repartis dans nos ambassades à l'étranger, mais l'ancienne équipe de confiance des ducs de Brabant (Pierre Cartuyvels, Noël De Bruyne, Alain Gerardy et Machteld Fostier) est toujours là.  Plus d'infos sur les conseillers :   http://familleroyalebelge.blogspot.com/2017/01/les-conseillers-du-roi-philippe.html

On fera cependant remarquer que lorsqu'on regarde la liste des conseillers, aides de camp et officiers d'ordonnance du souverain, ce sont en grande majorité des hommes. Faire entrer plus de femmes dans l'entourage royal dans les prochaines années pourrait être une évolution positive.

3° Ses relations avec le monde politique

Il serait amusant de relire certaines anciennes déclarations d'observateurs soi-disant "bien informés" qui prétendaient que le prince héritier ne serait pas capable d'exercer la fonction de monarque constitutionnel, aurait des relations difficiles avec le monde politique, voudrait mener une politique personnelle ou refuserait de signer certaines lois éthiques...  Ils se sont lourdement trompés, car il n'y a pas eu la moindre polémique ou interpellation à la Chambre sur le rôle politique ou les discours du roi Philippe en cinq ans de règne.

Le Roi semble bien s'entendre avec les responsables politiques belges, y compris le président républicain de la NVA Bart De Wever qui a dit qu'il n'avait rien à lui reprocher!  Il n'y a eu aucune critique sur son rôle lors de la formation du gouvernement fédéral en 2014. Ses discours ne suscitent pas la polémique (ce qui n'était pas toujours le cas du roi Albert II). On remarque aussi que personne n'a trahi la confidentialité des échanges lors des audiences avec le souverain au palais royal de Bruxelles, ce qui démontre une relation de confiance. Comme son oncle et son père, il ne reçoit pas les élus du parti d'extrême-droite Vlaams Belang.

En cinq ans de règne,  Philippe n'a nommé qu'un seul Ministre d'Etat :  son chef de cabinet Frans Van Daele quand il est parti à la retraite en 2017. Plus d'infos sur les ministres d'Etat :  http://familleroyalebelge.blogspot.com/2018/01/les-ministres-detat.html

Pas nostalgique (du moins publiquement) de l'évolution du pays, le roi Philippe s'inscrit dans l'avenir lors de sa prestation de serment :  "La nouvelle réforme de l'Etat réalise un transfert de compétences important aux entités fédérées. Cela rapprochera les citoyens de la prise de décision. Cela permettra de mieux rencontrer les défis de l'avenir". 

Contrairement à son père, le Roi ne prononce pas, dans ses discours, d'appels répétés à l'unité du pays, à l'apprentissage des langues et à la découverte des autres communautés. Il a choisi une autre stratégie :  renforcer les liens entre la monarchie et les régions et communautés, notamment en invitant les ministres-présidents à l'accompagner en voyage d'Etat à l'étranger (alors que seul le ministre fédéral des Affaires étrangères suivait Albert II).  Il décide aussi d'enregistrer une version allemande de ses discours télévisés de Noël et de la fête nationale à l'intention de la communauté germanophone (son père se contentant de deux phrases en allemand à la fin de son discours en français).  Et il continue de suivre les activités du Fonds Prince Philippe, qui fête son 20ème anniversaire en cette année 2018 et soutient financièrement des échanges linguistiques et culturels entre les trois communautés de notre pays.

Malheureusement, ces cinq années de règne ont été également marquées par les attentats terroristes qui ont frappé notre pays. Le Roi avait exceptionnellement pris la parole à la télévision le soir des attentats de Bruxelles en 2016 (plus d'infos :  http://familleroyalebelge.blogspot.com/2016/08/le-roi-et-le-terrorisme.html).

4° Domaine social

Si on connaît les actions sociales de la reine Mathilde, son époux a décidé de ne pas négliger ce domaine et a choisi son combat :  les jeunes et l'emploi. Il l'explique dès son discours de Noël 2013 :  "Il est important de tisser des liens entre toutes les composantes de notre société. Les liens entre l'école et le monde du travail parce que chaque fois que l'enseignement et les entreprises s'ouvrent l'une à l'autre, de nouvelles opportunités d'emploi voient le jour".  Au cours de ses cinq premières années de règne, il multiplie les activités officielles sur ce thème, et organise deux voyages de travail pour découvrir la formation en alternance en Allemagne et en Suisse, en compagnie des ministres fédéraux et régionaux de l'Emploi et de l'Enseignement.

Plus d'infos à ce sujet :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2017/10/le-roi-philippe-proche-des-jeunes.html

5° Un Européen convaincu

Comme son oncle et son père, le roi Philippe s'est montré un Européen convaincu lors de sa prestation de serment :   "Plus que jamais, le projet européen doit nous donner espoir et confiance. L'Europe que nous souhaitons doit apporter croissance et solidarité. Nous sommes fiers que notre capitale soit aussi la capitale de l'Europe et qu'à chaque moment de son histoire, des dirigeants belges ont été au cœur de ce grand projet".  Le président de la Commission Européenne José Manuel Barroso était d'ailleurs la seule personnalité étrangère présente le 21 juillet 2013.

Durant ses cinq premières années de règne, le Roi a fait le tour des institutions européennes :  Commission Européenne et Parlement Européen à Bruxelles, Banque Centrale Européenne à Francfort, Cour Européenne des Droits de l'Homme, Eurocorps et Conseil de l'Europe à Strasbourg.

6° Les relations internationales

Dès le début du règne, on remarque le retour du chef de l'Etat belge sur la scène internationale (en effet, Albert II n'avait plus invité personne en voyage d'Etat en Belgique depuis 2008 et ne se déplaçait plus beaucoup en voyage officiel à l'étranger). Au cours de sa première année de règne, le roi Philippe effectue huit voyages officiels de courtoisie d'une journée (Luxembourg, Amsterdam, Berlin, Paris, Rome, Londres, Stockholm et Oslo), se rend au forum économique mondial de Davos et à l'hommage international à Nelson Mandela en Afrique du Sud, et rencontre de nombreux chefs d'Etat de passage à Bruxelles (dont les présidents américain, chinois et indien, ainsi que le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon). Puis, il y a eu les commémorations du centenaire du début de la première guerre mondiale à Liège, Saint-Symphorien et Nieuport en 2014, et du bicentenaire de la bataille de Waterloo en 2015, en présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, et membres de familles royales.

Depuis 2015, le couple royal a effectué sept voyages d'Etat de plusieurs jours, et un huitième est prévu cet automne au Portugal. On remarque qu'ils appliquent un équilibre entre pays européens (Pologne, Pays-Bas, Danemark, Portugal) et pays non européens (Chine, Japon, Inde, Canada), ainsi qu'entre républiques (Chine, Pologne, Inde, Portugal) et monarchies (Japon, Pays-Bas, Danemark, Canada).  Dans le sens inverse, ils ont reçu cinq chefs d'Etat en voyage d'Etat de plusieurs jours en Belgique :   le président chinois Xi Jinping en 2014,  le président turc Recep Tayyip Erdogan en 2015,  le président allemand Joachim Gauck et le roi Abdallah de Jordanie en 2016,  le gouverneur général d'Australie Peter Cosgrave en 2018.  Plus d'infos sur les voyages d'Etat :   http://familleroyalebelge.blogspot.com/2016/08/les-voyages-detat.html

On remarque donc que notre souverain a voulu effectuer le premier voyage d'Etat de son règne en Chine, et a choisi le président chinois comme le premier de son règne à être reçu en voyage d'Etat en Belgique. Cela montre l'importance que le Roi accorde à ce pays dans lequel il s'est souvent rendu en mission économique. Par contre, en dehors d'une rencontre il y a quelques semaines avec le président du Rwanda Paul Kagamé,  il ne partage pas l'attachement des rois Baudouin et Albert II à nos anciennes colonies d'Afrique centrale, et semble vouloir tourner la page. Une question de génération, probablement.

Alors qu'on n'a aucune trace de la présence de son père durant son règne, le roi Philippe assiste chaque année en septembre au sommet informel des chefs d'Etat de pays germanophones. Il est également le premier roi des Belges à avoir prononcé un discours devant l'assemblée générale des Nations Unies, et à avoir présidé la cérémonie annuelle au Cenotaphe de Londres en mémoire des Belges tombés durant les deux guerres mondiales. Bref, représenter et donner de la visibilité à notre pays à l'étranger semble être l'une des priorités du monarque. Il est d'ailleurs allé en personne à New York pour promouvoir la candidature de la Belgique comme membre non permanent du conseil de sécurité de l'ONU.

Parallèlement,  le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon a invité la reine Mathilde à faire partie de 2016 à 2018 du groupe des défenseurs des Objectifs de Développement Durable des Nations-Unies. Ce groupe d'une quinzaine de personnalités est chargé d'aider l'ONU à mobiliser les énergies et l'action de la communauté internationale en vue de réaliser les Objectifs de Développement Durable d'ici 2030 (ces objectifs ont été adoptés par les Etats membres de l'ONU en 2015).

7° La religion

Bien que croyant et pratiquant, Philippe garde ses convictions religieuses pour le domaine privé, comme le faisait son père. Le 21 juillet 2013, le primat de Belgique et le nonce apostolique n'étaient pas, pour la première fois, près de la famille royale au Parlement, mais relégués beaucoup plus loin dans les tribunes. Le Roi a signé la loi sur l'euthanasie des mineurs, alors que certains redoutaient qu'il refuse et crée ainsi une crise constitutionnelle.

Notre souverain veille à entretenir de bons rapports avec tous les cultes reconnus dans notre pays et les représentants de la laïcité. On retient en particulier les photos de sa visite à une famille belge musulmane d'Evergem pour la rupture du jeûne. Plus d'infos sur ces contacts :  http://familleroyalebelge.blogspot.com/2018/02/le-roi-philippe-et-la-religion.html

8° La communication

A la fin du règne d'Albert II,  la communication du Palais était jugée obsolète par rapport aux autres familles royales européennes. Depuis 2013, la nouvelle équipe communication autour de Pierre-Emmanuel De Bauw et Rafike Yilmaz a concentré ses efforts sur les réseaux sociaux :   le Palais a désormais un compte Twitter depuis 2013, une page Facebook et une chaîne YouTube depuis 2015, et un profil sur Instagram depuis 2016 (sous les noms anglais Belgian Royal Palace ou The Belgian Monarchy). Le site Internet du Palais a également été modernisé en 2016.

Malgré toutes ces évolutions,  le Roi ne cherche pas à trop communiquer, même s'il accepte parfois quelques nouvelles initiatives comme faire un jogging avec le prince héritier Frédérik de Danemark devant les caméras en marge d'un voyage d'Etat,  ou se filmer en train de s'adonner au kite-surf. On sait aussi que le Palais s'est fâché contre des photos du prince Gabriel en train de jouer un match de hockey, ou du prince Emmanuel en pleurs lors d'une rentrée scolaire. L'expérience du prince Laurent qui a créé un compte Twitter personnel pendant quelques mois fut également loin d'être réussie.

Le Roi a d'ailleurs donné clairement son point de vue lors de son discours télévisé de la fête nationale 2015 :   "Nous vivons dans un monde interconnecté, hyper-connecté. Les médias sociaux nous rapprochent. Les progrès de l'informatique et de l'Internet sont fascinants. Ils ont un impact fondamental sur nos vies, sur notre travail. Ils offrent un excellent atout pour affronter les défis de la globalisation et rendre notre monde durable. En effet, l'informatique nous permet de gérer de façon efficiente nos activités, nos soins de santé, nos modes de production et notre mobilité, tout en réduisant les coûts et l'impact sur l'environnement.

Mais cette hyper-connexion comporte aussi des zones d'ombre. Parfois, le monde virtuel envahit notre vie et s'impose à nous sans que nous l'ayons réellement décidé. Ayant considérablement réduit le temps et l'espace, il nous pousse à vouloir tout, tout de suite. Cela peut conduire à des relations superficielles qui ne laissent plus le temps au ciment humain de prendre et de construire durablement. Par ailleurs, la surinformation nous arrive souvent sous la forme d'un "prêt à penser" pré-formaté. Elle risque à certains moments de prendre le pas sur une réflexion plus personnelle. Plus que virtuelles ou immédiates, nous avons besoin de relations réelles et profondes : elles seules développent la personnalité et l'esprit critique, encouragent à donner le meilleur de soi-même, elles seules permettent aux talents de s'exprimer pleinement et à chacun de trouver sa place dans la société". 

Bref,  la communication du Palais s'est clairement modernisée depuis le changement de règne, même s'il y a toujours moyen de faire mieux, en s'inspirant d'autres familles royales régnantes. La suppression de "Royalty" et la probable disparition de "Place Royale" donnent moins de visibilité aux activités de la famille royale, et nécessitent de devoir plus passer par les réseaux sociaux. Mais en papa attentif, le roi Philippe cherche sans doute à protéger le plus longtemps possible la vie privée de ses quatre enfants en dehors de leurs apparitions publiques. Et ce n'est pas dans sa personnalité de faire le buzz, d'être constamment sous les feux de l'actualité, et de chercher des amitiés et des activités bling-bling. Trouver le juste milieu sera le défi de ces prochaines années. 

9° Son image

Quelle image cherche-t-il à donner?   Philippe n'a pas le charisme et le sens du contact de son père, mais il a eu l'intelligence de ne pas chercher à lui ressembler et de miser sur ses propres qualités. Depuis bientôt vingt ans, c'est d'abord un époux et un papa heureux et attentif au bonheur de sa famille. Sa vie privée n'a jamais donné lieu à aucun scandale. A 58 ans, il reste sportif et montre des images de lui en train de faire du vélo, du jogging, du ski ou du kite-surf. On sait qu'il aime piloter, la lecture et les vacances au château de Ciergnon ou à l'île d'Yeu, loin de la jet-set. Récemment, il a dévoilé timidement une autre passion longtemps cachée :  c'est aussi un artiste qui a peint un portrait de son oncle le roi Baudouin, mais on n'en sait pas plus. 

Depuis 2013,  Philippe montre l'image d'un roi travailleur et sérieux, qui est de loin le plus actif de la famille royale devant son épouse et sa sœur. Il a accordé plus de 750 audiences (une centaine en moyenne chaque année), et s'est rendu dans une centaine des 589 communes de Belgique (plus d'infos sur les communes visitées :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2017/08/quelles-sont-les-communes-visitees-par.html). Il cherche à donner, avec son épouse, une belle image de notre pays et à renforcer son poids sur la scène européenne et internationale. Sur le plan intérieur, son intérêt pour la jeune génération est constant (et c'est peut-être là qu'on trouve le plus sa volonté de poursuivre l'oeuvre de son oncle Baudouin, qui était, lui aussi, très attentif aux jeunes,  alors que ce n'était pas marqué particulièrement chez Albert II).

En cinq ans de règne, le roi Philippe a fait taire tous ses détracteurs en démontrant qu'il était conscient du rôle d'un monarque constitutionnel du XXIème siècle dans une Belgique fédérale, et qu'il voulait travailler en bonne collaboration avec le monde politique. Son bilan est donc positif, même s'il y a toujours moyen d'améliorer les choses et de lancer de nouveaux projets. Peu de personnes auraient parié en 2013 sur un aussi bon bulletin après cinq ans de règne (moi, y compris, je dois le reconnaître).

10° Princes de Saxe-Cobourg-Gotha

Rappelons que le premier roi des Belges était né prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha et duc en Saxe, deux titres qu'il a transmis à tous ses descendants. Suite à la première guerre mondiale, son petit-fils le roi Albert Ier ne souhaite plus faire usage de ses titres allemands, mais cette décision verbale n'a jamais été entérinée officiellement et n'a donc aucune valeur juridique. D'ailleurs, ils sont à nouveau mentionnés lors du mariage du roi Léopold III et de Lilian Baels en 1941...ce qui leur sera ensuite reproché pendant la Question Royale. Depuis lors, la famille royale belge n'utilisait plus ces titres.

En 2015, le roi Philippe accepte de devenir l'un des parrains du prince Philipp de Saxe-Cobourg-Gotha, fils du prince héréditaire Hubertus et de la princesse Kelly, et assiste au baptême au château de Callenberg près de Cobourg.

La même année, en accord avec le gouvernement fédéral, le Roi signe un arrêté royal pour limiter l'octroi du titre de prince(sse) de Belgique qui ne pourra plus être transmis directement en ligne collatérale. Cela ne concerne que les enfants à naître, et tous ceux qui l'ont actuellement peuvent le conserver. A l'avenir, seuls les enfants et petits-enfants du souverain ou de l'héritier au trône recevront le titre de prince(sse) de Belgique à leur naissance.  C'est la raison pour laquelle la famille royale belge a repris ses deux titres allemands de duc en Saxe et prince de Saxe-Cobourg-Gotha que pourront porter, par exemple, les futurs petits-enfants du prince Laurent et de la princesse Claire.

Avec la réforme des dotations votée à la fin du règne d'Albert II en 2013 et cet arrêté royal de 2015, l'objectif est clairement de limiter le nombre de personnes portant le titre de prince de Belgique, ayant des fonctions officielles et recevant une dotation du gouvernement fédéral.

11° Relations avec sa famille

Si le roi Philippe a réussi ses cinq premières années de règne et a bénéficié du soutien constant de la reine Mathilde,  c'est au sein de sa propre famille qu'il a rencontré le plus de difficultés... Il a aussi perdu sa plus fidèle alliée :  la reine Fabiola, décédée en décembre 2014. L'émotion du couple royal lors des funérailles démontrait les liens qui les unissait tous les trois.

Par contre, les relations sont moins bonnes entre nos souverains et les autres membres de la famille royale. Les occasions de les voir tous réunis sont rares (communion des princes Nicolas et Aymeric, 80 ans du roi Albert II, fiançailles et mariage du prince Amedeo, funérailles de la reine Fabiola, 80 ans de la reine Paola), mais l'ambiance semble tendue entre eux. Ils ne cherchent même plus à faire semblant, et la reine Paola n'a pas caché qu'ils étaient "une famille anormalement compliquée" lors de leur entretien avec le journaliste Pascal Vrebos en 2014...  Qui a tort, qui a raison?  Impossible de savoir.

L'erreur du roi Philippe, c'est d'avoir déchu Vincent Pardoen du titre de Grand Maître de la Maison du roi Albert II parce qu'il avait diffusé en 2014 le communiqué de la reine Paola lors de l'hospitalisation du prince Laurent, contre l'avis négatif du Palais. En prenant cette décision, il rendait public  un conflit entre lui et sa mère qui aurait dû rester dans la sphère familiale. Et cela a sans doute encore plus compliqué leurs relations.

Et il y a le prince Laurent, éternel électron libre... Au début du règne, le Roi veut donner une nouvelle chance à son frère cadet en lui demandant de le représenter à diverses cérémonies d'une part, et en lui décrochant le poste d'ambassadeur spécial de la FAO de 2014 à 2016 d'autre part. L'entente semble bonne et on voit les deux frères et leurs familles se promener ensemble dans Rome lors du mariage d'Amedeo en juillet 2014.  Mais ensuite, le prince Laurent va vouloir gérer seul sa communication sans passer par le Palais, et va à nouveau faire des déclarations qui vont créer la polémique et susciter la colère du gouvernement belge, jusqu'à lui retirer une partie de sa dotation en 2018.

Cinq ans après son accession au trône, c'est sans doute là le plus grand défi du roi Philippe :  renouer les liens avec ses parents, son frère et sa sœur. La devise de notre pays n'est-elle pas "L'union fait la force" ?

Les Belges anoblis par le roi Philippe

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A l'occasion de la fête nationale 2018,  le Roi a octroyé un titre de noblesse à huit Belges, et le domaine social a été particulièrement récompensé cette année :  Ingrid De Jonghe, Diane Hennebert, Yvonne L'Hoest, Carla Molenberghs, Hugo Nys, Jean-Pierre Schenkelaars et Pieter Timmermans ont reçu le titre de baron(ne), et Jean-Claude Vanden Eynden celui de chevalier.

Qui sont les premiers Belges anoblis du règne de Philippe Ier?

Ils sont en tout 57 Belges :   16 en 2014, 14 en 2015, 8 en 2016, 11 en 2017 et 8 en 2018.

Les femmes sont sous-représentées :  14 femmes anoblies (3 en 2014,  3 en 2015, 2 en 2016, 2 en 2017,  4 en 2018) contre 43 hommes anoblis. Mais, pour la première fois, la parité a été appliquée lors de la fête nationale 2018 avec 4 hommes et 4 femmes anoblis ; du jamais vu ! Cette tendance va-t-elle se poursuivre dans les prochaines années?

Si on regarde par titre de noblesse, Philippe a titré 3 comtes, 48 baron(nes) et 5 chevaliers. Parmi les nouveaux anoblis, seuls six d'entre eux l'ont été à titre héréditaire pour leurs descendants (les comtes Paul Buysse et Etienne Davignon, les barons Marc du Bois, Jean Charlent, Jean De Cloedt et Herman Daems). A noter que le baron Albert Frère, anobli à titre personnel au début du règne d'Albert II, a vu son titre accordé à ses descendants en 2017 par le roi Philippe.

Le Roi a élevé au titre de comte trois personnalités du pays :  le baron Paul Buysse, patron de Bekaert, administrateur de sociétés, ancien président du Fonds Prince Philippe (ainsi qu'à ses descendants), Herman Van Rompuy, premier président du Conseil Européen, ancien premier ministre belge, et Etienne Davignon, homme d'affaires et ancien commissaire européen (ainsi qu'à ses descendants).

Le titre de baron(ne) est celui qui est le plus attribué :   14 en 2014,  10 en 2015, 8 en 2016, 9 en 2017, 7 en 2018. Beaucoup de scientifiques et de professeurs l'ont reçu :  Georges de Leval (professeur émérite de l'ULG), Corinne Hubinont (gynécologue), Jean Bourgain (mathématicien), Peter Carmeliet (médecin et professeur à la KUL), Marc Henneaux (physicien), Koenraad Debackere (professeur à la KUL en sciences de gestion), Isabelle Salmon (professeur à l'ULB), François Cornelis (chimiste), Hilde Laga (professeur de droit à la KUL), Sophie De Schaepdrijver (spécialiste de la première guerre mondiale), Emile Van Schaftingen (directeur de l'Institut de Duve), Mark Waer (recteur honoraire de la KUL), p.ex.

Le monde des affaires est également bien représenté :  Marc du Bois (patron de Spa Monopole et manager de l'année 2013), Herman Daems (président de BNP Paribas Fortis), Jean De Cloedt (entrepreneur spécialisé dans le dragage), Jean-Pierre Hansen (ex-patron d'Electrabel), Pierre-Alain De Smedt et Michèle Sioen (anciens présidents de la FEB), Eddy Bruyninckx (patron du port d'Anvers), Jacques Delen (actif dans les milieux bancaires), Pierre Rion (patron de diverses sociétés), Joseph Martial (fondateur de la première spin-off liégeoise Eurogentec), Pieter Timmermans (administrateur-délégué de la FEB), entre autres, ont reçu le titre de baron. A noter que Jean De Cloedt l'avait eu à titre personnel, mais que le roi Philippe a ensuite décidé de l'octroyer en 2017 à ses descendants. Seuls les hommes d'affaires Paul Buysse et Etienne Davignon ont été titrés au rang supérieur de comte.

Deux anciens responsables politiques néerlandophones à la retraite ont été titrés :  le baron Karel Pinxten (Open VLD) et le comte Herman Van Rompuy (CD&V). Mais ils l'ont été car après la politique belge, ils ont été nommés dans des institutions européennes :  Karel Pinxten à la Cour des Comptes Européenne et Herman Van Rompuy au Conseil Européen.  De même pour l'ancien gouverneur de Bruxelles Hugo Nys (Open VLD) qui doit son titre de baron à son passage ensuite à la tête de la Donation Royale.

La diplomatie a également droit à des titres de noblesse :   Ernest de Laminne de Bex (président du Cercle International Diplomatique Consulaire),  Johan Swinnen (ancien ambassadeur belge à Kigali et Kinshasa) et Bénédicte Frankinet (représentante permanente de la Belgique à l'ONU) ont reçu le titre de baron(ne).  Même titre pour le magistrat eupenois Serge Brammertz, procureur au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.

Dans le domaine culturel, la célèbre romancière Amélie Nothomb et le directeur du Koninklijke Concertgebouworkest d'Amsterdam Jan Raes ont été titrés baron(ne). Cinq autres personnalités du monde culturel ont reçu le titre de chevalier :  Thierry Bosquet (décorateur de théâtre), François Glorieux (pianiste, compositeur et chef d'orchestre), Albert Vandervelden (galeriste liégeois), Jean Van Hamme (romancier et scénariste de bande dessinée) et Jean-Claude Vanden Eynden (pianiste, ancien lauréat du Concours Musical Reine Elisabeth).

Deux couturiers de la reine Mathilde ont reçu le titre de baron en 2017 :  Edouard Vermeulen et Dries Van Noten.

Les femmes anoblies par le Roi viennent principalement du domaine social et ont reçu le titre de baronne : Marie-Claire Léonard (pionnière de l'intégration), Jenny Vanlerberghe (journaliste et écrivain engagée pour les droits des femmes) et Mariette Delahaut (fondatrice d'écoles d'enseignement spécialisé), Diane Hennebert (responsable du projet pédagogique "Out of the Box" pour les jeunes en décrochage scolaire),  Yvonne L'Hoest (présidente de la Fédération Belge des Restos du Coeur),  Ingrid De Jonghe (créatrice de l'association Tejo qui aide psychologiquement des ados en souffrance) et Carla Molenberghs (fondatrice du centre Perrekes à Geel pour personnes démentes).

Et aucun représentant du monde sportif jusqu'à présent.

La princesse Laetitia Maria de Belgique

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Le mercredi 23 avril 2003 à 13h38, la princesse Astrid donne naissance à son cinquième enfant à la Clinique Saint-Jean à Bruxelles :  Laetitia Maria. Elle pèse 3,8kg et mesure 52 cm. Elle a les cheveux châtains et les yeux bleus. Son parrain est son frère le prince Joachim et sa marraine est la princesse Nora de Liechtenstein, sœur du prince régnant Hans-Adam et amie du couple princier. Le baptême a lieu en privé dans la villa Schonenberg de ses parents.

La princesse Laetitia Maria effectue ses études primaires en néerlandais au collège Sint-Jan Berchmans à Bruxelles, puis part en Grande-Bretagne pour ses secondaires.

Elle est actuellement 11ème dans l'ordre de succession au trône de Belgique, mais ne pourra pas transmettre son titre à ses futurs enfants, vu qu'elle appartient à une branche cadette. Par son père, elle porte aussi le titre d'archiduchesse d'Autriche-Este.

Activités royales en juillet 2018

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13 audiences pour le Roi :   le premier ministre Charles Michel (reçu 3 fois), le fondateur d'Alibaba Group Jack Ma, le président du parlement flamand Jan Peumans,  le président d'Afghanistan Ashraf Ghani, le président du comité militaire de l'Otan Stuart Peach, le chef de la Défense Marc Compernol, ainsi que les ambassadeurs de Moldavie, Nigéria, Panama, Kazakhstan et Etats-Unis.

12 activités officielles pour le Roi :  table ronde sur l'innovation sociale, match de football Belgique/France, commémoration à Londres en mémoire des Belges décédés lors des deux guerres, rencontre au château de Windsor avec la reine Elisabeth II, réception au château de Laeken pour les Diables Rouges, inauguration des expositions estivales du palais royal, concert de l'Orchestre National de Belgique, Bal National dans les Marolles, Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, défilé militaire et civil de la fête nationale, visite du parc royal en fête, feu d'artifice de la fête nationale.

18 activités officielles pour la Reine :   visite de l'exposition Sanguine/Bloedrood à Anvers, visite de l'exposition "Rubens : le maître chez lui"à Anvers, visite de l'exposition "Michaelina, baroque's leading lady"à Anvers, visite de l'exposition Melancholia à la Villa Empain, rencontre avec des enfants suivant le D-Teach Online Learning, match de football Belgique/France, commémoration à Londres en mémoire des Belges décédés lors des deux guerres, rencontre au château de Windsor avec la reine Elisabeth II, réception au château de Laeken pour les Diables Rouges, Eurogym 2018 à Liège, visite de l'exposition Africa Museum au palais d'Egmont, inauguration des expositions estivales du palais royal, concert de l'Orchestre National de Belgique, Bal National dans les Marolles, Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, défilé militaire et civil de la fête nationale, visite du parc royal en fête, feu d'artifice de la fête nationale.

0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola

3 activités officielles pour la princesse Elisabeth :   Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, défilé militaire et civil de la fête nationale, feu d'artifice de la fête nationale.

3 activités officielles pour le prince Gabriel :   Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, défilé militaire et civil de la fête nationale, feu d'artifice de la fête nationale.

2 activités officielles pour le prince Emmanuel :  Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, défilé militaire et civil de la fête nationale.

3 activités officielles pour la princesse Eléonore :   réception au château de Laeken pour les Diables Rouges, Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, défilé militaire et civil de la fête nationale.

4 activités officielles pour la princesse Astrid :   baptême de la nouvelle rose Princesse Astrid, concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum de la fête nationale à Liège, défilé militaire et civil de la fête nationale.

3 activités officielles pour le prince Lorenz :  concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum de la fête nationale à Liège, défilé militaire et civil de la fête nationale.

3 activités officielles pour le prince Laurent et la princesse Claire :   Te Deum de la fête nationale à Gand, défilé militaire et civil de la fête nationale, visite du parc royal en fête.

0 activité officielle pour la princesse Louise, les princes Nicolas et Aymeric

Récapitulatif des activités de janvier à juillet (source :   www.monarchie.be) :

Roi :   151 activités officielles   +  63 audiences

Reine :   161 activités officielles

Princesse Astrid :   35 activités officielles

Prince Laurent :   23 activités officielles

Princesse Claire :   14 activités officielles

Prince Lorenz :   11 activités officielles

Reine Paola :   11 activités officielles

Roi Albert II :   7 activités officielles

Princesse Louise :   7 activités officielles

Princes Nicolas et Aymeric :   6 activités officielles

Princesse Elisabeth et Prince Gabriel :   5 activités officielles

Prince Emmanuel et Princesse Eléonore :   4 activités officielles

Les 12 petits-enfants d'Albert II et Paola

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1. Le prince Amedeo :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/search/label/Amedeo

2. La princesse Maria Laura :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2010/08/la-princesse-maria-laura-de-belgique.html

3. Le prince Joachim :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2010/09/le-prince-joachim-de-belgique.html

4. La princesse Luisa Maria :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2013/10/bon-anniversaire-emmanuel-luisa-maria.html

5. La princesse héritière Elisabeth :    http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/10/les-13-ans-de-la-princesse-heritiere.html

6. La princesse Laetitia Maria :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2018/07/la-princesse-laetitia-maria-de-belgique.html

7. Le prince Gabriel :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2013/08/les-10-ans-du-prince-gabriel-de-belgique.html

8. La princesse Louise :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2016/02/les-12-ans-de-la-princesse-louise-de.html

9. Le prince Emmanuel :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2017/10/le-prince-emmanuel-de-belgique.html

10. 11. Les princes Aymeric et Nicolas :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2018/07/princes-nicolas-et-aymeric-de-belgique.html

12. La princesse Eléonore :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2016/04/les-8-ans-de-la-princesse-eleonore-de.html

Depuis 2016,  le roi Albert II et la reine Paola sont aussi les arrières-grands-parents d'Anna Astrid (fille de leur petit-fils Amedeo).  Ils ont choisi de poser avec elle pour leur carte de vœux 2017.

                              
               

Activités royales en août 2018

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Roi :   1 activité officielle (visite à Spa avec le ministre de l'Intérieur suite au meurtre d'un policier)

Les autres membres de la famille royale n'ont eu aucune activité officielle durant le mois d'août.

Récapitulatif des activités officielles de janvier à août (source :  www.monarchie.be) :

Roi :   152 activités officielles  +  63 audiences

Reine :   161 activités officielles

Princesse Astrid :   35 activités officielles

Prince Laurent :   23 activités officielles

Princesse Claire :   14 activités officielles

Prince Lorenz :   11 activités officielles

Reine Paola :   11 activités officielles

Roi Albert II :   7 activités officielles

Princesse Louise :   7 activités officielles

Princes Nicolas et Aymeric :  6 activités officielles

Princesse Elisabeth et Prince Gabriel :   5 activités officielles

Prince Emmanuel et Princesse Eléonore :   4 activités officielles

Activités royales en septembre 2018

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17 audiences pour le Roi :    le premier ministre Charles Michel (reçu 2 fois), le nouveau commissaire général de la Police fédérale Marc De Mesmaeker, le chairman de Daikin Noriyuki Inoue, le juge à la Cour Constitutionnelle Michel Pâques, la ministre francophone de la Culture Alda Greoli, le patriarche de l'Eglise grecque-melkite catholique Youssef I Absi, les initiateurs du Museum Pass Musées, le président du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Philippe Courard, ainsi que les ambassadeurs du Kenya, Vanuatu, Turkménistan, Estonie, Allemagne, Ethiopie, Lituanie et Mozambique.

11 activités officielles pour le Roi :  inauguration de la ligne de tram 9, inauguration de la place Reine Astrid à Jette, dîner avec les chefs d'Etat germanophones et leur conjoint, réunion des chefs d'Etat germanophones sur le thème de la culture comme facteur d'intégration, visite de la salle de théâtre de la Tour d'Origen, messe pour les 25 ans du décès du roi Baudouin, visite de l'Atelier des Tanneurs dans le cadre des Journées du Patrimoine, table ronde sur le terrorisme, réception pour les athlètes belges médaillés en 2018, visite de l'Ecole Nationale Supérieure de La Cambre, dîner au château de Laeken avec des jeunes actifs dans les soins de santé.

20 activités officielles pour la Reine :   visite de l'Institut Reine Elisabeth à Ostduinkerke, visite du centre Ter Helme à Ostduinkerke, dîner avec les chefs d'Etat germanophones et leur conjoint, visite de la maison-musée Nietzche, visite de la chapelle Ste-Margareta, visite de la salle de théâtre de la Tour d'Origen, messe pour les 25 ans du décès du roi Baudouin, visite de l'entreprise Janssen Pharmaceutica, visite de l'Atelier des Tanneurs dans le cadre des Journées du Patrimoine, visite du Groupement d'Entraide Sociale La Famille à Bruxelles, réception pour les athlètes belges médaillés en 2018, dîner avec des jeunes actifs dans les soins de santé
  + 8 activités officielles à New York (visite de l'école Cathedral High School, 20ème anniversaire de la fondation d'entrepreunariat social Schwab, réunion des défenseurs des ODD de l'ONU avec le secrétaire général Antonio Guterres, inauguration du sommet de la paix en honneur à Nelson Mandela, conférence sur les enfants dans les confits armés, débat sur la campagne pour lever 500 millions d'euros pour les femmes et les filles dans le monde, rencontre avec la représentante de l'ONU sur la violence contre les enfants, lancement d'un projet de développement de l'Unicef).

0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola

0 activité officielle pour la princesse héritière Elisabeth

1 activité officielle pour le prince Gabriel :  messe pour les 25 ans du décès du roi Baudouin

2 activités officielles pour le prince Emmanuel et la princesse Eléonore :  messe pour les 25 ans du décès du roi Baudouin, visite de l'Atelier des Tanneurs dans le cadre des Journées du Patrimoine

3 activités officielles pour la princesse Astrid :   messe pour les 25 ans du décès du roi Baudouin, remise à Liège du Prix Fondation Simone et Pierre Clerdent, soirée de gala à Courtrai au profit de la Fondation Roi Baudouin

2 activités officielles pour le prince Lorenz :  messe pour les 25 ans du décès du roi Baudouin, soirée de gala à Courtrai au profit de la Fondation Roi Baudouin

6 activités officielles pour le prince Laurent :   speakers corner à Gand sur les soins des animaux, messe pour les 25 ans du décès du roi Baudouin, visite du Musée de l'Holocauste à Malines, présentation à l'Autoworld d'un nouveau modèle de moto à quatre roues, 3ème Journée Internationale de la Paix à l'hôtel de ville de Bruxelles, présentation du 37ème Brussels International Fantastic Film Festival.

1 activité officielle pour la princesse Claire :   visite du Musée de l'Holocauste à Malines

1 activité officielle pour la princesse Louise et le prince Nicolas :  visite du Musée de l'Holocauste à Malines

0 activité officielle pour le prince Aymeric

Récapitulatif des activités officielles de janvier à septembre (source :  www.monarchie.be) :

Roi :  165 activités officielles  +  80 audiences

Reine :   183 activités officielles

Princesse Astrid :   46 activités officielles

Prince Laurent :   29 activités officielles

Princesse Claire :   15 activités officielles

Prince Lorenz :   13 activités officielles

Reine Paola :   12 activités officielles

Roi Albert II :   8 activités officielles

Princesse Louise :   8 activités officielles

Prince Nicolas :   7 activités officielles

Prince Aymeric :  6 activités officielles

Prince Gabriel,  Prince Emmanuel et Princesse Eléonore :  6 activités officielles

Princesse héritière Elisabeth :   5 activités officielles

P.S. Merci au journaliste Pierre Nizet qui nous cite dans l'édition du 13 septembre des quotidiens du groupe Sud Presse :   "Nous sommes allés voir sur le site officiel du Palais Royal. Nous avons cherché les sorties du prince Laurent depuis le 1er janvier de cette année :  il a six activités officielles à son actif, étalées sur...cinq jours. On sait que le Palais n'est pas toujours mis au courant des activités du prince Laurent, sauf quand il représente officiellement le Roi. Nous nous tournons alors vers d'autres sources plus fiables, en ce qui concerne le prince Laurent. C'est le cas du blog http://familleroyalebelge.blogspot.com qui suit les membres de la famille royale à la trace. Là, pour la même période, on parle de 23 activités, étalées sur 19 malheureux jours. On ne doit pas être loin de la réalité (...) On constate que ses activités officielles ont eu tendance à fondre ces dernières années, passant de 87 en 2016 à  56 en 2017 où il avait été pourtant malade pendant de longs mois".

Le bureau du Roi au palais royal de Bruxelles

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En 1933, le roi Albert Ier demande à Henry Van de Velde de lui concevoir un bureau au rez-de-chaussée du palais royal de Bruxelles. Les travaux se terminent un an plus tard, et c'est donc finalement Léopold III qui est le premier roi des Belges à l'utiliser. Il choisit un mobilier d'époque Art Déco.

La décoration actuelle date du règne du roi Baudouin :  un bureau en bois avec des pattes de lion, un tableau de Léopold Ier (fondateur de la dynastie belge) peint par Liéven De Winne, et deux tapisseries flamandes de Michel Van Moer.
         
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Ci-dessus une vue depuis le bureau à l'époque du roi Albert II qui avait disposé sur son bureau des photos de son épouse la reine Paola, de son frère le roi Baudouin et de leur père le roi Léopold III. Les quatre fenêtres donnent sur le petit parc privé à l'arrière du palais royal. Entre deux fenêtres, on peut voir un tableau représentant la reine Astrid.

Contrairement au roi Baudouin, les rois Albert II et Philippe préfèrent recevoir leurs invités dans les fauteuils qu'à leur bureau, ce qui est plus convivial.

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                     © THOMAS BLAIRON

C'est dans ce bureau que la plupart du temps, le souverain enregistre ses discours télévisés de la fête nationale et de Noël, mais il lui arrive aussi de le faire au château de Laeken. Signe de modernité : on peut apercevoir un ordinateur portable sur le bureau royal.

                         

Avant une audience, il arrive fréquemment que le Roi pose pour la presse avec son invité (ici le gouverneur général d'Australie et son épouse) devant la porte de son bureau.
                         
                          

A l'initiative de la reine Paola, le couloir qui rejoint le bureau du Roi a été décoré en 2002 de plusieurs toiles vertes de l'artiste belge Marthe Wéry acquises par la Collection Royale.

                            

Copyright photos :  page Facebook, compte Twitter et site Internet officiels du Palais
                                           

Décès de Jean Piat : la réaction de la princesse Esmeralda

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Suite au décès de l'acteur français Jean Piat, la princesse Esmeralda de Belgique a posté sur son compte Twitter cette photo, accompagnée de cet hommage :  "Au revoir à un merveilleux comédien, un grand monsieur alliant élégance et humour, et si loyal en amitié".

Elle a été interviewée par Patrick Weber pour le magazine français :

"Comment est née votre amitié?
- J'avais découvert Jean Piat dans le feuilleton "Lagardère"à la télévision que j'adorais. Lorsqu'il a quitté la Comédie Française, j'ai demandé à mon père d'aller le voir au théâtre dans la pièce "Le tournant" de Françoise Dorin. La direction du théâtre l'a prévenu que le roi des Belges désirait le rencontrer et le moins qu'on puisse dire est qu'il était plutôt surpris. Il nous a accueillis dans sa loge avec beaucoup de gentillesse et cette première rencontre a marqué le début d'une belle amitié. Chaque fois qu'il venait en Belgique, Jean rendait visite à mes parents, le roi Léopold et la princesse Lilian, à Argenteuil. Il logeait à la maison, le plus souvent avec Françoise Dorin. Nous l'avons aussi invité dans notre villa du sud de la France.

- Vous aimiez le théâtre?
- Je lui avais confié que je voulais faire carrière dans le théâtre, mais qu'un tel projet était difficile pour moi. Il m'a répondu que je pouvais être une bonne spectatrice, et que c'était aussi un rôle très important. Je ne l'ai jamais oublié.

- Il avait des points communs avec votre père, le roi Léopold III?
- Ils aimaient tous les deux la littérature, la nourriture et le bon vin. Jean avait une prédilection pour les vins de dessert, et spécialement un sauternes, le Château-Lafaurie-Peyraguey. Ma mère en prévoyait toujours une bouteille.

- Vous étiez toujours en contact?
- Bien sûr!  Jean n'avait pas d'email, ni de smartphone. Si l'on voulait le joindre, il fallait l'appeler ou lui écrire. Il se cachait derrière son répondeur, mais décrochait toujours quand il s'agissait d'une voix amie. Il va me manquer".

Pierre De Vuyst a également demandé la réaction de la princesse Esmeralda pour le magazine belge "Le Soir Mag" :

"J'étais enfant. Je devais avoir huit ou neuf ans, et je ne ratais aucun épisode de la série "Lagardère"à la télévision (1967) et j'étais amoureuse de lui! Jean Piat jouait aussi à la Comédie Française et j'avais réussi à obtenir une photo dédicacée. J'ai appris qu'il jouait une pièce à Paris, "Le tournant", en 1973. Comme mes parents aimaient beaucoup le théâtre, j'ai convaincu mon père d'y assister avec moi. C'était la première pièce de Françoise Dorin qu'il jouait. Nous sommes allés le saluer dans sa loge à la fin du spectacle. Mon père et lui ont immédiatement sympathisé. Si bien que mon père l'a invité à venir nous rendre visite s'il passait en Belgique. Ma mère est aussi allée voir la pièce et l'a formellement invité chez nous à Argenteuil. Ce fut le début d'une longue amitié.

Jean Piat et Françoise Dorin sont devenus des habitués de la maison. Ils logeaient chez nous chaque fois qu'ils avaient quelque chose à faire en Belgique, un spectacle, une pièce,... Mais ma mère les a également conviés à ses colloques. Elle aimait inviter quelqu'un qui n'était pas issu du monde scientifique, un artiste, un journaliste, qui posait des questions simples et accessibles, et animait le débat. Comme Jean Piat, j'ai voulu un temps devenir comédienne. Et quand mon fils a suivi des cours de théâtre, dans une lettre, Jean Piat m'a dit combien il était désolé que tant d'années le séparent de mon fils. Il aurait adoré être son professeur. Aujourd'hui, mon fils a renoncé à ce rêve. Il souhaite devenir journaliste.

Jean Piat était quelqu'un de très fidèle en amitié. Nous avons continué à correspondre régulièrement, notamment aux anniversaires de la mort de mes parents. Il est décédé lui-même à un très grand âge, mais je n'en suis pas moins triste. On s'habitue à la présence des belles personnes. Je trouve très touchant qu'il soit parti si peu de temps après le décès de Françoise Dorin. Ils ne se sont pas quittés longtemps".

"Le Soir Mag" a retrouvé une anecdote racontée par Jean Piat lors d'un séjour dans la maison de vacances de Léopold III et Lilian (aujourd'hui vendue) à Biot sur la Côte d'Azur :   "J'ai même eu l'honneur - après avoir affirmé que j'en avais les compétences - de faire la cuisine dans leur propriété de Biot, sous l'œil amusé des princesses Marie-Christine et Esmeralda. Un certain soir, je fus mis en demeure de cuire les beefsteaks, accompagnés d'endives braisées, ce que, entre nous (je suis nordiste), nous appelions "chicons", afin de satisfaire à la curiosité et aux appétits de chacun. Le protocole en ces circonstances n'existait pas et mes "clients" se sont montrés satisfaits". 

Le journaliste française Stéphane Bern confia au "Soir Mag" :  "Sait-on qu'à chacune de nos rencontres, il me demandait de défendre la mémoire d'un couple royal qu'il avait aimé et dont il était l'ami, le roi Léopold III et la princesse Lilian de Réthy :  "J'espère qu'un jour, l'Histoire leur rendra justice et les réhabilitera", me répétait-il". 

Jeep, le chien des souverains belges

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Certaines familles royales sont connues pour leur passion pour une race de chien (les corgis de la reine Elisabeth II d'Angleterre ou les teckels des souverains danois, par exemple). Chez nous, on connaît surtout l'amour du prince Laurent pour tous les animaux qui l'a poussé à créer des dispensaires pour soigner les animaux des personnes défavorisées, et des abris de nuit pour des SDF et leur chien.

Au début de leur mariage, Philippe et Mathilde ont eu un labrador qui était présent lors de l'annonce de la première grossesse de la princesse. On ne l'a plus ensuite vu. Mais récemment, c'est leur petit westie prénommé Jeep qui a fait son entrée...médiatique. La princesse héritière semble beaucoup l'apprécier et a posé avec lui pour trois photos destinées à être rendues publiques.

Photo diffusée en octobre 2017 par le Palais à l'occasion des 16 ans de la princesse Elisabeth :

                            

Photos diffusées en août 2018 par le Palais lors du départ de la princesse Elisabeth pour un collège
britannique :                             
                                              

Nos souverains et le Portugal

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1° Les précédents voyages d'Etat

Le roi Baudouin et la reine Fabiola se sont rendus en voyage d'Etat au Portugal en 1984, suivis quinze ans plus tard par le roi Albert II et la reine Paola en 1999. Ces derniers ont invité le président portugais Jorge Sampaio et son épouse au mariage de Philippe et Mathilde en 1999, puis à un voyage d'Etat en Belgique en 2005. 

2° Le voyage d'Etat de Philippe et Mathilde en 2018

En octobre 2018, nos souverains ont effectué un voyage d'Etat de trois jours au Portugal. Ils étaient accompagnés d'une délégation d'une centaine de personnes, dont le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, le secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur Pieter De Crem et les cinq ministres-présidents des régions et communautés (Willy Borsus, Rudy Demotte, Rudi Vervoort, Geert Bourgeois et Olivier Paasch). 

A leur arrivée à Lisbonne, la Reine portait une robe de Giorgio Armani et un chapeau de Philip Treacy (voir photo ci-dessus), déjà vus en Belgique un an plus tôt. Au programme de leur première journée :   cérémonie officielle de bienvenue avec le président Marcelo Rebelo de Sousa, visite au monastère des Hiéronymites, déjeuner offert par le premier ministre, visite à l'Assemblée, visite à l'hôtel de ville de Lisbonne, promenade en tramway, dépôt de fleurs au monument aux morts, dîner de gala organisé par le président de la République.  Notre couple royal a reçu la Grand Croix de l'Ordre de l'Infant Dom Henrique, et a offert le Grand Cordon de l'Ordre de Léopold au président Marcelo Rebelo de Sousa.

Nos souverains commencent la deuxième journée de leur voyage d'Etat par une visite du musée océanographique. Puis programme séparé :   visite de Impact Hub et réunion d'affaires belgo-portugaise pour le Roi ;  visite d'un centre de recherche biomédicale et de l'association Moinho do Juventude pour la Reine. En soirée, ils retrouvent le président portugais et offrent à leurs hôtes un concert du groupe belge Huelgas Ensemble et un cocktaïl dinatoire. Au cours de la journée, Mathilde porte trois tenues de la Maison Natan (fournisseur breveté de la Cour).

La troisième et dernière journée du voyage d'Etat a lieu à Porto. Nos souverains sont reçus à l'hôtel de ville, visitent le musée d'art contemporain, l'université et l'église de Sao Francisco, déjeunent avec des hommes d'affaires, assistent à la clôture de deux séminaires, avant de prendre congé du président portugais Marcelo Rebelo de Sousa. La Reine portait une tenue noire et blanche d'Esmeralda Ammoun. Ce voyage d'Etat s'est très bien passé, sans le moindre problème.

3° Liens entre la famille royale belge et la maison de Bragance

Le Portugal est une république, mais le duc Duarte de Bragance (chef de l'ancienne famille royale portugaise) entretient de bonnes relations avec les autorités et il était présent avec son épouse lors du dîner de gala organisé par le président Marcelo Rebelo de Sousa en l'honneur des souverains belges.

Dans son discours, le Roi a d'ailleurs déclaré :  "Nos pays ont connu les mêmes familles régnantes, qui ont continué à s'allier entre elles. J'ai moi-même du sang portugais et mon arrière-grand-mère, la reine Elisabeth, parlait couramment votre belle langue".

En effet, la maman de notre reine Elisabeth était l'infante Marie-Josèphe du Portugal (fille du roi Miguel Ier). Le roi Miguel Ier du Portugal est d'ailleurs l'aïeul commun de notre roi Philippe et du duc Duarte de Bragance. Si elles ne sont pas vraiment intimes, les deux familles se revoient régulièrement lors des événements familiaux du Gotha. Ainsi, par exemples, le prince héritier Philippe était présent au mariage du duc et de la duchesse de Bragance en 1995, tandis que le duc Duarte a assisté aux funérailles de la reine Fabiola en 2014.

                            

Activités royales en octobre 2018

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15 audiences pour le Roi :  le premier ministre Charles Michel, audience collective pour les officiers-élèves de l'Ecole Royale Militaire, le président du Chili Sebastian Pinera, audience collective pour le personnel de l'Escorte Royale à Cheval, le président du Kazakhstan Mr Nazerlayev, le premier ministre du Vietnam Mr Phuc, le vice-président d'Inde Venkaiah Naidu, le sultan de Brunéi, ainsi que les ambassadeurs de Finlande, Islande, Hongrie, Chine, Bosnie, Cambodge et Espagne.

38 activités officielles pour le Roi :   rencontre avec le président autrichien et son épouse à Vienne, visite à l'hôtel de ville de Vienne, visite de la Bibliothèque Nationale de Vienne, inauguration de l'exposition Breugel à Vienne, soirée de gala à Anvers au profit de la Fondation Roi Baudouin, visite de la coopérative SMartBe à Molenbeek-Saint-Jean, visite de la Réserve au quartier de la Défense à Heverlee, ouverture de l'année académique de l'Ecole Royale Militaire, lunch avec le commissaire européen de la recherche Carlos Manuel Felix, réunion de travail avec des jeunes ayant participé à l'université d'été Session Lead, visite du Royal Europa Kraainem Football Club, dîner au château de Laeken avec des jeunes participant au 3ème Asia-Europe Young Leaders Summit, forum Addiction et Société à Flagey, dîner de gala organisé par le Conseil de l'Europe pour le sommet ASEM
+ 24 activités officielles lors du voyage d'Etat au Portugal (cérémonie officielle de bienvenue par le président, visite au monastère des Hiéronymites, déjeuner offert par le premier ministre, visite à l'Assemblée, visite à l'hôtel de ville de Lisbonne, promenade en tramway, dépôt de fleurs au monument aux morts, dîner de gala offert par le président, visite du musée océanographique, visite de Impact Hub, réunion d'affaires belgo-portugaise, déjeuner d'affaires, cérémonie de signature de contrats, conclusion de deux séminaires, concert du groupe belge Huelgas Ensemble, cocktaïl dinatoire offert par les souverains, réception à l'hôtel de ville de Porto, visite de l'université de Porto, visite du musée d'art contemporain de Porto, déjeuner avec des hommes d'affaires à Porto, clôture de deux séminaires, visite de l'église de Sao Francisco à Porto)

31 activités officielles pour la Reine :   rencontre avec le président autrichien et son épouse à Vienne, visite à l'hôtel de ville de Vienne, visite de la Bibliothèque Nationale de Vienne, inauguration de l'exposition Breugel à Vienne, soirée de gala à Anvers au profit de la Fondation Roi Baudouin, visite du service de psychiatrie infantile de l'UZ Leuven, Global Girls Summit 2018,  25ème anniversaire du Conseil Fédéral du Développement Durable, dîner au château de Laeken avec des jeunes participant au 3ème Asia-Europe Young Leaders Summit, 20ème anniversaire de YouthStart, visite de l'école hôtelière de Saint-Ghislain  + 20 activités officielles lors du voyage d'Etat au Portugal (cérémonie officielle de bienvenue par le président, visite au monastère des Hiéronymites, déjeuner offert par le premier ministre, visite à l'Assemblée, visite à l'hôtel de ville de Lisbonne, promenade en tramway, dépôt de fleurs au monument aux morts, dîner de gala offert par le président, visite du musée océanographique, visite d'un centre de recherche biomédicale, visite de l'association Moinho do Juventude, concert du groupe belge Huelgas Ensemble, cocktaïl dinatoire offert par les souverains, réception à l'hôtel de ville de Porto, visite de l'université de Porto, visite du musée d'art contemporain de Porto, déjeuner avec des hommes d'affaires à Porto, clôture de deux séminaires, visite de l'église de Sao Francisco à Porto)

0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola

0 activité officielle pour la princesse héritière Elisabeth, le prince Gabriel, le prince Emmanuel et la princesse Eléonore

5 activités officielles pour la princesse Astrid :  clôture de l'assemblée générale de la Fédération Internationale des Associations contre la Lèpre, concert de gala du Service Médical, célébration à Gand de l'éméritat du professeur Marleen Temmerman, 70ème anniversaire de la Chambre de commerce américaine en Belgique, inauguration de l'UNCTAD World Investment Forum à Genève.

0 activité officielle pour le prince Lorenz

5 activités officielles pour le prince Laurent :   pièce de théâtre "La part de Reine"à Ixelles, match de football Belgique-Suisse au Stade Roi Baudouin, inauguration de l'exposition "La Belgique en guerre 14-18"à Berchem-Sainte-Agathe, soirée de gala au profit du centre d'accueil pour sans abris La Fontaine, inauguration du nouveau bâtiment du Centre de Hemptinne pour handicapés à Jauche

5 activités officielles pour la princesse Claire :   remise des Prix Terre d'Avenir de la Fondation Reine Paola, match de football Belgique-Suisse au Stade Roi Baudouin, 30ème anniversaire de la Fondation Pro Renovassistance, soirée de gala au profit du centre d'accueil pour sans abris La Fontaine, inauguration du nouveau bâtiment du Centre de Hemptinne pour handicapés à Jauche

2 activités officielles pour la princesse Louise :  pièce de théâtre "La part de Reine"à Ixelles, match de football Belgique-Suisse au Stade Roi Baudouin

1 activité officielle pour les princes Nicolas et Aymeric :   match de football Belgique-Suisse au Stade Roi Baudouin

Récapitulatif des activités de janvier à octobre (source :  www.monarchie.be) :

Roi :   203 activités officielles   +  95 audiences

Reine :   214 activités officielles

Princesse Astrid :  51 activités officielles

Prince Laurent :   36 activités officielles

Princesse Claire :   20 activités officielles

Prince Lorenz :   13 activités officielles

Reine Paola :   12 activités officielles

Princesse Louise :   10 activités officielles

Prince Nicolas :   9 activités officielles

Prince Aymeric :   8 activités officielles

Roi Albert II :   8 activités officielles

Prince Gabriel, Prince Emmanuel et Princesse Eléonore :   6 activités officielles

Princesse héritière Elisabeth :   5 activités officielles

"Léopold II, potentat congolais : l'action royale face à la violence coloniale" (Pierre-Luc Plasman)

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Cet ouvrage intéressant, bien documenté et objectif est l'adaptation d'une thèse de doctorat en histoire présentée à l'Université Catholique de Louvain en 2015. Ce n'est pas une biographie du roi Léopold II, mais une étude du fonctionnement de l'Etat Indépendant du Congo.

Pierre-Luc Plasman commence par retracer le rêve colonial du souverain qui aboutit lors de la conférence de Berlin de 1885 par la création de l'Etat Indépendant du Congo. Il nous explique ensuite comment travaille le gouvernement congolais à Bruxelles, le rôle des secrétaires généraux, les rivalités et les oppositions entre les uns et les autres, les différents canaux d'information du Roi. Il fait de même avec l'administration léopoldienne au Congo.  Pierre-Luc Plasman revient aussi sur les atrocités commises que plus personne ne peut nier aujourd'hui.

Après nous avoir expliqué concrètement le fonctionnement de l'Etat Indépendant du Congo,  l'auteur détaille les critiques et dénonciations contre les violences, les campagnes de presse anticongolaise qui aboutissent à la création d'une commission d'enquête. Léopold II décède en 1909 et lègue le Congo à la Belgique.

Quelle est la conclusion de Pierre-Luc Plasman sur ces violences?

"Les massacres ne sont pas ordonnés par le gouvernement léopoldien, mais ils se produisent dans un contexte d'incitation permanente à accroître la production tout en laissant le champ libre aux acteurs sur place. Hauts fonctionnaires territoriaux et directeurs de sociétés abusent largement de leurs prérogatives, tandis qu'agents subalternes et sentinelles africaines intègrent la bestialisation de leur comportement dans leur cadre de travail. Les violences ne se limitent pas aux régies de l'Etat. Elles se déchaînent même avec plus de brutalité dans les concessions, où la productivité permet toutes les exactions. Aussi horribles soient-elles, ces violences de masse ne peuvent pas être qualifiées de génocidaires. De même, la moitié de la population congolaise n'a pas été exterminée. Il existe cependant bel et bien un déclin démographique, dans lequel la terreur et la violence jouent un rôle primordial à côté d'autres facteurs, comme la dénatalité vénérienne".

Sur le rôle de Léopold II,  l'auteur fait remarquer son manque d'objectivité :  

"Avec l'âge, l'esprit et l'intelligence du monarque sont devenus rigides et teintés de misanthropie. A plusieurs reprises, il dénie l'existence des abus et il distingue dans la campagne anticongolaise l'expression d'une frustration de l'impérialisme anglais. Plus généralement, le Roi ne perçoit pas que la source des abus réside dans le système d'exploitation. Dès lors, son appréciation place la responsabilité sur des acteurs collectifs, à savoir les sentinelles africaines, les compagnies commerciales et la force publique. Léopold II se place dans une position défensive et offensive à l'égard des critiques et ne cherche plus dans les dernières années qu'à maintenir sans profonde modification le régime léopoldien. L'appareil étatique n'est pas non plus une pyramide sur laquelle le Roi règne sans partage, mais ressemble plus à une matriochka. Sentant le fil des jours s'écouler, Léopold II désire mettre une touche finale au programme de son règne :  il veut une Belgique plus grande, plus forte et plus belle. Léopold II n'a donc pas cherché à s'enrichir personnellement, même si son train de vie est devenu - quoique tardivement - plus luxueux".

Bref,  après avoir lu cet ouvrage, on ne peut plus parler ni de génocide, ni d'œuvre civilisatrice. La vérité historique est plus nuancée et est à mi-chemin entre ces deux extrêmes. Les responsabilités sont nombreuses. Et il faut aussi remettre les faits dans le contexte de l'époque.

Activités royales en novembre 2018

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12 audiences pour le Roi :   le premier ministre Charles Michel (reçu 3 fois), le président du MR Olivier Chastel, le président de la Cour d'Appel de Gand Erik van de Sijpe, la présidente de l'Open VLD Gwendolyn Rutten, le président d'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa, le général-major Deconinck (audience de congé), ainsi que les ambassadeurs de Tunisie, Suriname, Myanmar et Slovaquie.

23 activités officielles pour le Roi :   concert de la Musique Royale des Guides au palais royal, commémoration de l'Armistice à la Colonne du Congrès, concert au palais des Beaux-Arts pour le centenaire de la première guerre mondiale, Last Post à Ypres, prestation de serment du nouveau ministre de la Défense Sander Loones, dîner de gala à Buckingham Palace pour les 70 ans du prince Charles, réception pour les nouveaux fournisseurs brevetés de la Cour, 100ème anniversaire du discours du roi Albert Ier au Parlement belge, 140ème anniversaire de la Grande Synagogue de Bruxelles
+ 8 activités officielles lors du voyage d'Etat du président Emmanuel Macron (accueil officiel sur la place des Palais, déjeuner avec le couple présidentiel, visite du musée des Beaux-Arts de Gand, visite à l'hôtel de ville de Gand, table ronde économique à Gand sur le commerce bilatéral, dîner de gala au château de Laeken, visite de l'espace créatif La Vallée à Molenbeek-Saint-Jean, déjeuner au Musée L de Louvain-la-Neuve)  + 6 activités officielles lors de leur visite à Berlin (rencontre avec le président Frank-Walter Steinmeier et son épouse, visite à l'hôtel de ville, dépôt de fleurs au monument aux morts, visite du musée d'histoire de l'Allemagne, visite du musée Käthe Kollwitz, concert à la Philharmonie).

22 activités officielles pour la Reine :   visite de l'exposition sur la famille d'Arenberg à Louvain, concert de la Musique Royale des Guides au palais royal, commémoration de l'Armistice à la Colonne du Congrès, concert au palais des Beaux-Arts pour le centenaire de la première guerre mondiale, Last Post à Ypres, dîner de gala à Buckingham Palace pour les 70 ans du prince Charles, semaine de la lecture à voix haute à Boutersem, réception pour les nouveaux fournisseurs brevetés de la Cour
+ 8 activités officielles lors du voyage d'Etat du président Emmanuel Macron (accueil officiel sur la place des Palais, déjeuner avec le couple présidentiel, visite du musée des Beaux-Arts de Gand, visite à l'hôtel de ville de Gand, dîner au château de Laeken, visite de l'espace créatif La Vallée à Molenbeek-Saint-Jean, visite du centre d'accueil La Maisonnée à Ittre, déjeuner au Musée L de Louvain-la-Neuve)   + 6 activités officielles lors de leur visite à Berlin (rencontre avec le président Frank-Walter Steinmeier et son épouse, visite à l'hôtel de ville, dépôt de fleurs au monument aux morts, visite du musée d'histoire de l'Allemagne, visite du musée Käthe Kollwitz, concert à la Philharmonie)

3 activités officielles pour le roi Albert II :  Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, soirée de gala à Anvers de la Fondation Reine Paola

1 activité officielle pour la reine Paola :   soirée de gala à Anvers de la Fondation Reine Paola

0 activité officielle pour la princesse héritière Elisabeth, le prince Gabriel, le prince Emmanuel et la princesse Eléonore

40 activités officielles pour la princesse Astrid :   concert de la Musique Royale des Guides au palais royal, inauguration du Mémorial George Price à Ville-sur-Haine, concert au palais des Beaux-Arts pour le centenaire de la première guerre mondiale, réunion préparatoire à Bruxelles pour la mission économique au Maroc, Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, dîner de gala au château de Laeken en l'honneur du président français Emmanuel Macron
+ 33 activités officielles lors de la mission économique au Maroc (rencontre avec la princesse lalla Meryem du Maroc, session d'information pour la délégation belge, dîner organisé par la Chambre de commerce Pays Arabes-Belgique-Luxembourg, session d'ouverture du forum Belgique-Maroc, visite du groupe OCP à Casablanca, déjeuner d'affaires sur le thème de la chimie, 2ème partie du forum Belgique-Maroc, visite de l'usine SABCA Maroc à Casablanca, remise de deux décorations honorifiques belges, dîner organisé par la FEB, petit-déjeuner sur le thème de la construction, dépôt de fleurs au mausolée Mohammed V, rencontre avec le premier ministre marocain, rencontre avec le ministre marocain des affaires étrangères, déjeuner sur le traitement du cancer, visite de l'école belge de Rabat, 2ème partie du séminaire sur l'entreprenariat des femmes, lancement du chantier de la future ambassade belge, visite à la Compagnie Marocaine des Energies, dîner officiel offert par le roi Mohammed VI, petit-déjeuner "Success Stories" de la FEB, visite de VIGAN au port de Casablanca, déjeuner d'affaires sur le thème du secteur bancaire, inauguration du parc solaire d'EnergyVision, 2ème partie d'un séminaire sur les énergies renouvelables, rencontre avec le président de la région de Casablanca-Settat, activité belgo-marocaine autour du football, cérémonie de signature de contrats à Casablanca, concert de gala Kantara, réception officielle belge, visite au port de Tanger, séminaire sur les opportunités d'affaires à Tanger, rencontre à Tanger avec la presse).

6 activités officielles pour le prince Lorenz :   concert de la Musique Royale des Guides au palais royal, inauguration du Mémorial George Price à Ville-sur-Haine, concert au palais des Beaux-Arts pour le centenaire de la première guerre mondiale, Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, dîner de gala au château de Laeken en l'honneur du président français Emmanuel Macron

6  activités officielles pour le prince Laurent :   commémoration de l'Armistice à Mons, Te Deum de la fête du Roi, ouverture d'une exposition d'aquariums à Baasrode, dîner de gala au château de Laeken en l'honneur du président français Emmanuel Macron, visite du service de jour en oncologie de l'hôpital AZ Vesalius à Tongres, inauguration de "Plaisirs d'hiver"à Bruxelles

3 activités officielles pour la princesse Claire :   Te Deum de la fête du Roi, dîner de gala au château de Laeken en l'honneur du président français Emmanuel Macron, inauguration de "Plaisirs d'hiver"à Bruxelles

1 activité officielle pour la princesse Louise, les princes Nicolas et Aymeric :  inauguration de "Plaisirs d'hiver"à Bruxelles

Récapitulatif des activités officielles de janvier à novembre (source :  www.monarchie.be) :

Roi :   226 activités officielles  + 107 audiences

Reine :   236 activités officielles

Princesse Astrid :    92 activités officielles

Prince Laurent :   42 activités officielles

Princesse Claire :    23 activités officielles

Prince Lorenz :   20 activités officielles

Reine Paola :    13 activités officielles

Roi Albert II :   11 activités officielles

Princesse Louise :    11 activités officielles

Prince Nicolas :   10 activités officielles

Prince Aymeric :   9 activités officielles

Prince Gabriel,  Prince Emmanuel et Princesse Eléonore :   6 activités officielles

Princesse héritière Elisabeth :   5 activités officielles

Activités royales en décembre 2018

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16 audiences pour le Roi :   le premier ministre Charles Michel (reçu 4 fois), le président du CDH Benoît Lutgen, la présidente du VLD Gwendolyn Rutten, le président de la NVA Bart De Wever, le président du PS Elio Di Rupo, la présidente de Groen Meyrem Almaci, le président de Défi Olivier Maingain, le président du MR Olivier Chastel, le président du CD&V Wouter Beke, le président du SPA John Crombez, les co-présidents d'Ecolo Zakia Khattabi et Jean-Marc Nollet, le président du PTB/PVDA Peter Mertens, le président de la Chambre Siegfried Bracke.

13 activités officielles pour le Roi :   table ronde sur le vieillissement, séance académique sur la traite des êtres humains à l'occasion des 25 ans du décès du roi Baudouin, dîner au château de Laeken avec des jeunes artistes, visite de la société Odoo à Ranilies, visite du verger de la Chise à Piétrebais, visite à l'hôtel de ville de Jodoigne, visite du siège du groupe "L'Avenir"à Namur, remise des prix du concours Belgodyssée 2018, réception au palais royal pour les nouveaux Belges anoblis, visite de la Maison Bilola à Schaerbeek, réception pour l'équipe nationale belge de hockey, 15ème anniversaire de l'Agence pour le Commerce Extérieur, concert de Noël au palais royal.

13 activités officielles pour la Reine :   réunion mondiale de l'Unesco à Bruxelles sur l'éducation, table ronde sur le vieillissement, séance académique sur la traite des êtres humains à l'occasion des 25 ans du décès du roi Baudouin, visite du Conservatoire Royal de Liège, dîner au château de Laeken avec des jeunes artistes, visite de la société Odoo à Ranilies, visite du verger de la Chise à Piétrebais, visite à l'hôtel de ville de Jodoigne, table ronde à la FEB sur le développement durable, réception au palais royal pour les nouveaux Belges anoblis, visite de la Maison Bilola à Schaerbeek, réception pour l'équipe nationale belge de hockey, concert de Noël au palais royal.

2 activités officielles pour le roi Albert II :    séance académique sur la traite des êtres humains à l'occasion des 25 ans du décès du roi Baudouin, concert de Noël au palais royal.

0 activité officielle pour la reine Paola

1 activité officielle pour la princesse héritière Elisabeth, le prince Gabriel, le prince Emmanuel et la princesse Eléonore :   concert de Noël au palais royal

7 activités officielles pour la princesse Astrid :   1ère remise du Prix Generet,  40ème anniversaire de la Chambre de commerce Arab-Belgian-Luxembourg, 90ème anniversaire de l'UCB, concert de Noël pour les 10 ans de l'asbl Be Source pour les personnes âgées, 15ème anniversaire de l'Agence pour le Commerce Extérieur, remise du Trophée National du Mérite Sportif 2018, concert de Noël au palais royal.

1 activité officielle pour le prince Lorenz :   concert de Noël au palais royal

9 activités officielles pour le prince Laurent :   séance académique sur la traite des êtres humains à l'occasion des 25 ans du décès du roi Baudouin, course à pied de Noël à Bruges, vernissage de l'exposition Aramina Bruxelles 2018, avant-première de la Revue des Galeries, conférence à Charleroi de Philippe Liénard sur la franc-maçonnerie, première du film "De Zaak Menten", visite de la maison d'édition belge Casterman, visite du Foyer Georges Molte de l'Armée du Salut, visite à l'opération Viva for Life à Nivelles.

3 activités officielles pour la princesse Claire :  avant-première de la Revue des Galeries, visite du Foyer Georges Molte de l'Armée du Salut, visite à l'opération Viva for Life à Nivelles

2 activités officielles pour la princesse Louise, les princes Nicolas et Aymeric :  visite du Foyer Georges Molte de l'Armée du Salut, visite à l'opération Viva for Life à Nivelles

Qui a été le membre le plus actif de la famille royale en 2018 ?

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Le classement est inchangé par rapport à l'année dernière :

1° Roi :  239 activités officielles  + 123 audiences
Depuis 2012, Philippe (qu'il soit prince héritier ou roi) est le plus actif de notre famille royale. Tous les commentateurs estiment qu'il remplit correctement son rôle de souverain constitutionnel, et il semble bien s'entendre avec le monde politique qui respecte la confidentialité des audiences avec le Roi.  On note un record en 2018 pour ses activités officielles :   209 en 2013,  164 en 2014,  189 en 2015,  226 en 2016,  196 en 2017,  239 en 2018. Par contre, le nombre de ses audiences est en baisse :   193 en 2014,  162 en 2015,  149 en 2016,  167 en 2017,  123 en 2018. L'année prochaine s'annonce délicate pour le roi Philippe avec un gouvernement fédéral en affaires courantes et les élections législatives de mai. 

2° Reine :  249 activités officielles
2018 est également un record pour la reine Mathilde :   166 activités officielles en 2011,  196 en 2012,  190 en 2013,  154 en 2014,  212 en 2015,  246 en 2016,  217 en 2017,  249 en 2018. On ignore si la souveraine va poursuivre son mandat de trois ans de défenseur des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies qui vient à échéance (de 2016 à 2018).

3° Princesse Astrid :  99 activités officielles
La princesse Astrid reste la troisième de ce classement, mais son nombre d'activités officielles en baisse :   90 en 2011,  63 en 2012,  133 en 2013,  156 en 2014,  119 en 2015,  128 en 2016,  110 en 2017,  99 en 2018.  Cela s'explique facilement :  suite à ses problèmes de sommeil, elle n'est plus apparue en public plusieurs mois au printemps. Elle continue d'emmener deux missions économiques belges à l'étranger, à la satisfaction générale. 

4° Prince Laurent :   52 activités officielles
En 2018, le gouvernement fédéral a diminué la dotation du prince Laurent, qui conteste cette décision. Son nombre d'activités officielles est le plus bas depuis le début du règne de son frère :   30 en 2009,  40 en 2010,  31 en 2011,  35 en 2012,  61 en 2013,  59 en 2014,  72 en 2015,  87 en 2016,  56 en 2017,  52 en 2018. 

5° Princesse Claire :  27 activités officielles
Statu quo pour la princesse Claire :   30 activités officielles en 2009,  41 en 2010,  23 en 2011,  30 en 2012,  46 en 2013,  31 en 2014,  30 en 2015,  23 en 2016,  25 en 2017,  27 en 2018.

6° Prince Lorenz :  21 activités officielles 
Le prince Lorenz - qui travaille à temps plein dans une banque suisse privée avec son fils Amedeo - reste le sixième de notre classement :   23 activités officielles en 2009,  18 en 2010,  30 en 2011,  28 en 2012,  26 en 2013,  23 en 2014,  21 en 2015,  33 en 2016,  24 en 2017,  21 en 2018.

7° Roi Albert II et Reine Paola :  13 activités officielles
Depuis leur abdication, nos anciens souverains ne remplissent plus qu'une dizaine d'activités officielles par an. Pour le roi  Albert II :   50 en 2011,  54 en 2012,  58 en 2013,  17 en 2014,  17 en 2015,  11 en 2016,  12 en 2017,  13 en 2018. Pour la reine Paola :   70 en 2011,  67 en 2012,  59 en 2013,  26 en 2014,  19 en 2015,  12 en 2016,  11 en 2017,  13 en 2018. Tous deux ont eu de nouveaux problèmes de santé au cours de l'année écoulée. 

9. Princesse Louise :  13 activités officielles
Parmi les petits-enfants des anciens souverains, c'est la princesse Louise (fille du prince Laurent et de la princesse Claire) qui apparaît le plus souvent en public. On la voit d'ailleurs autant que ses grands-parents paternels.

10. Prince Nicolas :  12 activités officielles

11. Prince Aymeric :  11 activités officielles

12. Prince Gabriel, Prince Emmanuel et Princesse Eléonore :  7 activités officielles

15. Princesse héritière Elisabeth :  6 activités officielles
Légère baisse des activités officielles de la princesse héritière qui s'explique par son départ en Grande-Bretagne pour ses études :   9 activités officielles en 2016,  10 en 2017,  6 en 2018. Malgré son aisance en public, ses parents ne semblent pas vouloir encore trop l'exposer et privilégient ses études.

L'année 2018 du prince Laurent

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Avec le prince Laurent, on ne s'ennuie jamais et rares sont les années où il ne fait pas l'actualité. 2018 n'y a pas échappé. Petit récapitulatif...

1° Sa dotation

En janvier, lors de sa visite au Salon de l'Auto, le prince réagit, pour la première fois, à la proposition du gouvernement belge de lui retirer 15% de sa dotation en 2018 :   "Je ne comprends pas pourquoi nous n'avons pas été entendus et pourquoi une partie de la dotation a été retirée. Mais je ne suis pas assez intelligent pour comprendre".  On lui reproche de ne pas avoir demandé l'autorisation du ministre des Affaires étrangères pour avoir assisté, en uniforme de l'armée belge, à une réception organisée à Bruxelles pour le 90ème anniversaire de l'armée chinoise. 

Il décide d'écrire une lettre au Parlement en mars : 

"Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Ministres et Secrétaires d'Etat, 
Mesdames et Messieurs les Députés,

Comme vous le savez, je n'ai pas été convié à m'exprimer devant votre assemblée, lorsqu'elle va prendre en considération ce jour la proposition de retenue sur la dotation allouée à un membre de la famille royale du conseil des ministres du 14 décembre 2017. Dès lors, je n'ai d'autre choix, compte tenu également du calendrier extrêmement serré que vous avez décidé, que de me limiter à vous adresser ce court message. Pour la deuxième fois, je ne serai pas en mesure d'être défendu devant l'institution compétente pour co-décider d'une retenue sur dotation, en vertu de l'article 11 de la loi du 27 novembre 2013 (loi concernant les dotations et les indemnités octroyées à des membres de la famille royale).

Et pour la deuxième fois, l'institution va décider sur base d'une note ou d'un rapport contenant des faits et arguments nouveaux, auxquels l'on ne me permet pas d'apporter une contradiction. Quand bien même vous penseriez pouvoir vous affranchir de cette exigence fondamentale du procès équitable, au motif que des recours judiciaires me seraient ouverts, j'attire votre attention sur la dimension symbolique sans équivalent de la décision qui sera la vôtre. Elle est susceptible de me causer un préjudice grave, et difficilement réparable.

Le gouvernement vous demande de me sanctionner pour un fait, mais la légèreté de ce grief n'échappe à personne. C'est de mon existence même que l'on fait le procès, et ce procès a commencé il y a bien longtemps. Il est sans cesse mené dans les médias, et sans doute dans vos esprits comme dans ceux de certains compatriotes. Une liste de maladresses, d'erreurs, de fautes, sans cesse plus longue au fil des années, sans cesse plus accablante, car uniquement à charge, jamais à décharge. Mais je vous le demande :  lequel d'entre vous résisterait à un tel résumé de sa vie, à un tel jugement dernier? Je n'ai pas demandé ce déploiement de procédures, j'ai même essayé de l'éviter.

J'ai proposé d'accepter une sanction, même injuste, si le gouvernement acceptait de clarifier une loi rédigé trop hâtivement, qui permet un arbitraire dont les juges que vous êtes aujourd'hui, sont partie. Le refus de cette seule solution véritable ne me laisse pas d'autre choix que de contester jusqu'au bout le terrible précédent que constituerait cette sanction, car elle ferait planer une menace permanente sur moi-même, et surtout sur ma femme et nos enfants. Dois-je vous rappeler que ni moi-même, ni ma famille ne bénéficions de la protection sociale (soins de santé, invalidité, pension) qui constitue heureusement le socle de l'existence des autres citoyens de ce pays?  La plupart ne le savent pas, beaucoup font mine de l'oublier :  depuis ma plus tendre enfance, mon existence a été mise au service de mon frère, de ma famille et de l'Etat.

Je n'ai pas pu travailler comme je l'entendais, ni lancer des projets qui eussent permis mon indépendance. Je devais même obtenir l'autorisation pour me marier, et aujourd'hui encore on me fait payer pour avoir choisi une femme que j'aime, sans titre ni fortune. Cette dotation, que l'on parle de réduire ou supprimer au gré des vents politiques ou médiatiques, est le prix d'une vie, le prix de ma vie, qui est largement derrière moi aujourd'hui. Dois-je en outre vous rappeler que les trois quarts de cette dotation constituent des frais de fonctionnement, soumis à un contrôle strict de la Cour des Comptes? Ce n'est pas une faveur, quoi qu'en pensent ceux qui croient que l'argent peut acheter tous les droits, ou permet d'exiger une totale soumission.

Je ne suis pas exempt de fautes, et je suis le premier conscient que des personnes bien plus démunies que moi subissent un sort pire encore. Mais je ne pense pas qu'un autre citoyen de ce pays ait été, sa vie durant, instrumentalisé avec un tel acharnement, et les projets constamment entravés par sa famille et par des "manquements graves" de certains responsables politiques, comme la Cour de Cassation vient encore de le confirmer. Or, je tiens à le dire, j'ai toujours poursuivi, en âme et conscience, les missions que l'on m'a confiées, ainsi que les projets que j'ai moi-même initié ou tenté d'initier.

C'est avec passion, et avec succès je ne crains pas de l'affirmer, que je me suis lancé avec l'aide de personnes précieuses que je remercie ici, dans la gestion durable de l'environnement au sens le plus large, et dans la protection animale, singulièrement pour les démunis. Rappelez-vous comme certains souriaient de ces initiatives, les mêmes parfois qui aujourd'hui trouvent ma présence encombrante dans ces matières devenues d'une brûlante actualité. Je ne sais pas si vous pourrez entendre ce message. Mais je me dois d'espérer que vous n'allez pas faire injure à l'idée de justice et donc que vous envisagerez plutôt de compléter, de façon juste et respectueuse des droits fondamentaux, le travail législatif que vous avez laissé inachevé".

Il ne sera pas entendu :  la Chambre vote (93 voix pour et 23 voix contre) la diminution de 15% de sa dotation pour l'année 2018, ce qui correspond à 46.000 euros en moins.

La veille de la fête nationale, Maître Arnauts, l'avocat du prince, annonce que ce dernier a décidé d'attaquer l'Etat belge devant le Conseil d'Etat. Son recours se fonde notamment sur la violation des droits de la défense.

En décembre, le journaliste Pierre De Vuyst du "Soir Mag" demande à Laurent :

"Parfois, n'avez-vous pas l'impression d'être mal compris?
- Je ne fais pas tout ça pour être compris. Ce serait arrogant de ma part, je veux juste expliquer aux gens vers quoi je tends.

- C'est quand même mieux d'être compris, non?
- La presse comme le politique n'aime pas parler de choses dont elle a une conception bien définie. Un prince en Belgique, pour la politique et la presse, ne peut pas penser. Il est un sujet, il doit à la limite être un automate qui obéit. Mais les choses ne sont pas aussi faciles que cela. On est un être avec ses convictions et ses sentiments. Et quand on n'entre pas dans le jeu ni du politique, ni du journaliste, on se prend une pluie de critiques, parce qu'on n'est pas politiquement correct.

- Mais c'est important pour un prince d'observer une certaine neutralité dans notre pays?
- Ca veut dire quoi être neutre?  En général, ceux qui fixent les règles pour les autres sont les premiers à ne pas les appliquer. Moi, je ne sais pas ce que c'est qu'être neutre. Par rapport à quoi? Par rapport à qui?  Souvent, quand on place des barrières, c'est pour faire taire de manière soi-disant démocratique quelqu'un avec lequel on ne veut pas être confronté. Les politiques font ça : ils dressent des barrières et exigent de quelqu'un qu'il reste neutre. Le sont-ils, eux, en exigeant de quelqu'un d'autre qu'il soit neutre?  Non!

- A 55 ans, quel bilan tirez-vous de votre action?
- Ce fut très dur. La leçon que j'ai apprise :  vous voulez être un pionnier, vous le payez très cher. Vous voulez votre indépendance, vous la payez très chère. Vous voulez sortir des sentiers battus, vous le payez très cher. Je suis juste fatigué de l'avoir payé si cher. Et ça continue!".

2° Son soutien à la lutte contre le cancer

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Au printemps 2018, le prince Laurent, la princesse Claire et leurs trois enfants apportent leur soutien à l'opération Télévie lors de leur visite à RTL House :  chaque photo publiée sur les réseaux sociaux de la chaîne avec ces marques rouges et le hashtag Tribu Télévie rapporte 1 euro à la recherche contre la leucémie.

Au nord du pays, le prince a rendu visite au service de jour en oncologie de l'hôpital AZ Vesalius à Tongres avec l'asbl Actie Lienemientje à qui il accorde son Haut Patronage depuis plusieurs années.

3° Son retrait des sociétés REC Arlon 67 et Cerbux Invest

Ces deux sociétés sont propriétaires de la Maison des Energies Renouvelables, créée à l'initiative du prince Laurent aux numéros 63, 65 et 67 de la rue d'Arlon dans le quartier européen. L'achat de ces immeubles avait été financé uniquement par emprunt, mais faute de locataires (les loyers étant assez élevés), les revenus de la location ne couvraient plus les emprunts consentis. En avril 2018, la Maison des Energies Renouvelables est mise en vente et estimée à cinq millions d'euros.

Puis, la presse révèle que les quatre administrateurs (dont la princesse Claire) ont démissionné des deux sociétés le 30 juin 2018, et qu'elles appartiennent désormais à la famille d'Aldo Vastapane. Ce dernier a souvent été présenté comme l'un des amants de la princesse Paola mais cette rumeur n'a jamais été prouvée. Par ailleurs, le comte Etienne Davignon qui avait été appelé il y a dix ans par le Palais pour conseiller financièrement le prince Laurent dans ses projets immobiliers de la rue d'Arlon, a logiquement mis fin à ce rôle en 2018.

Le retrait du couple princier de ces deux sociétés en déficit qui ont fait couler beaucoup d'encre, ne peut être qu'une bonne chose pour l'image de la monarchie. Mais c'est un échec personnel pour le prince Laurent qui tenait beaucoup à cette Maison des Energies Renouvelables.

4° La création de l'asbl Environment Network

En juin 2018, le couple princier et leur ami Etienne Vrebos créent une nouvelle asbl Environment Network. Elle reprend les activités et l'actif net de l'asbl Global Sustainable Development Trust, en liquidation et en procès afin de récupérer les millions d'euros que l'Etat libyen doit à cette association. En effet, dix ans plus tôt, Global Sustainable Development Trust avait signé un contrat de 70 millions d'euros avec le ministère libyen de la Politique agricole, afin de reboiser des milliers d'hectares désertiques sur la côte. Suite à la rupture unilatérale du contrat, un procès est lancé contre l'Etat libyen. Après plusieurs années de procédure, un arrêt de la Cour d'Appel de Bruxelles oblige la Libye à verser des dommages et intérêts, assortis des intérêts et des frais de justice, aux liquidateurs de Global Sustainable Development Trust pour un montant d'environ 50 millions d'euros.

Avec cet argent, la nouvelle asbl a pour buts la création, le développement ou/et la gestion de projets environnementaux ou écologiques, aux niveaux national et international.

"Le Soir Mag" a demandé au prince Laurent s'il avait un projet concret pour utiliser cette somme :

"Oui, tout à fait. Je voudrais créer une Ambulance Verte. J'ai eu dans ma vie la chance ou la malchance de côtoyer des gens très différents, les plus pauvres comme les plus riches, des politiques, des chefs d'Etat. Cela m' horripile au plus haut point quand un chef d'Etat décrète qu'un autre pays doit subir des punitions sous forme de sanctions économiques. Pourquoi? Parce que ce n'est pas le chef d'Etat du pays puni qui souffre. C'est sa population!  De quel droit décider cela? C'est juste pathétique. Ce que je voudrais, c'est créer une Ambulance Verte qui viendrait en aide aux populations sous des régimes de sanction et en guerre. Une équipe de techniciens qui viendrait en aide aux personnes sinistrées, dans des conflits, et suggérerait au gouvernement local de développer un projet avec l'aide d'institutions internationales :  développer l'agriculture locale servant aux besoins des populations. C'est une forme de reconnaissance de ces populations locales. Et en agissant sur place, cela pourrait limiter les migrations. On créerait des pôles de compétences locaux dans le secteur de l'agriculture, de l'élevage et de la foresterie, qui sont intimement liés. Ainsi, comment arrêter les dunes et en même temps fabriquer de la nourriture pour les animaux et les humains, et en même temps créer des forêts, tout en contenant l'eau dans le sol et en créant une bien utile diversification des plantations? C'est ce que je voudrais faire, tout en mettant en place des systèmes d'énergie renouvelable pour fournir de l'énergie à ces populations".

5° La Fondation Prince Laurent

Les quatre dispensaires de la Fondation Prince Laurent (à Bruxelles, Gand, Seraing et Hornu) continuent de proposer des soins vétérinaires gratuits pour les animaux de personnes précarisées. Le dispensaire d'Anvers a été fermé en 2018, faute d'accord avec la Ville d'Anvers pour restaurer le bâtiment. Par contre, celui de Gand - qui existe depuis 2012 - a déménagé dans un endroit plus grand, grâce à une bonne collaboration entre la Fondation Prince Laurent, l'Université de Gand, la Ville de Gand et la Faculté de médecine vétérinaire (qui y envoie des étudiants en stage). 

Le prince explique au "Soir Mag" :  "Nos dispensaires réalisent ce que le secteur public ne fait pas. Pour notre travail, nous sommes reconnus dans toutes les villes où nous exerçons, sauf à Anvers où nous avons eu un blocage. Nous le regrettons car ceux qui nous bloquaient le faisaient pour les mauvaises raisons. Les autres ont compris notre utilité. Les villes de Gand et de Liège ont compris que leurs étudiants en médecine vétérinaire avaient un manque cruel d'expérience pratique. Nous leur offrons cette expérience à travers des stages de formation en alternance. Cela les a séduites, au point d'investir chacune 100.000 euros dans la création d'un nouveau dispensaire. A Liège, le dispensaire va être installé sur le site de l'abbaye Saint-Laurent aux côtés de treize autres services sociaux, parmi lesquels des abris pour SDF ou personnes en difficultés momentanées. Qu'Anvers ne comprenne pas notre utilité de la même manière, cela m'échappe..."

En décembre, le couple princier et leurs trois enfants lancent la 8ème édition du Plan Froid de la Fondation Prince Laurent, en collaboration avec le Foyer Georges Motte de l'Armée du Salut à Bruxelles. Ce centre d'accueil héberge des hommes seuls en difficulté et accomplit avec eux tout un travail de réinsertion. La Fondation Prince Laurent complète ce service en mettant à disposition du foyer des modules de logement temporaire, des abris en containers chauffés qui peuvent accueillir 18 personnes accompagnées de leur chien ou chat toutes les nuits de 20h à 9h du matin. En sept ans, ce sont plus d'une centaine de sans-abris qui ont pu en bénéficier.

"Le Soir Mag" a demandé au prince pourquoi il mène ce combat. Il a répondu :  "Tout simplement parce qu'il y a un manque à la base. Les pouvoirs publics ne proposent pas ce type d'accueil. Les animaux ne sont pas les bienvenus dans les infrastructures existantes ou alors ils se retrouvent en cage. C'est dommage que les structures publiques n'acceptent pas que des animaux puissent être logés au côté de leur compagnon humain. Selon notre expérience, ces animaux ne se battent pas, sont très propres et sentent qu'il existe avec les sans-abris une forme de collégialité. L'homme et l'animal forment comme une meute. L'animal est un être magnifique, à la fois un gardien, un guide et un compagnon. Tout ce que l'empathie offre.

La Fondation a un triple rôle à jouer. Un rôle scientifique : comprendre. Un rôle social : héberger ces gens qui sont à la rue suscite moins de problèmes de leur part ou envers eux. Car, curieusement, les sans-abris sont des cibles souvent attaquées le soir. Notre dernier rôle est social : nous essayons de réinsérer ces humains dans la société. Aucun journaliste n'a jamais écrit que nous jouions aussi ce rôle-là! Jusqu'à l'an dernier, on en a sorti six d'entre eux de la rue.

L'idée de la fondation m'est venue quand j'avais cinq ans. Je me promenais avec ma mère le long des étangs Mellaerts. J'ai vu un vieillard qui se trouvait à la rue. Je me suis dit :  "Un jour, je ferai quelque chose pour lui". Au fait, ce "lui" s'est multiplié par 300.000!  C'est l'estimation du nombre de gens que nous avons aidés depuis 1996, grâce en particulier à nos dispensaires. Ces gens, nous les avons recueillis, aidés, mais nous les avons aussi écoutés. Ceux-là, ils rayonnent. C'est ce que nous avons accompli. Je n'ai jamais aimé la pression que quelqu'un de fort peut exercer sur quelqu'un de moins fort. J'ai toujours eu pour cela un rejet total. Ca ne m'a toujours pas quitté!". 

Il rappelle aussi son souhait d'inscrire les droits des animaux dans la Constitution belge :  "C'était important pour moi en 2017 de signer cette pétition de Gaia, d'abord parce qu'il n'y a pas que moi ou ma fondation qui faisons quelque chose. D'autres également, et il faut honorer leur travail. Ensuite, je suis, comme le célèbre biologiste Konrad Lorenz, très impressionné par le monde animal qui maîtrise davantage que nous le concept d'empathie. Vous savez, des gens sont morts pour avoir dit que la Terre était ronde. Aujourd'hui, plus on évolue, moins on connaît le monde qui nous entoure, en particulier le règne animal, dont nous faisons partie. Nous sommes des animaux avec beaucoup de défauts. Quel est l'animal qui thésaurise outre mesure, sinon l'homme? C'est juste pathétique. L'écureuil thésaurise ce dont il a besoin, l'humain thésaurise ce dont il n'a pas besoin. A outrance, ce qui n'est pas durable. Le monde animal obéit à des règles de durabilité. L'humain est le seul à faire des choses qui l'entraînent dans la non-durabilité". 

"Le Soir Mag" lui demande ensuite son avis sur le véganisme qui défend les droits des animaux et leur non-exploitation (ne plus porter de chaussure en cuir, p.ex.) :  "Vous avez tout de même des animaux qui meurent naturellement. Cela ne me dérange pas qu'on puisse utiliser le cuir de ces animaux, qui ne sont quand même plus là. Cela vaut aussi pour les boutons en corne, etc. De là à faire des élevages intensifs pour la fourrure ou autre...alors qu'on fait aujourd'hui des tissus magnifiques à base de produits naturels. Ce qui est à base de plastique, comme le cuir synthéthique par exemple, j'essaie de l'utiliser le moins possible. Je m'alimente très mal : je l'avoue, mon régime n'est pas très équilibré. J'aime bien les pâtes et je n'ai jamais été un carnivore. Je mange parfois du poisson, comme une bonne sole meunière ou sauce mousseline. C'est évidemment sain de manger du poisson, mais il ne faut pas pour cela pratiquer la pêche intensive et faire des hécatombes d'animaux. Pour ma part, je tends un peu vers le végétarisme, mais mon épouse veut que les enfants mangent de tout, des protéines, des légumes. Suivre une tendance ne m'intéresse pas beaucoup. Si ceux qui pratiquent le véganisme sont contents avec cela, je suis ravi pour eux. Et ça ne fait pas de tort à la nature". 

6° Son soutien aux associations en faveur des personnes défavorisées

En dehors de ses dispensaires et du Plan Froid de sa Fondation,  le prince Laurent a soutenu en 2018 l'opération Viva for Life, l'Armée du Salut et le centre d'accueil pour sans abris La Fontaine, tandis que son épouse continue de parrainer la Maison Reine Marie-Henriette pour enfants en difficulté et la Fondation Pro Renovassistance qui restaure des immeubles pour les mettre ensuite en location à des familles défavorisées. 

Le couple princier emmène régulièrement leurs trois enfants lors de ces activités sociales, comme l'explique le prince au "Soir Mag"  :   "Quand vous sortez et que vous voyez des choses, cela forge votre mental. Nos trois enfants ont une fibre sociale. Ils n'aiment pas quand des êtres, des humains ou des animaux, sont maltraités. Le fait de les emmener avec nous accomplir des visites sociales ne peut qu'être bénéfique pour eux. Si je ne m'étais pas promené avec ma mère quand j'étais petit, je n'aurais jamais vu cette personne en difficulté dont je vous parlais. Rester à la maison n'est pas très utile. Nous essayons de leur donner le goût de la découverte d'autrui. Ils feront plus tard ce qu'ils veulent, ils ne m'appartiennent pas. Ces enfants nous ont été "donnés". Nous avons à les élever, à leur offrir l'environnement propice pour qu'ils puissent faire leur choix de vie. S'ils devaient évoluer dans l'égoïsme, ils seraient égoïstes. J'aimerais bien cependant qu'ils puissent devenir des êtres doués d'empathie. C'est-à-dire qu'ils comprennent les sentiments d'autrui, mais pas seulement. Qu'ils regardent, qu'ils observent, c'est le contraire du bourru.

- Vous ne l'êtes pas, vous, bourru?
- Je ne suis pas bourru, j'ai très mauvais caractère!  Mais je déteste la bêtise et l'hypocrisie. Je ne pense pas être bourru. Bourru, c'est quelqu'un qui n'est pas raffiné. Vous ne le savez pas, mais moi, j'ai dû me battre dans la vie. Sinon, je n'aurais pas été où je suis aujourd'hui". 

7° Ses activités officielles

Avec 52 activités officielles en 2018, le prince Laurent a été moins actif que les années précédentes depuis le changement de règne (30 en 2009,  40 en 2010,  31 en 2011,  35 en 2012,  61 en 2013,  59 en 2014,  72 en 2015,  87 en 2016,  56 en 2017,  52 en 2018). Parmi ces activités, on retiendra sa présence dans la foule, sans aucun protocole, aux funérailles des deux policières tuées dans l'attentat de Liège.

Il a participé aux côtés de sa famille à plusieurs activités durant le deuxième semestre :  défilé militaire de la fête nationale, messe pour les 25 ans du décès du roi Baudouin, dîner de gala en l'honneur du président français Emmanuel Macron, Te Deum de la fête du Roi, séance académique sur la traite des êtres humains en souvenir du combat du roi Baudouin. Une image n'est pas passée inaperçue :  le 15 novembre, le prince Laurent ignore complètement son père avec qui les relations semblent toujours très difficiles.

En 2018, malgré le différend avec le gouvernement fédéral sur sa dotation, le roi Philippe a gardé sa confiance en son turbulent frère cadet :   il l'a invité à tous les événements importants de la Cour, il lui a demandé de présider avec la princesse Claire une des finales du Concours Musical International Reine Elisabeth, et de le représenter à Mons pour la commémoration de l'Armistice.

Et pour terminer, signalons qu'en 2018, le couple princier a fêté ses 15 ans de mariage. Leurs trois enfants ont l'air bien épanouis lors de chacune de leurs apparitions publiques. Cette vie de famille est sans doute l'une des plus belles réussites du prince Laurent, qui n'a pas connu une enfance aussi heureuse. Quant à la princesse Claire, c'est une femme charmante qui apporte de la sérénité à son époux et qui donne une bonne image de notre monarchie.

Philippe, roi d'une Belgique fédérale

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Contrairement à leurs cinq prédécesseurs, Albert II et son fils règnent sur une Belgique fédérale. Pas nostalgique (du moins publiquement) de l'évolution de notre pays,  le roi Philippe s'inscrit clairement dans l'avenir lors de sa prestation de serment :   "La nouvelle réforme de l'Etat réalise un transfert de compétences important aux entités fédérées. Cela rapprochera les citoyens de la prise de décisions. Cela permettra de mieux rencontrer les défis de l'avenir".


Dans les premiers mois de son règne, le nouveau souverain tente des nouvelles initiatives. Ainsi, en novembre, il reçoit en audience commune les ministres francophone Fadila Laanan et néerlandophone Joke Schauvliege de la Culture. Il décide d'enregistrer une version allemande de son discours télévisé de Noël à l'intention de la communauté germanophone (le roi Albert II se contentant de deux phrases en allemand à la fin de son discours en français). En janvier, il organise une réunion de travail avec les trois ministres communautaires de l'Enseignement.

Dans son discours de Nouvel An 2014 aux autorités du pays, le Roi déclare :   "La réforme de l'Etat qui vient d'être adoptée permettra à l'Etat fédéral et à nos communautés et régions de rencontrer plus efficacement les défis de l'avenir. Elle crée aussi un nouvel espace pour la coopération. Au cœur de l'Europe, la Belgique continuera à faire la preuve qu'en capitalisant sur les différences de langue et de culture, nous arrivons à intégrer la vision d'autrui et donc à trouver des solutions plus globales".

Notre souverain continue de soutenir le Fonds Prince Philippe qu'il a créé en 1998. Chaque année, il remet, au palais royal, les prix du concours Belgodyssée pour jeunes journalistes du nord et du sud du pays. En 2014, il participe aux 10 ans du programme Erasmus Belgica du Fonds Prince Philippe. Ce programme facilite les échanges entre des établissements d'enseignement supérieur des trois communautés de notre pays. L'échange peut durer de trois mois à une année académique. Les étudiants reçoivent une bourse unique de 100 euros pour y participer. S'ils louent un kot, ils peuvent obtenir un bonus supplémentaire de maximum 100 euros par mois, après avoir présenté une copie du contrat de location.

Surprise lors du premier voyage d'Etat de son règne en 2015 :   le couple royal est accompagné des ministres-présidents des régions et communautés, en plus du ministre fédéral des Affaires étrangères. Cela ne fut jamais le cas sous le règne précédent. Philippe souhaite montrer symboliquement à l'étranger que la Belgique est un Etat fédéral, et entretenir de bonnes relations avec les régions et communautés.

En 2016, le Roi assiste au 25ème anniversaire de l'échange linguistique entre des écoles de Minderhout et Neufchâteau, et rencontre avec des élèves de Visé et Poelkapelle ayant participé à un Relais Sacré en vélo.

En avril 2016, un déjeuner de travail est organisé au château de Laeken sur le thème "La culture comme levier de dialogue entre les communautés du pays". Autour du couple royal, on trouve Serge Rangoni (directeur du Théâtre de Liège), Dirk Snauwaert (directeur du Wiels), Sophie Karthäuser (soprano), David Van Reybrouck (auteur), Philippe Geluck (dessinateur), Jan Goossens (directeur du KVS), Michaël Borremans (peintre), Laurent Busine (directeur du MAC's), Anne-Teresa De Keersmaeker (chorégraphe) et Jaco Van Dormael (cinéaste).

Un nouveau déjeuner culturel a lieu un an plus tard, avec quatre mêmes invités (Laurent Busine, David Van Reybrouck, Serge Rangoni et Jaco Van Dormael). Ils sont accompagnés de six autres personnalités du milieu culturel :   Sidi Larbi Cherkaoui (directeur du Koninklijk Ballet van Vlaanderen), Chris Dercon (intendant de la Volkesbühne Berlin), An Veronica Janssens (artiste), François Schuiten (dessinateur), Jan Raes (directeur du Koninklijk Concertgebouw Amsterdam) et Ivo Van Hove (directeur du Toneelgroep Amsterdam).

Le Roi visite les parlements de la communauté germanophone en 2013, de la Wallonie en 2015, de la Fédération Wallonie/Bruxelles en 2016, de la Flandre en 2017.

En novembre 2017, il rencontre au palais royal deux classes de 6ème secondaire d'Oostmalle et Libramont participant à un échange linguistique du Fonds Prince Philippe. En mai 2018, il découvre le projet Tandem à Jette qui forme des instituteurs bilingues français/néerlandais de l'enseignement primaire, grâce au soutien de la Commission Communautaire flamande, de la Ville de Bruxelles et du Fonds Prince Philippe.

Contrairement à son père qui incitait régulièrement dans ses discours les Belges à apprendre la langue des autres communautés,  Philippe n'en parle pas. Il faudra attendre mars 2018 pour qu'il évoque ce sujet lors de l'allocution prononcée à l'Université d'Ottawa pendant le voyage d'Etat au Canada :

"Nos deux pays jouissent de l'indéniable richesse de compter plusieurs communautés, avec chacune sa langue. Contrairement à nos voisins unilingues, nos deux pays ont assurément la chance d'apprendre la langue de l'autre sans difficultés. Le Canada et la Belgique offrent un potentiel énorme pour l'apprentissage d'une seconde langue :  nous avons des native speakers à deux pas de chez nous ; nos élèves peuvent récolter immédiatement les fruits de cet apprentissage dans leur vie quotidienne. Nous avons ainsi développé une expérience et une connaissance scientifique de premier plan sur le multilinguisme et les bénéfices qui en découlent.

Apprendre une langue, c'est se construire. C'est entrer dans l'univers culturel qui nous précède et nous façonne. C'est avant tout se donner la chance de mieux se connaître soi-même. S'il est fondamental d'approfondir et de bien maîtriser sa propre langue, en apprenant une langue étrangère, on ajoute chaque fois un étage à son édification personnelle. Non seulement, comme le disait Goethe :  "Qui ne connaît pas de langue étrangère, ne sait rien de la sienne". Mais s'initier à une langue étrangère, c'est apprendre à voir le monde avec d'autres yeux que les siens. Cela complète notre vision du monde.

S'éveiller à une autre langue permet d'infiniment mieux rencontrer et connaître ceux dont c'est la langue naturelle. Quand on est amené à travailler ou à vivre avec une personne issue d'un autre environnement linguistique, pouvoir s'adresser à elle dans sa propre langue, permet d'augmenter la qualité de nos relations. Cette rencontre nous ouvre à des valeurs que nous ignorions et peut être source de nouvelle créativité. L'apprentissage des langues devient ainsi une promesse de paix, ce vecteur pour un avenir meilleur".

En janvier 2019, le Roi se rend à Eupen pour la séance académique marquant le centenaire de l'appartenance de l'actuelle communauté germanophone à la Belgique, quelques mois après la fin de la première guerre mondiale.

Activités royales en janvier 2019

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9 audiences pour le Roi :  le premier ministre Charles Michel (reçu 3 fois), le président du Comité Militaire de l'Union Européenne Claudio Graziano, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, le président de la Chambre Siegfried Bracke, ainsi que les ambassadeurs de Sierra Leone, Costa Rica et Tchéquie.

30 activités officielles pour le Roi :   rencontre avec les lauréats du Deloitte Technology Fast 50 Competition, réception de Nouvel An pour les autorités européennes, réception de Nouvel An pour les ambassadeurs étrangers, visite du centre de jour de l'asbl L'Ilôt à Saint-Gilles, visite de l'atelier de l'artiste Michaël Borremans à Gand, réception de Nouvel An pour les autorités de l'Otan et du Shape, séance académique à Eupen pour le centenaire de l'appartenance de l'actuelle communauté germanophone à la Belgique, table ronde avec les agences régionales pour l'emploi, visite du T2 Campus à Genk, réception de Nouvel pour les autorités du pays, réception au château de Laeken pour les ambassadeurs belges et les consuls généraux
   + 20 activités officielles au forum mondial de Davos (session "Rethinking Global Financial Risk", session "Shaping a New Skills Architecture", session "Shaping Globalization 4.O", rencontre avec le managing director de Hanwha Group, rencontre avec Olivier et Nicole Schwab, rencontre avec le vice-président de la Commission Européenne en charge de l'emploi et de la croissance, rencontre avec le chancelier de l'Université de Californie et du vice-chancelier de l'Université Nationale Australienne, rencontre avec le président d'Alibaba Group Jack Ma, rencontre avec l'ancien vice-président américain Al Gore, dîner officiel au Marosoni Hotel, rencontre avec l'ancien secrétaire d'Etat américain John Kerry, rencontre avec le président du conglomérat Siemens, session "Making Digital Globalization Inclusive", session "Shaping the Future of Democraty", session "Taking Action for Ocean", Belgian Power Reception, rencontre avec le chairman de The Boston Consulting Group, rencontre avec le premier ministre d'Arménie Nikol Pashinyan, rencontre avec l'auteure Hilary Cottam, session "A Jobs Creation Strategy for the Fourth Industrial Revolution").

22 activités officielles pour la Reine :   visite de l'exposition Fernand Khnopff à Paris,  réception de Nouvel An pour les autorités européennes, réception de Nouvel An pour les ambassadeurs étrangers, réception de Nouvel An pour les autorités de l'Otan et du Shape, rencontre avec le CEO de la Confiserie Leonidas, soirée musicale en l'honneur du baron Arie Van Lysebeth, réception de Nouvel An pour les autorités du pays, réception au château de Laeken pour les ambassadeurs belges et les consuls généraux, visite de l'athénée royal d'Esneux
  + 13 activités officielles au forum mondial de Davos (session "Shaping Globalization 4.0", rencontre avec la Première Dame du Paraguay Silvana Abdo, réunion à la Schwab Foundation for Social Entrepreneurship dont elle est membre d'honneur, rencontre avec le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé Tedros Adhanom Ghebreyesus, dîner officiel au Marosoni Hotel, session "Making Education Inclusive", session "Closing the Financing Gap", rencontre avec le Prix Nobel de la Paix 2018 Dr Denis Mukwege, réunion avec des spécialistes de la santé et de la santé mentale, Belgian Power Reception, rencontre avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Filippo Grandi, conférence du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, rencontre avec le président d'un camp de réfugiés au Kenya Mohammed Hassan Mohamud)

0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola

0 activité officielle pour la princesse héritière Elisabeth, le prince Gabriel, le prince Emmanuel et la princesse Eléonore

3 activités officielles pour la princesse Astrid :  déjeuner au palais d'Egmont pour les Journées Diplomatiques, cérémonie à l'Académie Royale de Médecine en l'honneur du professeur Charpentier, réception de Nouvel An pour les autorités du pays

2 activités officielles pour le prince Lorenz :  dîner de gala du Fonds du Patrimoine de la Fondation Roi Baudouin à la Brafa, réception de Nouvel An pour les autorités du pays

4 activités officielles pour le prince Laurent :   inauguration du 97ème Salon de l'Auto à Brussels Expo, visite du musée des Beaux-Arts de Gand, visite du Salon de l'Auto avec ses enfants, réception de Nouvel An de la Fondation Prince Laurent

2 activités officielles pour la princesse Claire :  visite du musée des Beaux-Arts de Gand, réception de Nouvel An de la Fondation Prince Laurent

2 activités officielles pour la princesse Louise, les princes Nicolas et Aymeric :  visite du musée des Beaux-Arts de Gand, visite du Salon de l'Auto à Brussels Expo

Récapitulatif des activités officielles de janvier (source : www.monarchie.be) :

Roi :   30 activités officielles   +  9 audiences

Reine :   22 activités officielles

Prince Laurent :    4 activités officielles

Princesse Astrid :   3 activités officielles

Prince Lorenz :   2 activités officielles

Princesse Claire :   2 activités officielles

Princesse Louise, Princes Nicolas et Aymeric :   2 activités officielles

Roi Albert II et Reine Paola :   0 activité officielle

Princesse Elisabeth, Prince Gabriel, Prince Emmanuel et Princesse Eléonore :   0 activité officielle

Le rôle politique du roi Philippe

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1° Les élections fédérales de 2014

Le 25 mai 2014, les Belges sont appelés aux urnes pour élire leurs députés au Parlement Européen, à la Chambre et aux parlements régionaux. Comme le veut la coutume, les souverains régnants ne vont pas voter mais par contre, le roi Albert II et la reine Paola refont usage de leur droit de vote dans un bureau de Laeken. A la Chambre, la NVA est le parti le plus important mais si on regroupe par famille politique, ce sont les socialistes (PS + SPA) qui possèdent le plus de sièges. On note aussi une baisse importante du Vlaams Belang et d'Ecolo, ainsi que l'arrivée du PTB qui est le seul parti national et bilingue du Parlement. 

Le lendemain, le premier ministre Elio Di Rupo présente la démission de son gouvernement au Roi qui lui demande de gérer les affaires courantes. Il commence ensuite ses consultations politiques en rencontrant le président de la Chambre André Flahaut et la présidente du Sénat Sabine de Béthune. Puis, pendant deux jours, il reçoit en audience les présidents des partis politiques représentés à la Chambre. Comme son oncle et son père, il ne convie pas le parti d'extrême-droite Vlaams Belang qui est persona non grata au Palais depuis des années.

Au terme de ces consultations, le Roi confie une mission d'information à Bart De Wever, le président de la NVA, le parti possédant le plus de sièges à la Chambre. Celui-ci souhaite former un gouvernement fédéral de centre droit, mais le 24 juin, le CDH rejette la note de l'informateur et fait comprendre qu'il ne souhaite pas gouverner avec les nationalistes flamands. Le 27 juin, le souverain confie une mission d'information au président du MR Charles Michel afin d'explorer d'autres formules. On s'oriente alors vers une coalition dite "suédoise" totalement inédite avec trois partis flamands (NVA, CD&V, VLD) et un parti francophone (MR).

Dans son discours de la fête nationale, Philippe déclare :   "Le 25 mai dernier, vous avez élu des hommes et des femmes appelés à vous représenter pendant les cinq prochaines années. Avec vous, je forme le vœu que les gouvernements de l'Etat fédéral et des entités fédérées soient tous à pied d'œuvre sans tarder. Ces gouvernements seront appelés à coopérer dans un esprit de loyauté et de reconnaissance mutuelle. Cela sera nécessaire pour la mise en œuvre de la réforme de l'Etat qui vient d'entrer en vigueur, mais aussi pour continuer à relever les défis économiques et sociaux. Pour créer de la valeur (économique, sociale et avant tout humaine), la coopération et la confiance sont indispensables. Poursuivons ensemble nos efforts pour construire une société dans laquelle l'un et l'autre se renforcent mutuellement".

Le 22 juillet, le Roi nomme Charles Michel (président du MR) et Kris Peeters (ministre-président flamand) co-formateurs. Les négociations de l'accord entre les quatre partis commencent. Le gouvernement prête serment le 11 octobre 2014 dans la Grande Galerie du palais royal de Bruxelles. Deux changements pour la forme par rapport au règne d'Albert II :  elle n'a plus lieu au château de Laeken d'une part, et ce sont les ministres qui s'avancent désormais vers le souverain (et plus l'inverse) d'autre part.

2° La crise politique de 2018

En décembre 2018, la NVA quitte le gouvernement fédéral suite à la volonté du premier ministre Charles Michel de se rendre à Marrakech pour souscrire au Pacte mondial sur les migrations. Les compétences des trois ministres (Jan Jambon, Johan Van Overtveldt et Sander Loones) et des deux secrétaires d'Etat (Theo Francken et Zuhal Demir) de la NVA sont redistribuées entre les membres du gouvernement des trois autres formations politiques. Certains reprocheront que ce remaniement ministériel se soit fait sans se rendre au palais royal, mais Charles Michel assurera qu'il avait été en contact permanent avec le souverain durant cette crise politique.

Quelques jours plus tard, sous la menace d'une motion de méfiance déposée à la Chambre par l'opposition, Charles Michel annonce sa démission au Roi qui la garde en suspens et rencontre les présidents de partis.

Le 21 décembre, le Palais diffuse ce communiqué :   "Sa Majesté le Roi a reçu en audience le président de la Chambre des Représentants et le premier ministre, après avoir consulté les présidents de partis. Le Roi a accepté la démission du gouvernement et l'a chargé de l'expédition des affaires courantes. Il constate une volonté politique de garantir la bonne gestion du pays jusqu'aux prochaines élections. Le Roi demande aux responsables politiques et aux institutions, en qui il réitère sa confiance, d'apporter une réponse appropriée aux défis économiques, budgétaires et internationaux, et aux attentes de la population, notamment sur le plan social et environnemental. Le Roi a convenu avec le président de la Chambre des Représentants et avec le premier ministre qu'ils l'informeront respectivement, à intervalles réguliers, de l'état d'avancement des travaux dans le cadre des affaires courantes".

Dans son discours télévisé de Noël, le souverain déclare :  "Notre pays traverse une période mouvementée. Des sujets importants préoccupent à juste titre nos concitoyens. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à de vives tensions politiques. Je fais confiance au sens des responsabilités de nos dirigeants pour agir dans l'intérêt du pays et de la population. Les inégalités, la pauvreté, l'intolérance, le changement climatique, sont des questions qui demandent des réponses exhaustives. Ces problèmes cruciaux de notre société demandent de notre part à tous écoute et ouverture, courage et esprit d'initiative. La démocratie exige cette écoute et ce dialogue. Préparons-nous aux élections fédérales, régionales et européennes en tenant des débats ouverts et vrais, où l'on se respecte. Car le moment du vote doit être le résultat d'une mûre réflexion". 

Nouvelle allusion à la fin de son discours de Nouvel An aux autorités du pays :  "Je vous invite à réfléchir et à travailler ensemble à ce nouvel élan, un projet pour la Belgique, au cœur de l'Europe. Un projet qui permettra à tous de voir plus que jamais l'avenir avec confiance. Les institutions dont vous avez la charge sont le ciment de notre société démocratique. Ce sont des lieux où sont créés des liens, des lieux qui rassemblent. Elles sont à même, aussi, de faire obstacle aux informations fallacieuses et aux simplifications néfastes. Au cours des prochains mois, dans la perspective de la nouvelle législature européenne, fédérale et régionale, votre tâche sera lourde et délicate. Le pays compte sur vous". 

A lire aussi :  mon article sur Philippe, roi d'une Belgique fédérale (http://familleroyalebelge.blogspot.com/2019/01/philippe-roi-dune-belgique-federale.html)

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